20/08/2016
La dictature des ronces...en poche
"Certains accès de courage sont comme des oiseaux: on n'a pas envie de les voir s'envoler. Alors j'ai cheminé précautionneusement au milieu des piafs pour ne pas les effrayer."
Comment ne pas aimer un roman qui commence ainsi : "Cet été là , le canapé avait conclu un marché avec mon postérieur , si bien qu'ils avaient fini par devenir les meilleurs amis du monde et qu'il fallait désormais faire des pieds et des mains pour les séparer." ?
Pour rompre cette apathie, heureusement, le narrateur reçoit une proposition: s'installer pour un mois sur une île , Sainte Pélagie, chez son ami Henri qui doit partir ,et en échange s'occuper du chien et de l'entretien du jardin.
Sur place, il va vite tomber sous le charme de l'île et de ses étranges habitants , aux occupations tout à la fois poétiques et surprenantes. Un univers douillet et surréaliste, dont je vous laisse découvrir les nombreuses surprises,et où subsiste néanmoins une infime pointe de noirceur... .
Mais plus que tout, j'ai beaucoup aimé le commerce qu'entretiennent Guillaume Siaudeau et les mots. Ceux qu'ils personnifient dans sa postface et avec lesquels il crée une atmosphère si particulière, une bulle de poésie teintée d'humour.Un très joli moment de lecture !
Pocket 2016.
06:00 Publié dans le bon plan de fin de semaine, romans français | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : guillaume siaudeau
06/03/2015
La dictature des ronces
"Certains accès de courage sont comme des oiseaux: on n'a pas envie de les voir s'envoler. Alors j'ai cheminé précautionneusement au milieu des piafs pour ne pas les effrayer."
Comment ne pas aimer un roman qui commence ainsi : "Cet été là , le canapé avait conclu un marché avec mon postérieur , si bien qu'ils avaient fini par devenir les meilleurs amis du monde et qu'il fallait désormais faire des pieds et des mains pour les séparer." ?
Pour rompre cette apathie, heureusement, le narrateur reçoit une proposition: s'installer pour un mois sur une île , Sainte Pélagie, chez son ami Henri qui doit partir ,et en échange s'occuper du chien et de l'entretien du jardin.
Sur place, il va vite tomber sous le charme de l'île et de ses étranges habitants , aux occupations tout à la fois poétiques et surprenantes. Un univers douillet et surréaliste, dont je vous laisse découvrir les nombreuses surprises,et où subsiste néanmoins une infime pointe de noirceur... .
Mais plus que tout, j'ai beaucoup aimé le commerce qu'entretiennent Guillaume Siaudeau et les mots. Ceux qu'ils personnifient dans sa postface et avec lesquels il crée une atmosphère si particulière, une bulle de poésie teintée d'humour.Un très joli moment de lecture !
La dictature des ronces, Guillaume Siaudeau, Alma 2015, 174 pages piquetées de marque-pages !
06:00 Publié dans romans français | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : guillaume siaudeau
07/10/2013
En vrac, pas rangé...
...ils m'ont laissée sur ma faim.
* Giacomo Foscari de Mari Yamazaki , une interaction intéressante au début pourtant entre l'Italie mussolinienne et le Japon contemporain. Des personnages à la triste figure qui se croisent, une homosexualité latente et une récit qui peine à se mettre en route...Pas convaincue. L'avis plus détaillé d'Antigone.
*Tarte aux pommes et fin du monde, de Guillaume Siaudeau.Une association alléchante, des personnages bien campés, une écriture imagée et attachante ("...m'assurer que le vent avait encore à apprendre à mes cheveux." mais une mélancolie diffuse et un goût de trop peu (133 pages). J''aurais aimé les accompagner plus longtemps Un grand merci à Clara, plus enthousiaste ,qui m'a permis de déguster cette tarte couronnée de trop de bougies.
*Histoire d'Alice qui ne pensait jamais à rien (et de tous ses maris plus un),de Francis Dannemark. Un titre à la Woody Allen, une écriture pleine d’empathie, des personnages bien campés mais là encore j'aurais aimé lire plus que 185 petites pages pour mieux profiter de cette histoire de famille et de mariages. peut être en attendais-je trop après celui-ci (clic).
06:00 Publié dans Je l'ai lu ! | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : francis dannemark, guillaume siaudeau, mari yamazaki