Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

09/07/2010

La Bar-Mitsva de Samuel

Titre à lire à distance des repas, je vous aurais prévenus.

"Elles étaient tellement vieilles que la seule jeunesse qu'on pouvait voir en elles, c'était en les imaginant en pouponnières à asticots".

Je croyais apprécier l'humour noir et l'ironie mordante mais La Bar-mitsva de Samuel vient de me démontrer que j'avais des limites.41RrA6oZBqL._SL500_AA300_.jpg
En effet, ce récit de la vie d'une jeune juif français exilé contre son gré au Canada entre une mère qui ne l'aime pas (mais a su l'enlever à son père , resté en France) et un beau-père des plus effacé ne m'a laissé aucun espace pour respirer.
C'est un univers d'une noirceur quasi absolue, où la violence est banalisée (en particulier celle faite aux femmes) très cru, avec un langage ordurier (les femmes ne sont que des c...et on les espère vicieuses dès le plus jeune âge), où les personnages ne semblent capables d'aucune empathie.
Quant à la vision du Canada, elle est au diapason de ce qui précéde. On me dira que c'est ici la vision outrée d'un adolescent torturé par ses hormones mais bon, désolée, je ne compatis ni ne ris une minute.