08/03/2009
un livre qui ne sent pas la naphtaline...
Dans sa préface, l'écrivaine Régine Deforges souligne avec force la part congrue que les anthologies ont toujours réservé aux femmes.*
Ces Poèmes de femmes qu'elle a rassemblés ne visent pas l'exaustivité mais veulent "donner à aimer des poètes qu'[elle] apprécie" et dont beaucoup nous sont totalement inconnues , victimes d'un double ostracisme : ce sont des poètes et en plus des femmes.
Oui, Régine Deforges est féministe et se revendique comme telle, même si cela est passé de mode aux yeux de certains. Pour autant les textes qu'elle offre à notre lecture ne sont pas forcément militants, ils se révèlent éclectiques, tant par leurs thèmes que par leur écriture.
Ainsi s'ouvre à nos yeux tout un pan de la poésie ancienne mais surtout contemporaine . J'ai pu y faire de très belles rencontres : Louise Herlin, Odile Caradec,ou Claire Boitel, pour n'en citer que quelques-unes.
Pour célébrer tout à la fois la journée internationale de la femme et le printemps des poètes.
Régine Deforges, Poèmes de femmes, le cherche midi éditeur.
* On peut en dire tout autant des émissions littéraires à la télévision, enchaînant sans relâche des plateaux entièrement masculins,et, de loin en loin, un plateau totalement féminisé. Exception notable : Michel Field, dont l'émisson tardive hélas, s'avère un peu plus équilibrée...
06:00 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : régine deforges, poèmes de femmes