20/09/2014
ça devient réel (souvenirs d'un week-end londonien)
L'Anglais est bienveillant : "I like the lady with the red shoes." Je savais que je portais des ballerines couleur ponceau, j'ignorais que j'étais une lady. Je prends.
L’Anglais engage facilement la conversation dans les espaces clos (métro, ascenseur...), là où le français fixe obstinément le vide. C'est agréable.
L’Anglais dispose régulièrement des plans lisibles dans sa capitale. J'apprécie.
L’Anglais ferme des stations de métro le week-end.Mes pieds apprécient moins.
L’anglais est stoïque face à la horde de mères et d 'enfants russes qui déboule dans le hall de son hôtel, grille la queue et monopolise la réception. J'admire en réfrénant un envie bien française: rouspéter.
L’Anglais risque sa vie quand il ne trouve pas tout de suite les deux billets que ma fille a brillamment réussi à dénicher (18 000 billets vendus en dix minutes). L’Anglais me donne des palpitations. L’Anglais déniche les billets. J'applaudis l’Anglais, qui sourit.
L'Anglaise de quarante ans arbore un sac immense et rond en pur plastique brillant avec une tête de chat féroce, sur fond d'orange et vert fluo en direct from Camdem.
L'Anglaise de cinquante ans se lâche question couleurs: collants rouges, robe bleu canard, blouson rose. Souvent, elle se défoule sur les rideaux du salon qu'elle taille en robe. L'Anglaise est bucolique.
L’Anglais entre dans la salle de concert une pinte de bière à la main. La bière est diurétique. L’Anglais a une petite vessie ou des ennuis de prostate: l’Anglais va régulièrement aux toilettes pendant le concert.
L’Anglais est discipliné. La salle entière se lève pour applaudir Kate Bush mais dès que les premières notes de musique retentissent se rassoit comme un seul homme aussitôt.
Bref,j'aime l'Anglais !
Pour tout savoir du concert, c'est ici.
à noter que deux concerts ont été enregistrés en vue d'un DVD ! séance de rattrapage possible !
09:25 Publié dans Bric à Brac | Lien permanent | Commentaires (27) | Tags : kate bush, london, before the dawn
22/10/2010
Dans les rapides
"-mais Kate Bush d'un coup de pied, vient d'enfoncer un coin dans notre trio. "
Le Havre, les années 80. Un trio de filles qui par la magie de Blondie puis celle de Kate Bush, vont découvrir un univers où les femmes sont puissantes.
Une très jolie évocation, pleine de sensations poétiques et intenses, de l'adolescence. Un peu trop de retenue à mon goût mais un style chatoyant et prometteur.
Dans les rapides, Maylis de Kerangal, Naïve 2006, 113 pages à lire en réécoutant ...The kick inside bien sûr !
06:00 Publié dans romans français | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : maylis de kerangal, kate bush, blondie, années 80, z'avez de la chance que je sache pas insérer de music...