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13/02/2012
le dîner
"Cela laisserait certes une cicatrice quelque part, mais une cicatrice n'empêche pas le bonheur."
Ce livre aurait peut être pu s'intituler "Il faut qu'on parle de nos fils". C'est en effet parce que leurs enfants ont commis un acte ignoble que deux frères- l'aîné un politicien à quelques semaines de devenir premier ministre, le cadet dont la situation sociale nous sera révélée un peu plus tard-, et leurs épouses respectives se sont donné rendez-vous dans un restaurant pour happy few.
Au rythme des plats composant le repas, c'est toute une société du paraître qui est cruellement disséquée.
La violence , contenue ou pas, les idées nauséabondes, les mensonges vont crescendo et l'on se demande comment l'auteur va les tirer d'affaires ces hommes et ces femmes qu'ils nous livrent ainsi en pâture.
Perso ,l'explication médicale m'a laissée dubitative car trop vague (pas de maladie clairement nommée), mais j'ai été fascinée par la manière dont les parents arrivent à présenter les faits d'une manière qui les arrange.
Pas de politiquement correct ici et le lecteur doit accepter de se laisser rudoyer et de sortir sonné d'un tel livre !
Déniché à la médiathèque.
Tout le monde ou presque l'a lu !
06:00 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (13)
Commentaires
Il est à la bibliothèque, c'est quand je veux ... ou quand je peux.
Écrit par : Aifelle | 13/02/2012
Aifelle, bon courage pour la liste d'attente s'il y en a !:))Ici, il m'a fallu 5 mois pour l'obtenir car les gens le rendaient systématiquement en retard!:))
Écrit par : cathulu | 13/02/2012
Une claque ce livre !
Écrit par : clara | 13/02/2012
Oh, Aifelle, les grands esprits se rencontrent, il est lu et m'attend juste à côté de l'ordi... un billet pour dans deux jours, je pense ! J'étais étonnée de ne pas voir d'avis chez toi, d'ailleurs ! ;-)
Écrit par : kathel | 13/02/2012
Les grands esprits se rencontrent, il m'attend juste à côté de l'ordi, et mon billet devrait être en ligne dans deux jours... Mes biblis ne l'avaient pas et j'ai craqué pour un d'occas.
Écrit par : kathel | 13/02/2012
Bon alors, je m'explique, je me suis crue chez Aifelle et ai voulu faire machine arrière pour corriger, d'où les deux commentaires... trois maintenant ! (bon, je me réveille et je continue mon petit tour matinal)
Écrit par : kathel | 13/02/2012
Mouais, il est à la bibli ... toujours emprunté...
Écrit par : keisha | 13/02/2012
c'est ça on en sort un peu assommé...
Écrit par : lucie | 13/02/2012
Ben moi je ne l'ai pas lu... A voir...
Écrit par : Hélène | 13/02/2012
Je retrouve tout à fait mes impressions dans ton "il faut qu'on parle de nos fils", je me souviens y avoir pensé aussi...
Écrit par : Brize | 13/02/2012
Clara, Lucie, oui, on ne l'oublie pas facilement.
Keisha, une malédiction pèserait-elle sur ce livre ? :))
Hélène, à tenter ,e médiathèque avec beaucoup de chance:)
Brize, en commençant , j'ai bientôt eu à l'esprit le livre de lionel Shriver.
Écrit par : cathulu | 13/02/2012
Il faut que je le lise, je vais le suggérer à ma bibli !
Écrit par : Anne | 13/02/2012
Sonné, c'est bien le mot ! j'ai adoré !
Écrit par : Liliba | 18/02/2012
Les commentaires sont fermés.