14/09/2017
Dans le désert
"écrire un livre de voyage, c'est une déclaration d'amour. On égratigne parfois, on ironise, on témoigne des saloperies ou des absurdités dont on est témoin, mais on vante surtout des charmes, on dissèque la beauté, on tente de transmettre des sensations."
Devant un Qatar "fermé à double tour", une Arabie Saoudite "seul pays au monde qui ne délivre pas de visa touristique",un Bahreïn qui ne se laissera pas tromper par sa profession de "communication" et le renverra illico presto, il aura fallu bien de l'obstination pour que Julien Blanc-Gras parvienne à aller au-delà des avis tranchés pour atteindre son objectif humaniste de voyageur et établir de vrais contacts avec la population de ces pétromonarchies du Golfe.
Ce petit livre (181pages) regorge d'informations à la fois lucides et souvent humoristiques, mais version humour noir car la vie n'est pas souvent riante dans ces contrées où l'extrême richesse exploite sans vergogne les travailleurs asiatiques. Un document qui donne envie de connaître davantage ces pays, d'autant que le Qatar accueillera en 2022 la coupe du monde de football.
Dans le désert, Julien Blanc-Gras, le Diable Vauvert 2017.
Lu dans le cadre du Grand prix des Lectrices de Elle.
06:00 Publié dans Document, rentrée 2017 | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : julien blanc-gras