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22/06/2011

Mauvaise pente

"Toute cet étrangeté, et cet amour catastrophique."

Grace Quinn a volontairement écrasé son mari (une pure ordure) , pour mettre fin à une vie de soumission. Elle part rejoindre son fils, Martin, qui fuyant une atmosphère étouffante,  s'était réfugié quelques années auparavant à Dublin.keith ridgway,mèrefils
Là, elle va jouer à cache cache avec un policer compréhensif et ,de rencontre en rencontre, aussi essayer d'échapper à la confusion qui l'habite. Son chemin croisera d'une façon fugitive celui d'une autre très jeune femme que la société irlandaise veut contraindre à subir son destin.keith ridgway,mèrefils
Premier roman paru  en France en 2001, Mauvaise pente est un récit tout en nuances et sensiblité qui nous épargne toute réflexion attendue sur le remords. Grace prend son destin en mains pour la première fois et elle est prête à en payer le prix, si élevé soit-il. Un magnifique portrait de femme qui vient d'être adapté au cinéma sous le titre  Où va la nuit.

Emprunté et lu pour la première fois à sa sortie à la médiathèque, sa relecture m'a laissée tout aussi éblouie !

Mauvaise pente, Keith Ridgway, traduit de l'anglais (Irlande) par Philippe Gerval, phébus 2001, 10/18.

Le film devrait passer par chez moi en juillet, j'ai hâte de voir Yolande Moreau dans ce rôle qui semble fait pour elle !

L'avis de Clara.

Celui de Mirontaine.

keith ridgway,mère fils

12/01/2010

Tom petit Tom tout petit homme Tom

Jos est devenue mère à 13 ans, un peu beaucoup parce que les hommes ne peuvent détacher les yeux de sa poitrine format 100 D, sans déconner comme elle a l'habitude d'ajouter. Pas question cependant que son fils, qu'elle élève tant bien que mal dans un mobile home l'appelle maman ! Plus bourrue, ronchon, grande gueule mais aussi tenace qu'elle y a pas ! Alors le petit Tom, pousse vaille que vaille , tantôt maternant sa mère, tantôt pédalant ferme pour se maintenir à la hauteur de la mobylette de Jos qui l'a bientôt distancié...Débrouillard, il prélève des 41fTtGctIIL._SL500_AA240_.jpglégumes dans le jardin d'un couple anglais complaisant et va bientôt se dénicher une grand-mère adoptive et se rapprocher d'un homme disparu de la vie de sa mère quelques mois avant sa naissance.
Tout cela est évidemment cousu de fil blanc et s'inscrit dans un monde où les méchants montrent les dents mais ne mordent pas. On retrouve ici les thèmes chers à Barbara Constantine, d'ailleurs deux clins d'oeil à ses personnages de Mélie sans mélo établissent une complicité avec le lecteur, mais cette fois-ci pour moi la mayonnaise n'a pas pris. On est à mi-chemin de Beatrix Potter et de Darling de Jean Teulé, l'écriture est grasse,  a perdu son pétillement,  l'action se traîne et je n'ai vraiment commencé à m'intéresser aux personnages qu'à la page 150. Une gentille bluette très vite oubliée. Dommage.

 

Tom petit Tom tout petit homme Tom, Barbara Constantine, Calmann-Lévy, 255 pages fades.

Vite, relisez plutôt ceci ou cela, tous deux sortis en poche !