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22/05/2017

Des dieux sans pitié

"Le sable est une des armes dont se sert la nature pour combattre l’arrogance du béton."

Qu'elles se déroulent en Australie ou à l'étranger, ces nouvelles mettent toujours en scène des Australiens, jeunes ou moins jeunes, sans illusions. Peut être parce  qu'ils ont intégré ce que se demande avec violence un personnage: "Pourquoi les gens nous déçoivent-ils toujours un jour ou l'autre ? "
Racisme, homosexualité, violence sont au programme de ces textes passant au crible la société australienne. Dès la première nouvelle, le ton est donné: sortez de votre zone de confort, accueillez à bras ouverts (ou non) le malaise distillé plus ou moins sourdement par ces textes.christos tsiolkas
J'avouerai que j'ai nettement préféré les textes où Christos Tsolkias, avec une grande économie de moyens, aborde des thèmes intimistes mais forts, en particulier les deux nouvelles mettant en scène des rapports mère fils, à ceux plus frontaux où la violence se donne libre cours. "Pornographie 2" est ainsi à la limite du supportable, tout comme le récit enchâssé dans le premier texte d'ailleurs.

Des textes comme des alcools forts, dont il m'a fallu espacer un peu la lecture.

Des dieux sans pitié, Christos Tsiolkas, traduit de l'anglais (Australie) par Jean-Luc PININGRE, Belfond 2017christos tsiolkas

Commentaires

J'avais beaucoup aimé la gifle, mais eu énormément de mal à supporter Barracuda.Je passe du coup '!!

Écrit par : Celine | 22/05/2017

Ce sera ma prochaine lecture normalement, je te suis ;)

Écrit par : cuné | 22/05/2017

Je te sens mitigé sur ce recueil.

Écrit par : Alex-Mot-à-Mots | 22/05/2017

Céline, j'ai zappé barracuda, vu ton avis, je ne regrette pas .
Cuné, on verra donc si j'ai été trop douillette :)
Alex, inutile de faire dans la violence extrême, de vouloir choquer, on peut être encore plus efficace en en faisant moins.

Écrit par : cathulu | 22/05/2017

C'est assez vite vu : je n'accroche pas, j'abandonne !

Écrit par : cuné | 23/05/2017

Je n'ai jamais été tentée par les romans de cet auteur, je ne sais pas trop pourquoi, mais cette fois encore, je passe.

Écrit par : Kathel | 24/05/2017

Les commentaires sont fermés.