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01/04/2017

les ennemis de la vie ordinaire...en poche

"Être addict, ça ne me défrise pas. Je suis addict , et alors. Le problème, c'est de se donner les moyens de son addiction."

Voici une jolie"bande d'irréductibles, d'asociaux [...] de fous furieux" réunie par une thérapeute résolue à bouleverser le monde de la thérapie en réunissant dans un groupe de parole transversal  des gens de milieux sociaux très différents et accro qui au sexe, qui à la drogue, qui au sport, entre autres.
Un mélange détonnant qui ne va certainement pas atteindre les résultats escomptés et ce, pour le plus grand plaisir du lecteur qui se laisse embarquer dans ce récit où l'on croise un prêtre accro à la coke, sosie du pape François, célébrant une messe inoubliable et qui m'a fait éclater de rire. Car oui, si l'on n'est pas adepte du politiquement correct, on rit et sourit beaucoup en lisant ce roman qui ose beaucoup  (mais sait aussi ménager quelques délicates ellipses). héléna marienské
Des personnage féminins très forts, qui, comme Mylène, sont des "guerrières, des ennemies de la vie ordinaire", même si au départ, elles se considèrent plutôt comme des épaves.
Seul petit bémol: toutes les subtilités du poker , dont il est beaucoup question dans la dernière partie du roman, m'ont totalement échappé , mais ce n'est pas bien grave. un roman tonique, iconoclaste et drôle.

Les ennemis de la vie ordinaire, Héléna Marienské , 319 pages jouissives.

07/12/2015

Les ennemis de la vie ordinaire

"Être addict, ça ne me défrise pas. Je suis addict , et alors. Le problème, c'est de se donner les moyens de son addiction."

Voici une jolie"bande d'irréductibles, d'asociaux [...] de fous furieux" réunie par une thérapeute résolue à bouleverser le monde de la thérapie en réunissant dans un groupe de parole transversal  des gens de milieux sociaux très différents et accro qui au sexe, qui à la drogue, qui au sport, entre autres.
Un mélange détonnant qui ne va certainement pas atteindre les résultats escomptés et ce, pour le plus grand plaisir du lecteur qui se laisse embarquer dans ce récit où l'on croise un prêtre accro à la coke, sosie du pape François, célébrant une messe inoubliable et qui m'a fait éclater de rire. Car oui, si l'on n'est pas adepte du politiquement correct, on rit et sourit beaucoup en lisant ce roman qui ose beaucoup  (mais sait aussi ménager quelques délicates ellipses).héléna marienské
Des personnage féminins très forts, qui, comme Mylène, sont des "guerrières, des ennemies de la vie ordinaire", même si au départ, elles se considèrent plutôt comme des épaves.
Seul petit bémol: toutes les subtilités du poker , dont il est beaucoup question dans la dernière partie du roman, m'ont totalement échappé , mais ce n'est pas bien grave. un roman tonique, iconoclaste et drôle.

Les ennemis de la vie ordinaire, Héléna Marienské Flammarion 2015, 319 pages jouissives.

déniché à la médiathèque.

 d’Héléna Marienské : clic

 

10/12/2008

Rhésus , reviens !

Shocking !  Non seulement les Vieux éprouvent  des sentiments mais  ils ont aussi une sexualité active ! L'irruption dans une maison de retraite d'un singe Bonobo  érotomane et gérontophile va rendre l'atmosphère plus qu'électrique !
Héléna Marienské  s'est visiblement beaucoup  amusée  à l'écriture  de ce roman joyeusement  iconoclaste où la  diversité des narrateurs permet tour à tour de convoquer différentes formes d'écriture : journal  intime,  haïkus, poésie...sans oublier des références  à Pantagruel, Ulysse, Homère (avec un Hector  haut en couleurs!).51QZNJRL14L._SL500_AA240_.jpg
La Lectrice (désolée messieurs !)  est parfois prise  à partie  de manière vigoureuse et féroce :  "Récapitulons, depuis  le  début, des  vieux et rien que des  vieux ou  des  vieilles, eux aussi  dans l'attente. Et l'on t'infligerait maintenant,  Lectrice, une  description en règle de corps  décharnés et concupiscents se  livrant à d'inconcevables  débauches ? des mains tavelées, aux veines  turgescentes, aux ongles  incarnés, et secouées de  hoquets plus ou moins parkinsoniens,  vont donc , sous tes yeux horrifiés, s'agiter et précisément  dans le sens  du plaisir, Où va-ton ? "
On croise aussi un premier ministre et un ministre  de l'intérieur qui se haïssent avec ardeur,  plus vrais  que nature ,et l'on se laisse  emporter  par ces flots agités , où l'on  est d'ailleurs soi même souvent secoué de rire. Petit bémol, le dernier chapitre (dont je ne vous révèlerai  pas la teneur) jette une éclairage un peu daté sur ce qui n'a été qu'un feu de paille médiatique et vient  gâcher notre plaisir  en donnant une dimension un peu trop terre à terre à cette lecture par ailleurs jubilatoire. Décapant et réjouissant !