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« Si j'avais un perroquet je l'appellerais Jean-Guy parce que que Coco c'est déjà pris | Page d'accueil | Défaillances »

14/02/2018

Dans les angles morts

"Frances était la seule femme de la famille de Catherine à avoir poursuivi une carrière et dont la vie n'avait pas été assujettie aux besoins et aux intérêts des autres."

Catherine, George Clare et leur adorable petite Franny ont emménagé , pour une bouchée de pain , dans une ancienne  ferme laitière d'une  bourgade peu à peu envahie par les New-yorkais en mal de week-end. Ce que George a omis de préciser à sa femme est que leur demeure a été le théâtre d'événements dramatiques.
Huit mois, plus tard, Catherine est retrouvée assassinée dans sa chambre. Le shériff soupçonne aussitôt le mari , mais ce dernier ne sera pas inquiété.elizabeth brundage
Commencé par le meurtre de Catherine, le roman remonte le temps et peu à peu se dévoile une réalité très différente de ce que voulait bien bien montrer les Clare. En parallèle se déroule aussi en quelques épisodes significatifs, la vie des précédents occupants, les Hale, dont les fils vivent encore à Chosen. Passé et présent s'entremêlent dans ce roman polyphonique qui fait aussi la part belle à la maison, personnifiée de manière très efficace, qui fait monter l’intensité dramatique
Petit à petit les convictions se forgent et l’intensité dramatique n'est plus de voir identifier le coupable mais de savoir comment procéder pour que justice soit enfin rendue.
Dans les angles morts est un roman parfaitement construit,  tout en tension, qui donne chair à tous ses personnages, qu'ils soient universitaires ou simples habitants de cette bourgade campagnarde. Elizabeth Brundage nous gratifie de magnifiques portraits de femmes, femmes qui, dans ces années 70, sont tiraillées entre les modèles résignés que leur inculquent leurs mères et le vent de liberté qui se donne aussi à voir.
Le style est magnifique, les marque-pages qui le constellent en témoignent- créant l'émotion, sans jamais tomber dans le pathos car l'auteure maîtrise l'art de l'ellipse sans pour autant perdre son lecteur. à dévorer et savourer ! Et zou sur l'étagère des indispensables !

 Lu dans le cadre du grand prix des lectrices de Elle.

Éditions Quai Voltaire (qui ont troqué leur couverture pervenche contre un marron beaucoup plus inquiétant) 2018. Magnifiquement traduit de l'américain par Cécile Arnaud.

Commentaires

Vile tentatrice je tourne autour à chaque fois. Non résistance

Écrit par : ptitlapin | 14/02/2018

Il me tente énormément car je le vois beaucoup sur la blogosphère avec des critiques très positives ...

Écrit par : Mimi21 | 14/02/2018

La couverture est moins belle, c'est vrai. Mais le contenu est alléchant, je note.

Écrit par : Aifelle | 14/02/2018

Tu nous intrigues !!

Écrit par : Hélène | 14/02/2018

Me voilà tentée.

Écrit par : Alex-Mot-à-Mots | 15/02/2018

Bonsoir Cathulu, tu m'as convaincue de lire ce roman que j'ai aperçu sur un présentoir dans une librairie. Cela m'a l'air bien et tu le confirmes. Bonne soirée.

Écrit par : dasola | 15/02/2018

à toutes: régalez-vous !:)

Écrit par : cathulu | 18/02/2018

Je suis aussi tentée.

Écrit par : lewerentz | 20/02/2018

Les commentaires sont fermés.