30/04/2019
Les réponses
"Je m'y habituais, en un sens, à être ce sac de peau plein de problèmes, parce qu'avoir un corps ne vous donne pas nécessairement le droit d'en avoir un en bon état de fonctionnement. Avoir un corps ne semble vous donner aucun droit en vérité."
Couverte de dettes, Mary, qui souffre de différentes pathologies inexpliquées et utilise les services d'un thérapeute onéreux, répond un jour à une petite annonce un peu bizarre.
Sélectionnée, elle va participer à une expérience, à la fois artistique et psychologique, ayant pour objectif de définir les conditions nécessaires pour que l'amour dure.
Au fil des pages, nous découvrirons pourquoi Mary cherche à tout prix à préserver son passé et à protéger son identité, ce qui explique son décalage par rapport à la société new-yorkaise dans laquelle elle évolue.
Un roman fascinant et prenant, dont il ne faut surtout pas éventer l'intrigue, traitant de l'amour, de l'individu et de la notoriété.
Actes Sud 2019. Traduit de l’anglais (E-U) par Myriam Anderson.
De la même autrice: clic.
Un grand merci à Clara !
06:00 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : catherine lacey
05/03/2019
Personne ne disparaît...en poche
"Tout ce que je pouvais dire pour expliquer mes piètres choix c'est que j’avais eu le sentiment général d'avoir besoin de partir, d'avoir besoin d'être la première à partir,le besoin de me barricader contre la vie que tous les autres semblaient vivre, la manière apparemment évidente, intuitive, claire et facile, et facile et claire pour tous ceux qui n’étaient pas moi, pour tous ceux qui se trouvaient de l'autre côté de cet endroit appelé moi."
Sur la seule foi d'une vague invitation, Elyria quitte, sans prévenir qui que ce soit, sa vie apparemment bien lisse de new-yorkaise trentenaire et s'envole pour la Nouvelle -Zélande.
Là, malgré les nombreuses mises en garde, elle choisit de rallier la chambre d'ami proposée, en faisant de l'auto stop. L'occasion de faire de multiples rencontres et de révéler au fur et à mesure de son périple ,tout autant géographique qu'intérieur, les véritables raisons de sa décision.
Une seule voix domine ce premier roman à l'écriture fluide et riche en métaphores. Un seul point de vue, très spécial car Elyria entretient une relation toute particulière à la réalité. Un personnage très attachant qui va se découvrir jusqu'au final un peu verbeux, mais d'une violence psychologique extrême ,qui serre le cœur.
Un coup de cœur ! Et zou sur l'étagère des indispensables, malgré ce petit bémol pour la fin !
Personne ne disparaît, Catherine Lacey, traduit de l'anglais ,( Etats-Unis) par Myriam Anderson,
06:00 Publié dans l'étagère des indispensables, le bon plan de fin de semaine, romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : catherine lacey
22/02/2016
Personne ne disparaît
"Tout ce que je pouvais dire pour expliquer mes piètres choix c'est que j’avais eu le sentiment général d'avoir besoin de partir, d'avoir besoin d'être la première à partir,le besoin de me barricader contre la vie que tous les autres semblaient vivre, la manière apparemment évidente, intuitive, claire et facile, et facile et claire pour tous ceux qui n’étaient pas moi, pour tous ceux qui se trouvaient de l'autre côté de cet endroit appelé moi."
Sur la seule foi d'une vague invitation, Elyria quitte, sans prévenir qui que ce soit, sa vie apparemment bien lisse de new-yorkaise trentenaire et s'envole pour la Nouvelle -Zélande.
Là, malgré les nombreuses mises en garde, elle choisit de rallier la chambre d'ami proposée, en faisant de l'auto stop. L'occasion de faire de multiples rencontres et de révéler au fur et à mesure de son périple ,tout autant géographique qu'intérieur, les véritables raisons de sa décision.
Une seule voix domine ce premier roman à l'écriture fluide et riche en métaphores. Un seul point de vue, très spécial car Elyria entretient une relation toute particulière à la réalité. Un personnage très attachant qui va se découvrir jusqu'au final un peu verbeux, mais d'une violence psychologique extrême ,qui serre le cœur.
Un coup de cœur ! Et zou sur l'étagère des indispensables, malgré ce petit bémol pour la fin !
Personne ne disparaît, Catherine Lacey, traduit de l'anglais ,( Etats-Unis) par Myriam Anderson, Actes Sud 2016, 267 pages bruissantes de marque-pages.
06:00 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : catherine lacey