21/09/2021
#Oliveenfin #NetGalleyFrance !
"C'était à elle-même, comprit-elle, qu'elle ne plaisait pas. Elle se tortilla dans son fauteuil. mais elle le comprenait trop tard."
Professeure de mathématiques bien connue de la petite ville de Crosby dans le Maine, Olive Kitteridge est aujourd’hui veuve et retraitée. Au fil des chapitres nous la suivrons au fil du temps jusqu'à ses quatre-vingts ans passés, soit en tant que personnage principal, soit entant que simple figurante, voire juste mentionnée, ce qui permet de varier les angles et de découvrir beaucoup de facettes de cette femme haute en couleurs qui ne plaît pas à tout le monde, loin s'en faut.
Et pourtant, elle est diablement attachante Olive, toute maladroite qu'elle est . La preuve, elle va même se remarier, ce qui ne plaira pas à tout le monde. Au fil du temps , elle croise des gens de tous milieux et de tous âges, ce qui nous vaut par exemple une description hilarante d'une fête prénatale qui se terminera d'une manière bien particulière...
C'est aussi l'occasion pour l'autrice de brosser de magnifiques portraits de femmes très âgées , ce qui n'est pas monnaie courante, il faut bien l'avouer. Portraits tout en délicatesse, qui ne masquent rien de leurs fragilités psychologiques, sans pour autant occulter les trahisons du corps. Un grand coup de cœur.
Un roman qui peut se lire de manière indépendante mais qui permet aussi de retrouver celle dont nous avions fait la connaissance dans Olive Kitteridge.
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Pierre Brévignon
Fayard 2021
06:04 Publié dans Rentrée 2021, romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : elizabeth strout
06/09/2019
Je m'appelle Lucy Barton...en poche
"Je me répétais que tous les cinq nous avions vraiment formé une famille malsaine, mais je voyais aussi combien nos racines étaient farouchement entremêlées autour de nos cœurs."
Hospitalisée, se sentant seule ,loin de son mari pris par son travail, loin de ses filles, Lucy Barton a la surprise de voir débarquer sa mère à son chevet. Issue d’une famille extrêmement pauvre, sans relations sociales, sans culture, sans expression de sentiments, Lucy a su tracer sa route, échapper à la solitude et devenir écrivain.
Pendant cinq jours, entre veille et sommeil, les deux femmes vont échanger de petits riens, mais, avec une extrême pudeur, trop de non-dits trop profondément enkystés empêchant toute expression directe, Lucy comprendra la profondeur des liens qui la lient à toute sa famille , aussi dysfonctionnelle qu'elle ait été. Un magnifique portrait de femme par l'auteur d'Olive Kitteridge. clic.
Je m'appelle Lucy Barton, Elizabeth Strout,
06:15 Publié dans le bon plan de fin de semaine, romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : elizabeth strout
22/08/2017
Je m'appelle Lucy Barton
"Je me répétais que tous les cinq nous avions vraiment formé une famille malsaine, mais je voyais aussi combien nos racines étaient farouchement entremêlées autour de nos cœurs."
Hospitalisée, se sentant seule ,loin de son mari pris par son travail, loin de ses filles, Lucy Barton a la surprise de voir débarquer sa mère à son chevet. Issue d’une famille extrêmement pauvre, sans relations sociales, sans culture, sans expression de sentiments, Lucy a su tracer sa route, échapper à la solitude et devenir écrivain.
Pendant cinq jours, entre veille et sommeil, les deux femmes vont échanger de petits riens, mais, avec une extrême pudeur, trop de non-dits trop profondément enkystés empêchant toute expression directe, Lucy comprendra la profondeur des liens qui la lient à toute sa famille , aussi dysfonctionnelle qu'elle ait été. Un magnifique portrait de femme par l'auteur d'Olive Kitteridge. clic.
Je m'appelle Lucy Barton, Elizabeth Strout, Fayard 2017.
06:00 Publié dans rentrée 2017, romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : elizabeth strout