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20/09/2008

Petit éloge des éloges

Enfin ! Trois petits éloges qui valent le détour alors que leurs petits frères, arguant de jolies couvertures et de l'attrait irrépressible que suscite chez moi le mot "éloge"  ne m'avaient apporté que  déceptions !

Commençons par Didier Daninckx qui nous rappelle dans sa préface que la littérature a souvent eu comme  point de départ des faits-divers, que5163r6rERNL._SL500_AA240_.jpg les romanciers s'en prévalent ou pas. Pour lui "Le fait divers est le premier monument érigé à la mémoire des victimes, même si ce n'est qu'un pauvre monument  de papier noirci." Cinq nouvelles ayant comme point de  départ des faits-divers plus ou moins récents vont nous permettre de (re)découvrir par ce biais des morceaux de la grande ou de la petite Histoire. J'ai particulièrement apprécié celle évoquant, tout en retenue, un adjudant de sinistre mémoire, tueur en série, récit qui se termine par une pirouette jubilatoire...
Poursuivons avec Natalie Kuperman qui  avec un titre un peu provocateur,Petit éloge de la haine, confirme ici tout le bien que je pensais d'elle à la lecture de  J'ai renvoyé Martha.41RxWTUO+1L._SL500_AA240_.jpg
Monde de l'entreprise ou d el'enfance, rapports de couples ou d'amis, tout  passe  joyeusement à la moulinette et une "Mini petite souris"  faisant irruption de manière innocente dans un appartememt va  déclencher une réaction en chaîne  tout à fait réjouissante pour le lecteur.  Mais je m'en voudrais  de gâcher votre plaisir en en disant plus.  Juste une citation au passage :  "Un espace inoccupé accueille des possibilités déstabilisantes, c'est contre  cela que l'on travaille, que l'on agit  , que l'on pense."

51O9070bpTL._SL500_AA240_.jpgBilan plus mitigé pour Elisabeth Barillé et son  Petit éloge du sensible, la première partie de ses textes m'a  fait retrouver le plaisir éprouvé à la lecture de  Singes (pas de billet), la seconde plus autobiographique m'a  évoqué plutôt l'univers de Corps de jeune fille que j'avais moins aimé. De jolis moments cependant.