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22/01/2013

Accabadora

"Du reste, si Bonaria  s'était consacrée depuis sa jeunesse à la couture, c'était parce qu'elle savait prendre la mesure des gens."

Couturière,  Bonaria ? Pas seulement. Car pourquoi aurait-elle besoin de se glisser furtivement la nuit dans certaines maisons ? Ce secret que va découvrir sa fille de l'âme bouleversera la vie de cette dernière car elle perde l'équilibre entre ses deux naissances "l'une mauvaise et l'autre bonne, et voilà que ses comptes lui paraissaient bourrés d'erreurs , de ratures, et qu'elle se retrouvait de trop, une fois de plus, tel le reste d'un plat."michela murgia
Plus que l'histoire en elle même, qui perd en intensité dramatique dès que l'héroïne quitte son village sarde, c'est la manière dont cette population résout avec une certaine harmonie des problèmes toujours d'actualité (pauvreté/stérilité, et un autre sur lequel repose le mystère du roman mais qu'on peut aisément deviner en cherchant la traduction du titre ou en lisant la quatrième de couverture).
Le style est plutôt agréable et imagé mais , faute d'une structure narrative suffisamment forte, il ne me reste pas grand chose de cette lecture.

Lu dans le cadre du prix du meilleur roman des lecteurs de Points.

Plein de billets, parmi les derniers en date, celui d'Antigone .