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04/10/2008

"Tout passe, tout casse, sauf l'amour . Pourquoi ? "

A coups de phrases souvent courtes, hachées, Arno  Reyes nous raconte son histoire d'amour avec Giannina. Une histoire d'amour commencée sous les auspices les plus poétiques et qui, après la naissance de leur fils va prendre une  toute autre tournure...
Rien que de banal à première vue.51ioyaaTHyL._SL500_AA240_.jpg
A seconde vue aussi.
L'embêtant en outre est  que je n'ai pu me défaire d'une impression de malaise face à cette théâtralisation de  l'amour clairement revendiquée par le narrateur, l'impression permanente que le narrateur se regarde tomber amoureux ... : "J'ai sans doute hérité du caractère burlesque et débridé de mon père  et des qualités théâtrales de ma mère. Comme elle, j'avais besoin de mettre ma vie en scène.",  ce qui nous vaut des phrases définitives comme celle-ci : "La journée du lendemain a changé ma vie."
Sortez les violons , musique dramatique pour souligner l'effet.
On aurait aussi voulu que les personnages aient un vrai arrière-plan; le narrateur par exemple ,nous dit qu'il est singe, comprendre  qu'il réalise des travaux acrobatiques à travers le  monde. A le lire, on croirait volontiers que cela consiste uniquement à monter et descendre d'avion...
La deuxième partie, plus réussie à mon avis laisse un goût d'amertume : les histoires d'amour finissent mal...Vous connaissez la chanson.
Bref, un goût d'artificiel et de déjà lu, tempéré cependant par de jolis moments d'émotion dûs au personnage de  Giannina.

Merci  à

Chezlesfilles[3].jpg

et aux Editions Héloïse d'Ormesson

L'avis de Clarabel

Celui de  Lucie.

Celui de Thaïs