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13/11/2006

Comment concilier érudition et gourmandise, goûtez-moi ça !

Au menu, 16 recettes (2 de plus que dans l'édition originale, veinardes que nous sommes!) écrites chacune à la manière d'un(e) grand(e) écrivain'e) de la littérature mondiale.9782080690401
Nous pourrons ainsi déguster la soupe de Kafka qui donne son titre au recueil, enchaîner avec l'agneau à la sauce à l'aneth de Raymond Chandler et terminer par le clafoutis grand-mère à la Virginia Woolf.
Chacun de ses pastiches se tient à la limite de l'exercice d'admiration mais ne tourne jamais au jeu de massacre. L'auteur, Marck Crick, avec un humour tout britannique, a su se glisser dans la peau de chacun de ces écrivains et nous en donne ainsi un aperçu plus apéritif qu'indigeste.
Point n'est besoin de connaître chacun des auteurs présentés, au contraire, comme dans un mezze, libre à nous d'aller ensuite découvrir plus à fond l'auteur "picoré".
Il faut noter que chacun des texte a été traduit en français par des spécialistes français des auteurs imités (Geneviève brisac a ainsi traduit le texte "de" Jane Austen), ce qui garantit la fidélité à l'esprit et au style.
J'ai eu le sourire au lèvres en piochant dans ce recueil par ailleurs illustré par Marck Crick, auteur multitalentueux quui n'hésite pas à citer les auteurs imités donnant sur leur avis en 4 ème de couv' sur La soupe de Kafka : "Qu'il pourrisse en  enfer !" Graham Greene.
Nous avons même droit à la photo d'un  Marck Crick, qui sans doute pour accentuer la ressemblance avec les tops modéles dont il a le physique, fait la tronche.
Dernière précision, les recettes sont tout à fait réalisables, si l'on se donne la peine de les "dégraisser" de leur littérature...

12/11/2006

Bloguer , dit-elle

Trouvé chez Cuné, un petit questionnaire...images

Depuis quand blogues-tu ?
Depuis juillet 2006.Nous ne partions pas en vacances, je me promenais sur les blogs depuis mai ou juin, alors pourquoi pas se lancer...

Comment t'es venu le nom de ton blog ?
En quelques secondes, l'inspiration de l'urgence...ma fille qui s'est occupée  de l'apect technique me pressait.Evidemment c'est la contraction de mon prénom et d'un verbe que j'aime beaucoup . Ce nouveau prénom me convient très bien car il est interrogatif et ouvert.

Si tu pouvais changer, ce serait quoi ?

J'aimerais arriver à mieux exprimer mes émotions.Etre plus nuancée parfois et surtout arriver à faire partager mon enthousiasme  avec conviction.

Pourquoi te mettre à bloguer ?

J'aime écrire mais je n'avais pas trouvé de destinataire. Le prof de littérature qui m'a le plus apporté me disait toujours qu'on écrit pour quelqu'un. Il m'a fallu du temps pour l'admettre.

Tes parents sont au courant ?

J'ai passé l' âge de demander leur permission ! :) Mais non, ils ne le savent pas. Dans ma belle famille quelques uns sont au courant mais ils s'en moquent un peu (beaucoup). Il n'y a pas grand monde autour de moi qui soit intéressé par la littérature ou du moins ait envie de lire des articles sur elle. Mes amis passent me voir sur le blog et ça me fait plaisir, c'est l'essentiel.

Quels sont tes trois blogs préférés?

Ayant répondu un jour avec franchise à une question de ce type et ayant causé beaucoup de peine, je demande un joker.

N'est-ce pas un peu facile de dégoiser sous couvert d'anonymat ?
D'abord, nous ne dégoisons pas . Ensuite, nous faisons partager nos coups de coeurs et nos coups de griffe . Personne n'est obligé de nous lire et le débat est toujours le bienvenu si chacun reste correct ce qui me semble être le cas  sur les  blogs littéraires où le climat me semble nettement plus jovial que dans d'autres...

Aimes-tu les gens qui bloguent ?
Pas tous bien sûr, je me sens davantage d'affinités avec certains auteurs de blogs qu'avec d'autres mais ce n'est pas pour autant que je me permets des commentaires désobligeants.
En tout cas, Delphine, Laure , Cuné et Clarabel m'ont facilité l'entrée dans la blogosphère avec beaucoup de gentillesse et je les en remercie.

Qu'est ce que le blog a changé ?

Pour l'instant, je prends du plaisir à écrire, à partager mes lectures (au sens propre et au sens figuré),à essayer de faire sourire... ça fait fonctionner mes neurones qui étaient plutôt grippés :).

Que n'aimes-tu pas dans le blog ?

Les billets trop longs fatiguent mes yeux...c'est pourquoi je m'efforce d'aller à l'essentiel.

J'ai lamentablement séché pour la dernière question ...



11/11/2006

J'aurais aimé aimer...

Dans France récit d'une enfance Zahia Rahmani, née en Algérie en 1962 , croise les récits de sa mère et les siens.
La 4ème de couverture de ce livre paru aux éditions Sabine Wespiesser , l'émission de radio où l'auteure avait parlé avec sensibilité de son enfance française, de ses relations difficiles avec un père harki , de son accès à la culture comme libération, tout cela m'avait donné envie de lire ce récit.9782848050454
Déception. Je suis restée totalement extérieure au livre qui alterne phrases courtes et simples, et longues envolée lyriques. Pire encore, Zahia Rahmani n'a jamais réussi à me toucher et je suis restée totalement hermétique à ses reflexions sociologiques, empêtrée que j'étais dans ses métaphore imcompréhensibles. Le temps m'a paru long et il m'a fallu tenir bon pour venir à bout de ce récit qui avait pourtanttout pour me plaire.

10/11/2006

J'en suis encore toute étourdie...

Ne comptez  pas  sur moi pour vous résumer Fergus d'Adrienne Miller, un roman foisonnant, rempli de personnages excentriques, égocentriques, avides d'attirer l'attention, le tout gravitant dans le milieu de l'art aux Etats-Unis( Je préfère vous laisser découvrir cette histoire éclatée pour que vous vous laissiez surprendre...).9782226173409
Plusieurs narrateurs, qui changent tout le temps, ce qui est au début un peu déroutant, une histoire de manipulation et de guerre des sexes, une histoire surtout montrant la vanité des apparences dans le monde artistique.
J'ai d'abord beaucoup aimé le style de l'auteure, ses formules qui font mouche, mais au deux tiers du livre, j'ai commencé à m'essouffler et à être agacée par les personnages,plus maladroits les uns que les autres dans leur relations avec autrui.
J'aurais aimé aussi avoir quelques explications concernant les allusions aux personnages de l'actualité états-unienne, quelques notes en bas de page n'auraient pas été superflues.
Bilan mitigé donc pour ce roman dont je ne connaissais rien et que seuls quelques "sondages" dans les 660 pages qui le composent m'avaient donné envie de le lire...

09/11/2006

Pour vous broyer le coeur...

Aujourd'hui sort en édition de poche le premier roman de Kate Moses, Froidure !  Bonheur pour ceux et celles qui n'ont pas encore eu la chance de découvrir ce texte superbe pas follement gai, il faut bien le reconnaître mais d'une beauté sans pareille.
Même si vous n'avez jamais lu de poèmes ou de romans de Sylvia Plath, peu importe, vous n'avez pas besoin de connaître sa vie pour aimer cette femme exigente dans son art et dans sa vie.images
Dans une note en postface l'auteur nous explique sa méthode de travail, basée sur les derniers poèmes de Sylvia Plath et sur de nombreuses sources, ce qui prouve la rigueur de son travail et le respect qu'elle voue à l'oeuvre de Plath, mais franchement, tout ce travail de recherche ne se sent pas du tout, tant le texte est fluide.
Froidure peut se lire comme le roman d'une femme solitaire qui se débat pour survivre après une rupture dans un pays qui n'est pas le sien, à l'approche de Noël, fête qu'elle prépare pour ses deux petits , tout en écrivant ses derniers poèmes.
En contrepoint, des retours en arrière dans la campagne anglaise , le temps du bonheur (de superbes descriptions ) avec Ted, poète lui aussi,qui trahira Sylvia...
Sylvia coud, Sylvia nettoie, Sylvia se débat et, épuisée, Sylvia écrit ...
Pas de mélo, tout est en retenue, et l'américaine Kate Moses mériterait d'être inclue dans le club des romancières anglaises.

08/11/2006

Un petit chef d'oeuvre...

Vous me connaissez, je n'emploie pas ce qualificatif à la légère mais Azur et Asmar le mérite vraiment .
Nous sommes allés le voir en famille, traînant un peu la patte, il est vrai , mais entraînés par un Ferdinand enthousiaste: "C'est le même auteur que Kirikou !"(à savoir Michel Ocelot).
C'est vrai qu'on retrouve la même qualité graphique ,l'auteur visiblement ne considère pas le public enfantin comme quantité négligeable. Les couleurs sont chatoyantes et si on regarde bien , il y a même un bébé qui ressemble au héros africain, petit mais malin...
Le film peine un peu à démarrer mais une fois l'action véritablement lancée, les péripéties s'enchaînent pour le plus grand plaisir de la salle  enthousiaste. On est tellement pris par l'action et la musique qu'on en oublie même que la moitié des dialogues est en arabe. Pas de sous-titres inutiles, le conteste nous aide à comprendre sans problème.
Ces deux frères de lait(l'un européen, l'autre né de l'autre côté de la mer) que la vie va séparer puis réunir ,vont devenir rivaux  pour délivrer une belle jeune fille. Schéma classique donc mais ils évoluent dans un pays arabe où se cotoient la mosquée, l'église et la synagogue et où les femmes arabes jouent un rôle important...
Le film véhicule donc un message de réconciliation entre les nations et d elutte contre les supersistions.
Preuve de l'enthousiasme de Ferdinand : il voudrait déjà posséder le DVD...

07/11/2006

"Presse papier empli de mémoire" Régine Detambel

En cinquante "gravures" , qui sont autant de petits textes,travaillés "au tour", Régine Detambel évoque les Graveurs d'enfance qui composent ce qu'on pourrait appeler familièrement le matériel scolaire.9782070420018
Avec elle, ils prennent évidemment une toute autre dimension et dépassent la nostalgie qu'ils pourraient évoquer.
Ses métaphores sont justes et efficaces, son style précis et nerveux, ses textes ont l'air simples à écrire mais c'est justement cela qui fait leur beauté, quand le travail d'écriture n'est pas apparent.
L'écriture fluide de Régine Detambel est si contagieuse que vous pourrez même vous risquer à lui emboîter le pas...

06/11/2006

Un nouveau blog !

Je viens d'apprendre par Malaurie l'apparition d'un nouveau blog bucolique et littéraire : le génépi et l'argousier. Késaco ? Allez-y !

JF.partagerait appartement.

Le problème du logement ne semble toujours pas résolu à New-York puique l'héroïne de Symptomatique se retrouve dans la même situation que celle de John Lutz quelques années auparavant: après une rupture, elle doit se chercher un appartement.
Le roman de Lutz était un polar (adapté au cinéma par Barbet Schroeder) qui jouait sur les troubles de la personnalité de la colocataire de l'héroïne.9782864245872
Danzy Senna, elle, plus que sur l'amitié "forcée" qui va être imposée à la narratrice, insiste davantage sur la difficulté pour les métisses à trouver leur place dans la société.
"Moitié-moitié", "mules", tels sont les qualificatifs qui leur sont accolés. Les Blancs ne demandent jamais à l'héroïne si elle est noire, mais ils n'hésitent pas à faire des blagues racistes devant elle, et comme par hasard, nous découvrirons que le premier vrai reportage qui lui sera confié concerne un Noir.
Les  Noirs, eux, posent franchement la question et il faut noter que c'est en fonction de son comportement qu'une personne métisse sera estimée blanche ou noire...
Le style de ce roman est très fluide, la lecture en est aisée mais un peu plus de "mordant " aurait été nécessaire  pour relever "la sauce"...

La critique de Cuné

05/11/2006

Trop aimable !

Régulièrement sur mon blog viennent se perdre des Etats-Uniens. Je m'en étonnais jusqu'au jour où ayant tapé "cathulu" sur Gogol 1er celui-ci m'a conseillé d'essayer avec cette orthographe : "Chtullu".
Je n'ai que de vagues notions de fantasy mais il me semble bien qu'il doit y avoir un mythe de Chtullu qui existe.
Les Etats-Uniens persévèrent et continuent à venir "chez moi", ce qui est très bon pour mes statistiques, merci.
Mis ils ne se contentent plus de me lire, ils m'envoient des messages. Ainsi, il y a deux jours ai-je reçu cette injonction:
" YOU DON'T NEED TO BE UGLY!"
Damned, qui a branché une webcam chez moi ? !
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