12/01/2010
Tom petit Tom tout petit homme Tom
Jos est devenue mère à 13 ans, un peu beaucoup parce que les hommes ne peuvent détacher les yeux de sa poitrine format 100 D, sans déconner comme elle a l'habitude d'ajouter. Pas question cependant que son fils, qu'elle élève tant bien que mal dans un mobile home l'appelle maman ! Plus bourrue, ronchon, grande gueule mais aussi tenace qu'elle y a pas ! Alors le petit Tom, pousse vaille que vaille , tantôt maternant sa mère, tantôt pédalant ferme pour se maintenir à la hauteur de la mobylette de Jos qui l'a bientôt distancié...Débrouillard, il prélève des légumes dans le jardin d'un couple anglais complaisant et va bientôt se dénicher une grand-mère adoptive et se rapprocher d'un homme disparu de la vie de sa mère quelques mois avant sa naissance.
Tout cela est évidemment cousu de fil blanc et s'inscrit dans un monde où les méchants montrent les dents mais ne mordent pas. On retrouve ici les thèmes chers à Barbara Constantine, d'ailleurs deux clins d'oeil à ses personnages de Mélie sans mélo établissent une complicité avec le lecteur, mais cette fois-ci pour moi la mayonnaise n'a pas pris. On est à mi-chemin de Beatrix Potter et de Darling de Jean Teulé, l'écriture est grasse, a perdu son pétillement, l'action se traîne et je n'ai vraiment commencé à m'intéresser aux personnages qu'à la page 150. Une gentille bluette très vite oubliée. Dommage.
Tom petit Tom tout petit homme Tom, Barbara Constantine, Calmann-Lévy, 255 pages fades.
Vite, relisez plutôt ceci ou cela, tous deux sortis en poche !
06:00 Publié dans romans français | Lien permanent | Commentaires (21) | Tags : barbara constantine, mère fils, grand-mère adoptée
01/09/2008
Ah mais lis, mais lis vite !
Mélie, soixante-douze ans reçoit pour la première fois pour toutes les vacances sa petite-fille, Clara, clarinette, qui va entrer en Cm2 à la rentrée. En même temps, la vieille dame apprend qu'elle a un souci de santé mais décide de ne pas approfondir pour l'instant et n'ouvre pas l'enveloppe contenant le résultat de ses analyses, bien décidée à profiter de ses vacances au maximum...
Et les vacances seront effectivement inoubliables pour tout le petit monde heut en couleurs qui gravite autour de Mélie, mamie gentiment indigne mais pleine d'amour , non seulement pour sa lignée mais aussi pour un vieux bonhomme qui répare tout ce qu'elle détraque sciemmnt dans sa maison...
Ce livre sent bon les confitures de prunes, l'amour sans mièvrerie sous toutes ses formes , évoqué avec beaucoup de délicatesse et avec tout l'humour et la verve déjà rencontrés dans Allumer le chat*.
Barbara Constantine aurait pu éviter quelques facilités (faire parler des meubles ) mais bon, on lui pardonne car A Mélie, sans mélo est un roman qui donne le sourire, un roman où l'on prend le temps d'observer les bambous pousser ou une araignée tisser sa toile, de quoi prolonger joliment nos vacances !
* annoncé en poche.
06:05 Publié dans romans français | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : humour, tendresse, vacances, à melie sans mélo, barbara constantine