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17/06/2010

Il ne fait jamais noir en ville

"On a tous quelques angles morts.
Etre fort, c'est savoir accepter ses faiblesses."

Dix nouvelles aux tonalités et aux styles très différents constituent le recueil Il ne fait jamais noir en ville.
Marie-Sabine Roger se glisse avec aisance dans la peau des ses héroïnes  qu'elle soit employée modèle que l'adoption d'un chat va menerla rébellion, celle d'une femme sur qui on peut toujours compter qui glisse entre deux phrases sa propre détresse avant d'aller panser clele d'un vieil oncle abandonné: "Il a vécu sa vie. J'occupe le terrain.
Je meuble de mirages une immensité vide. je fais une oasis de trois pauvres pépins.
Si un arbre pousse, je l'arrache."

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Plus prévisibles"la parenthèse" ,"Tout va bien" " Ce bon Monsieur Mesnard" et "Les mariés" qui sacrifient à la forme de la nouvelle à chute. mais Marie-Sophie Roger n'est jamais aussi à son aise que quand elle se penche sur ceux que Pierre Sansot appelait joliment "les gens de peu". Ainsi le conte de Noël  ,"Ce soir c'est fête" une oasis d'humanité dans une banlieue dévorée par l'urbanisme ou bien encore  la nouvelel qui donne son titre au recueil avec ces vielles dames de la campagne comme "Deux vieilles éléphantes foulant leur chagrin en silence, sous leurs larges plantes de pied."
Une écriture sensible et poétique mais  des textes sonnent parfois faux à trop vouloir surprendre leurs lecteurs.

Marie-Sabine Roger, Il ne fait jamais noir en ville, Editions Thierry Magnier, 2010 , 106 pages.

L'avis plus enthousiaste de Clarabel.

Commentaires

Ohhhh... Je l'avais noté celui-là, suite au billet de Clarabel mais ce que tu lui reproches est également le défaut que je trouve aux nouvelles à chute : malgré la qualité de l'écriture, les "ficelles" inhérentes à l'exercice tuent toute spontanéité. Il attendra donc....

Écrit par : In Cold Blog | 18/06/2010

ICB, oui, il faudrait que les auteurs s'accordent plus de liberté et comptent sur l'aptitude des lecteurs à deviner cette chute.

Écrit par : cathulu | 18/06/2010

Il est très différent de La tête en friche?

Écrit par : Reka | 18/06/2010

Reka, les atmosphères sont très différentes de celles du roman. Mais on y retrouve la même humanité.

Écrit par : cathulu | 18/06/2010

J'avais bien aimé "les encombrants" chez le même éditeur. J'avais noté ce titre chez Clarabel. Malgré tes réticences, allez je garde.

Écrit par : antigone | 19/06/2010

Les commentaires sont fermés.