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05/02/2009

Un roman chaleureux dans l'hiver arctique

Le commissaire Erlendur recouvrant soigneusement d'une couverture le corps d'un enfant assassiné , geste inutile mais ô combien révélateur, voilà l'image que je retiendrai du dernier roman d'Arnaldur Indridason.
Crime raciste? Le petit Elias était en effet le fruit d'un mariage entre un Islandais et une Thaïlandaise.Le couple avait divorcé et si la mère semblait bien s'intégrer, il n'en était pas de même pour son fils aîné, Niran .31QrWUfImOL._SL500_AA240_.jpg
Particulièrement préoccupé par cette enquête, Erlendur négloge cette femme qui lui parle au téléphone et qui, croit-il ,a juste quitté le domicile conjugal. Il traite aussi un peu à la légère ses enfants qui, pour la première fois, viennent ensemble lui demander des comptes...

Explorant toutes les pistes, examinant toutes les hypothèses, même les plus horribles, le commissaire met à jour tous les préjugés envers les émigrés dans cette communauté fermée d'Islande, sans manichéisme ni volonté démonstrative .La solution de l'énigme s'avèrera encore bien pire que ce que l'on croyait...
La 4 ème de couverture  évoque "un monde à la Simenon"mais j'ai trouvé beaucoup plus de chaleur humaine  dans ce roman  que chez Maigret qui  souvent rudoie ses suspects.  Erlendur, lui, s'y prend avec beaucoup plus  de délicatesse et d'empathie .

L'avis de Cuné que je remercie chaleureusement pour l'envoi !

Celui de Clarabel