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22/10/2015

Le jardin blanc ...en poche

"Pour le Britanniques, l'auto-dénigrement est un subtil motif de fierté. Les Américains, eux, le prenaient toujours pour un manque de confiance en soi."

Jo Bellamy, jeune paysagiste américaine, est envoyée par son employeur dans le Kent pour d'étudier (en vue de reproduction) le fameux jardin blanc de Vita Sackville-West. C'est aussi l'occasion pour la jeune femme de revenir sur les traces de son grand-père, qui vient de se suicider, et qui avait , dans sa jeunesse travaillé dans ce même jardin.
 A Sissinghurst, Jo découvre un journal intime qui pourrait bien être celui de Virginia Woolf, amie et amante de Vita.Or, ce journal se prolonge au-delà delà de la date du décès de l'auteure de Mrs Dallowway...stephanie barron
Commence alors une folle course-poursuite entre universitaires et experts de chez Sotheby's afin d'élucider le mystère des derniers jours de Virginia Woolf.
Stephanie Barron s'engouffre avec jubilation dans l'espace temporel qui sépare la disparition et la découverte du corps de Virginia et, mêlant fiction et réalité, invente une fiction effrénée qui tient le lecteur en haleine. Si l'explication est un peu tarabiscotée, on prend néanmoins beaucoup de plaisir à la lecture de ce roman à qui on pardonnera un aspect romance un peu trop prévisible, mais qui sait tirer parti choc des cultures et de notre côté "fan de . Un pur plaisir à côté duquel j'étais passée en raison d'une couverture initiale trop sombre. Celle de Morgane Rospars est juste parfaite !

Le jardin blanc, Stephanie Barron, traduit de l'anglais (E-U) par Isabelle D. Philippe, 10/18 2015, 373 pages jubilatoires suivies d'une série de questions et thèmes de discussion autour du Jardin blanc. Tellement anglo-saxon !