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22/07/2006

Dernières nouvelles

collecJe n'ai toujours pas trouvé Senso mais c'est pas grave car Laure
vient de m'envoyer un courriel (juste avant d'aller au boulot, c'est très gentil à elle, surtout quand on bosse le samedi...) m'indiquant que la nouvelle de Gavalda est trop courte et le reste du magazine peu intéressant.
En outre, en me traînant dans  la Ville, cherchant à éviter le soleil ,j'ai découvert une rue dont le nom m'a paru à la fois étonnant et poétique: Rue du profond sens.
Le soir , en feuilletant le bulletin de la Petite Ville, je découvris, au détour d'un article, la Voie dolente.
A partir de deux, c'est une collection. Dorénavant, je collectionne les noms de rue bizarres et poétiques.
Bien sûr, vous pouvez m'aider, n'hésitez pas .

Petit bonheur...

tibulleHier, j'ai pu sortir par la porte d'entrée (enfin de sortie, tout dépend du point de vue).
Cela n'a l'air de rien mais quand on a une maison en chantier c'est appréciable, croyez-moi. J'en étais au point où je me demandais si je n'allais pas devoir sortir par la fenêtre de ma chambre, en nouant des draps. Pour descendre, passe encore, mais remonter, dur,dur...
Explications: entrée (la pièce) rendue inaccessible car en temps normal c'est l'antre de la  Bête, alias Toby-chien (c'est un pseudo, il veut préserver son intimité. Son père est passé à la télé (bon, d'accord, c'était dans feu "C'est mon choix") mais il est resté très simple. Le thème de l'émission ? Je vis avec un animal bizarre. Sans commentaire. Merci). Comme je voulais préserver l'intégrité physique et olfactive des électriciens au moins jusqu'à ce qu'ils aient terminé leur travail, j'avais exilé l'animal dans le salon et fermé à clé la porte de séparation. Intégrité olfactive ? Késaco ? Toby-chien, ça fait partie des caractéristiques des bouledogues français (mais avec les nouvelles croquettes, ça va mieux merci, on peut l'emmener en voiture) émet des flatulences quil est le seul à pouvoir supporter.
J'espérais bien sûr passer par la porte de la cuisine.Impossible: un magnifique tas de je ne sais quoi qui allait se transformer en chape pour la salle de bains la rendait impraticable. 
J'ai de la ressource, normal: je suis une femme. J'ai donc fait faire quelques tours de valse à mes grosses plantes(montées sur roulettes) qui buvaient avidement la lumière à défaut d'autre chose car j'ai tendance (vilaine que je suis )à oublier des les arroser, j'ai dégagé la porte -fenêtre et hop, dehors.
Il me restait juste à me faufiler entre les rosiers d'un côté et des grilles longues et étroites  rouillées et hérissées, les pointes en l'air "oubliées" de l'autre côté.
Mon Homme est un ami d'enfance du chef de chantier et il sait que je ne suis pas à jour pour mes vaccinations. ceci expliquerait-il cela ?
Arrête d'être parano Cathulu et file à La Grande Ville chercher Senso que tu n'as toujours pas trouvé.

21/07/2006

Oubli

marquepage7/Tous les marque-pages que j’ai acheté ayant mystérieusement disparu, j’improvise donc avec ce que j’ai sous la main : encart publicitaire, échantillons trouvés dans les magazines, notice de médicaments, livre plus fin dans le pire des cas.

Merci à Hélène d'avoir signalé mon oubli, je ne suis pas la reine du copier/coller...

Coïncidence

whoBon, ce fichu serveur ne daignant pas fonctionner, je vais procéder autrement : enregistrer tout ça sous Word et ensuite copier/coller.

Vous n’allez pas le croire mais , hier matin j’ai relu Les choses de la vie d’une femme,(cf La postière bionique) et en fin d’après-midi, j’avais sur mon blog un commentaire très gentil de son auteure, Françoize Boucher ! J’avais le sourire jusqu’aux oreilles et ça m’a donné la pêche toute la soirée (et encore ce matin) malgré la canicule.

En plus, elle me posait une vaste question : Who are you ?

Je n’allais pas faire une bio factuelle, style petite annonce « rencontre » parce que de toutes façons je ne suis pas blonde à forte poitrine… J’ai cogité une bonne partie de la nuit.

Comme plein de questionnaires se promènent de blog en blog et que je serais bien incapable d’y répondre, j ai décidé de créer le mien. Bien sûr, il sera axé autour des livres.

 

1/Quel est le titre du premier livre que vous avez lu ?

2/Quel est le grand classique que vous n’êtes jamais arrivé à lire jusqu’au bout ?

3/ Quelles sont vos héroïnes de roman favorites ?

4/Quels sont les livres ou les auteurs qui vous ont aidé à vous structurer ?

5/Quel livre avez-vous eu envie de jeter par la fenêtre ?

6/Quel livre regrettez-vous de ne pas avoir écrit ?

7/Qu’utilisez-vous comme marque-page ?

 

1/ Le secret de Calinou.  C’était mon premier « bibliothèque rose ». Je l’ai relu très souvent.

Je me souviens encore de l’histoire et de la personne qui me l’avait offert mais plus de l’auteur.

 

2/Je n’ai pas honte de dire qu’il y en a plusieurs. J’ai pourtant utilisé différentes stratégies pour en venir à bout mais en vain.

Sachant que je risquais d’avoir des difficultés à trouver des livres en Côte d’Ivoire, histoire de me forcer la main, j’avais emporté L’homme sans qualités de Musil. Pas pu dépasser la moitié du premier tome. Je suis allée jusqu’au troisième tome de La Recherche de Proust que d’aucuns affirment relire chaque été. C’est bizarre tout le monde relit Proust, y a pourtant bien un moment où ils ont dû le lire (en maternelle sans doute). L’éducation sentimentale m’est aussi tombé des mains…

 

3/Fifi Brindacier et Fantômette ont montré à l’enfant que j’étais qu’être une fille ce n’éatit pas seulement ressembler aux Petites filles modèles.

Dans un autre genre, j’admire Betty de 37°2 le matin de Djian. Elle va jusqu’au bout…

J’aime aussi les héroïnes si délicieusement incorrectes de Mary Wesley.

 

4/ Doris Lessing, Virginia Woolf (autant leur vie que leur œuvre), Marguerite Duras (sur qui j’ai travaillé), Peter Handke (La femme gauchère)  et plein d’autres qui ne me viennent pas à l’esprit ou qui l’ont fait qans que je m’en rende compte.

 

5/ Bleu comme l’enfer de Djian (trop de violence gratuite) et Lettre à mon chien  de François Nourissier pour tromperie sur la marchandise. Je m’attendais à un texte un peu dans l’esprit de Colette (l’ écrivaine, pas le magasin) et je n’ai trouvé que nombrilisme exacerbé.

 

6/Sans hésiter un recueil de poèmes : Baltiques de Tomas Tranströmer car régulièrement en le lisant , je me dis «  C’est ça, c’est exactement ça », on est partagé entre l’agacement de ne pas y être arrivé soi même et l’admiration pour la justesse des mots.

 

20/07/2006

choc !

Chère Delph234,

Pour satisfaire( partiellement) ta curiosité et la mienne par la même occasion, au péril de ma vie, j'ai grimpé à l'échelle (escalier pas encore commandé), pour aller voir ma fameuse baignoire.
Hein !!, me suis-je exclamée au risque d'être dénoncée par Toby-chien (qui m'attendait en bas) à  la maîtresse.
Je savais que l'extérieur de la baignoire devrait être peint (vu le prix, ils pourraient nous demander notre couleur favorite) mais de là à avoir une baignoire noire (intérieur et pieds de lion blancs quand même )...
Il va falloir d'urgence que demain, bravant la canicule, j'aille chez Le roi et son Magicien pour faire disparaître cette couleur qui n'en n'est pas une  d'ailleurs. Sans quoi, j'aurai l'impression d'être Sarah Bernhart dans son cercueil !
J'avais noté quelque part dans un carnet un proverbe russe, je crois, qui disait en gros qu'il fallait se méfier des souhaits qui se réalisent. Dont acte.

Elle est arrivée, ellest arrivée...

18 ans que je l'attends (je suis tenace, non, ? !), et elle est là, encore emballée, bien protégée. En plus, y avait six costauds jeunes et musclés ( ce qui ne gâte rien) pour la monter à l'étage. 167 kilos pour la monstresse qui va bientôt m'engloutir. Je n'ai plus qu'à attendre qu'elle soit dignement installée sur ses pieds griffus pour aller la caresser.Promis, juré, quand les gamins (et l'appareil photo qu'ils ont embarqué) seront de retour, vous la verrez ma baignoire.
Je sais, c'est pas écolo en ces temps de sécheresse mais y aura aussi une douche et en cas de coupure d'eau (j'ai connu ça en Côte d'Ivoire), elle pourra servir à stocker de l'eau. Croyez-moi, quand vous vous lavez les cheveux sous la douche, que votre tête est pleine de mousse et que vous voyez le fil d'eau diminuer  puis disparaître...on est bien contente de pouvoir se rincer avec un seau de l'eau stockée dans la baignoire !
Bon, je rigole, je vais prendre des bains de princesse dans ma baignoire, qu'est ce que vous croyez!

19/07/2006

La photo, la photo, la photo...

Un même événement raconté par ses différents protagonistes, la lecture du texte de Clarabel sur La trilogie du jardin d'hiver m'a fait penser au texte de Marie Desplechin: La photo.
Ici, c'est la même photographie qui est commentée par tous les personnages qui gravitent autour de cette photo . Chacun nous livre son analyse du cliché, nous renseigne sur les rapports qu'il entretient (ou pas ) avec les autres protagonistes et nous livre, en creux, un autoportrait.
De texte en texte, s'éclairent les liens secrets ou ténus qui existent entre chacun d'eux et les objets que l'on retrouve aussi (sans oublier l'arbre) contribuent à assurer l'unité du roman choral.
Comme dans Sans moi , l'auteur confronte des gens de milieux très différents (artistes, avocat, gens de milieux plus modestes), mais les plus riches humainement parlant ne sont pas forcément ceux qui se tiennent au premier plan de la photo...
La sructure du texte est donc intéressante (j'aime qu'un livre soit "charpenté") mais le style attachant et sensible de Marie Desplechin contribue aussi à ce que nous terminions ce texte court à regrets.

treizième message

mariedeplechinJe ne suis pas superstitieuse mais là, je commence à douter du chiffre treize, car c'est la quatrième fois que j'essaie de vous parler de La photo De Marie Desplechin. (Un petit clin d'oeil à Delphine grâce à qui je sais maintenant insérer un lien dans une note, c'est vraiment gentil de m'avoir aidée !).Pendant que j'y pense, il existe dans la série Mon écrivain préféré que l'on trouve parfois gratuitement chez les libraires ou dans les médiathèques un volume consacré à Marie Desplechin où l'on voit que la personne est aussi attachante que ses livres. Pour briser la "malédiction du 13", je stoppe là pour ce matin, on verra si j'arriverai à développer La photo
cet après-midi.

18/07/2006

perle noire...

ruthDans la série des nouvelles accompagnant Elle:Voleurs de Ruth Rendell . D'elle, j'avais lu L'analphabète (adapté au ciné par Claude Chabrol) et j'avais aimé l'aspect très "fouillé" de la psychologie des personnages.
C'est le cas aussi pour cette nouvelle inédite qui met très rapidement le lecteur mal à l'aise car Dame Rendell appuie toujours là où ça fait mal. De ce thème  classique du voleur volé, elle tire une histoire très originale car le motif de la voleuse maladive n'est pas l'appât du gain mais la vengeance.
Incapable de supporter les frustrations, Polly vole et détruit à chaque fois un objet cher à celui ou celle qui la rejette. Dans un premier temps , nous sommes "à l'intérieur" de l'héroïne (en focalisation interne, pour jargonner) et ne voyons les faits que de son point de vue. Mais , par petites touches, à travers des remarques que lui font les autres, se dessine un tout autre portrait de celle qui ne semble capable que de revivre son trauma initial. Incapable d'évoluer, elle court toute seule à sa perte et nous en pouvons qu'assister , impuissants même si on a envie de la secouer et de lui conseiller d'agir autrement, à la catastrophe quelle a elle même contribué à mettre en place.
Rendell est implacable et ne laisse aucune porte de sortie à Polly dont elle fouille avec opiniâtreté les aspects les plus noirs.

Pour plus de légèreté, on peut s'amuser à deviner quel est le profil psy du couple de Polly et Alex (son amoureux patient ) grâce au test de  Elle...

17/07/2006

petit rituel estival

L'été commence vraiment quand Elle nous fait "cadeau" de nouvelles d'écrivains. je n'achète pas tous lesminette numéros , seulement ceux dont je connais ou ai envie de connaître les auteurs.
La nouvelle de la semaine dernière était intitulée Meurtre à Blanckness Road, son auteur: Minette Walters. L'histoire était basée sur un fait divers du début du XXème siècle. Et se basant sur la psychologie des "héros " réels, l'auteur nous propose une explication de ce meurtre campagnard.
L'atmosphère est bien rendue, mais Minette Walters me semble plus à l'aise dans ses romans; Elle a besoin de plus d'espace et de personnages moins falots que ce couple bancal auquel on ne s'attache pas.
A l'inverse, Sylvie Granotier excelle dans le format court. En témoigne fenêtre sur rue, une nouvelle extraite de son dernier recueil qui vient de sortir en poche. On arrive à peine à tourner les pages tant le climat est ici oppressant et l'horizon bouché. Un couple tout aussi falot que celui de Walters mais une situation contemporaine et un "accident" insupportable: un bébé qui passe par la fenêtre. Des policiers un rien désabusés enquêtent: "Daphné et Tonio étaient partis sur les lieux pour une intervention de routine, cellule de dégrisement à la clé et refus de porter plainte à l'arrivée, en dépit des sages conseils des policiers qui en avient assez de retrouver des cadavres de femmes définitivement muettes pour l'avoir trop été de leur vivant." Avec ce presque rien, Sylvie Granotier construit une mécanique précise et angoissante, efficace et ciselée.