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04/11/2006

AVISSSS A LA POPULATION !!!

Me promenant de blog en blog, allant visiter les favoris de chacune, j 'ai lu quelque part (mais où ? voilà le problème) que quelqu'une se plaignait des embouteillages de la région toulousaine (je suis précise, n'est ce pas ? !).J'aimerais retrouver l'adresse de ce blog.Pouvez-vous m'aider ? !images

Merci d'avance.

Non dits.

La guerre est très utile aux psychopathes car leurs exactions peuvent facilement être imputées à d'autres. Une correspondante de guerre,  Connie Burns, établit néanmoins un lien entre des crimes sexuels commis dans différents pays et la présence récurrente d'un mercenaire britannique.
Celui-ci l'enlèvera en Irak pendant trois jours . Refusant de communiquer sur cet enlèvement, refusant de montrer sa souffrance, la journaliste sera même soupçonnée d'avoir organisé son rapt...Elle se réfugie dans un petit village anglais, dans une maison qui se révèle à l'usage mal commode et isolée. Evidemment, le lecteur se doute bien que le psychopathe va réapparaître. 9782221105948
Mais, ce qui est intéressant dans Les démons de Barton House n'est pas le suspense qui ,à chaque fois, est sciemment désamorcé ,mais l'exploration psychologique des personnages. Minette Walters peint avec sensibilité ses personnages féminins, femmes  humiliées mais qui sauront relever la tête et affronter le pire. Elle ne s'attarde jamais avec délectation sur ce qu'a subi Connie durant ces trois jours, ne donnant que des bribes d'informations.
Par contre, une révélation concernant les propriétaires de Barton House, arrivant au dernier tiers du livre, m'a paru un peu "parachutée", même si le thème abordé est intéressant.
La fin du roman ,toute en non-dits , est un pur régal ...
 

03/11/2006

lettre aux impôts

Chère Madame R.,

    Votre lettre de relance m'a prouvé que l'adminstration fiscale avait le sens de l'humour ,ce dont je doutais un peu, je dois bien l'avouer.
  En effet, je n'ai pas souvenir d'avoir jamais reçu de vos nouvelles mais bon, n'ergotons pas, je vous laisse le bénéfice du doute : votre premier courrier est peut être resté coincé entre deux factures,  devis ou catalogues, dans le dossier "Maison" qui se gonfle au fur et à mesure que mon compte en banque se dégonfle...
Vous m'annoncez qu'au "sens fiscal" mes travaux sont terminés. J'en suis fort aise, croyez le bien car à mon sens à moi, ils ne le sont toujours pas mais le manque de placos, de parquets et d'escalier ne sont sûrement pour vous que broutilles .
    Peut être espérez-vous une invitation à une quelconque pendaison de crémaillère ? S'il devait y avoir pendaison, ce ne serait pas celle de la crémaillère, soyez en sûre.
En effet, dans ma grande naïvete, j'avais vaguement formé le  projet d'inviter à un pot les différents protagonistes ayant peu ou prou participé à la construction de l'extension, me disant que ce devait être frustant de ne jamais voir terminé le travail auquel on avait pris part.
J'ai progressivement rayé de cette liste:
-ceux qui ne sont jamais venus aux jours et heures convenus;
-ceux qui sont venus quand on ne les attendait plus et de préférence à 7 h 30 mais ne commençaient le travail qu'une demi-heure plus tard (méditaient-ils dans leur camionnette ? );
-ceux qui, faisant fi de la précision que la fumée nous incommodait, fumaient DANS la maison;
-ceux qui fumaient dehors (je le sais, j'ai ramassé leurs 54 mégots jetés en dehors des cendriers mis à leur disposition);
-ceux qui ont balancé des planches hérissées de clous sur des plantes inoffensives;
-ceux qui ont joué les jesaistoutfairemieuxquelesautres et ont saboté le travail voire carrément quitté leur poste;
-ceux qui ont pollué notre espace sonore et olfactif;
-ceux qui ne savaient pas lire le panneau"chantier interdit au public" ;
-ceux qui...
j'en passe et des pires.

    Par contre, vous nous demandez de répondre "dans les meilleurs délais", formule dont j'arrive après un an de travaux à décrypter totalement le sens, à savoir :"aux calendes grecques", croyez bien , chère madame, que je vais m'y employer avec zèle.

    Je vous quitte car je vais de ce pas quérir un exorciste.

    Salutations etc.

    Cathulu   

02/11/2006

Un pur moment de poésie...

Non, ne fuyez pas !  "Poésie" n'est pas un mot synonyme d'ennui ou de récitation péniblement apprise !
Par Gambadou qui avait gentiment laissé un commentaire, j'ai découvert  Neige de Maxence Fermine.9782020385800
Grâce lui soit rendue car ce texte très court, à mi-chemin entre le conte et la poésie est une petite merveille qui se lit d'une traite et qui se relit par plaisir de savourer cette histoire très simple et ce style lumineux.
Dans ce premier roman Maxence Fermine nous épargne les règlements de compte qui semblent inhérents à  cet exercice et c'est tant mieux.
L'histoire de cet apprenti poète japonais qui va apprendre l'art des couleurs auprès de Soseki, un maître des haïkus, n'a l'air de rien mais c'est un récit d'apprentissage des plus simples et des plus beaux.
Un texte éblouissant .

01/11/2006

Avouons !

Dans la nouvelle "les mères des autres " (très drôle et émouvante à la fois) , extraite du recueil Passe me voir un de ces jours, (Erika Krouse ), la narratrice parle de la mère d'un des ses amoureux en disant : "S'il y avait un chien dans un film, c'était un bon film".9782912517296
Sans être aussi extrémiste, y a-t-il des mots ou des couvertures de livres dont vous savez instantanément qu'ils vont déclencher l'envie de lire ?
J'ai pensé à cela en lisant la phrase mise en exergue (après être passée à la caisse, je tiens à le signaler !) :))sur la 4ème de couv' de Mes plus beaux souvenirs de Stewart O'Nan (qui vient de sortir en format poche et dont Cuné avait dit le plus grand bien ici, ce qui m'avait décidée à faire grimper ma PAL ): "Ce serait la dernière fois qu'elle ferait le voyage là-bas, la dernière fois qu'elle verrait le cottage".9782757801925
Le cottage
, voilà un de ces mots magiques pour moi. J'ai même acheté un bouquin sentimental dont le titre contenait ce terme. J'ai un bouquin de déco qui trône sur mon étagère :le style cottage.
Pourquoi ce mot a-t-il tant de pouvoir sur moi, mystère...
Là, je vois Cuné, Clarabel, Laure, Tamara, Allie et toutes les autres qui s'arrachent les cheveux en hurlant : "A quoi ça sert que je me casse la tête à écrire de belles critiques si c'est pour me faire doubler par un malheureux mot ? !!".
Z'inquiétez pas les filles, ce qui me décide dans mes lectures , ce sont d'abord vos avis éclairés , mais une petite lecture d'impulsion n'a jamais fait de mal !
Bon, maintenant dites-moi, suis-je une grande malade solitaire ou vous aussi vous craquez de manière irraisonnée ?