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25/02/2009

"La violence réprimée s'est transformée en guerre contre les femmes. Une guerre qui ne connaît ni règle ni limite."

Clare Hart, à la fois journaliste et profileuse ,enquête sur le trafic des femmes en Afrique. Parallèlement, elle va collaborer avec la police pour découvrir l'identité d'un tueur en série qui s'en prend à de très jeunes femmes de Cape Town.
Plongée dans le monde de l'industrie du sexe sud-africaine Les captives de l'aube est un roman n même s'il souffre de quelques défauts mineurs. On se demande  par exemple comment l'héroïne est devenue profileuse (mais peut être allons-nous l'apprendre dans un prochain volume). En outre la résolution de l'enquête doit autant aux informateurs arrivant fort à propos qu'aux talents conjugués des policiers et de la journaliste.41vmi0mVcwL._SL500_AA240_.jpg
Abstraction faite de cela, Margie Orford sait habilement tisser les liens  entre le passé et le présent, donner de la chair à ses personnages tout en glissant au passage quelques unes de ses convictions concernant la violence faite aux femmes, en bonne journaliste d'investigation qu'elle est, sans pour autant alourdir le récit.
Loin de la profileuse à l'intelligence aiguë et quasi désincarnée que l'on rencontre chez Andrea Japp (et dont j'avoue m' être lassée), Clare Hart se montre beaucoup plus humaine et donc forcément plus touchante. J'attends déjà avec impatience la suite de ses aventures qui savent montrer la violence sans voyeurisme complaisant.