30/08/2014
Le bal des pompiers
« Finalement, les boules puantes, c’est moins nauséabond que les malentendus. »
Mourmelon, 1958. Même si la guerre semble loin, elle marque encore les esprits et rien n’a été oublié. La base américaine a remplacé le camp allemand mais les troufions fréquentent toujours autant les nombreux cafés et chacun se prépare pour l’évènement phare de la ville : Le bal des pompiers.
Une tragédie viendra l’entacher-un assassinat-mais plus que la recherche de la vérité (enquête rondement menée) c’est surtout le portrait d’une époque que s’attache à brosser avec verve l’auteur.
Il restitue ainsi toute la saveur de la fin des années cinquante, avec ses personnages emblématiques, comme sortis d’un film en noir et blanc. Si la profusion d’exclamations et d’adresses au lecteur m’ont un peu agacée au début du roman, j’ai néanmoins pris beaucoup de plaisir à lire ce texte dont on sent que l’auteur s’est régalé à l’écrire.
Lu dans le cadre du prix Confidentielles.
06:00 Publié dans romans français | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : jerôme bellay