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03/07/2014

Le liseur du 6H27

"Je n'ai pas de poireau disgracieux au menton ni de cheveu sur la langue mais je suis nanti d'un vrai nom à la con qui vaut bien à lui seul tous les poireaux et zézaiements du monde."

Guylain Vignolles travaille au pilon, un emploi qu'il abhorre. Alors, il s' arrange pour sauver discrètement des feuillets de la voracité de la machine et les lit à l'auditoire captif de son compartiment de RER de 6H 27.jean-paul didierlaurent,schtroumph grognon le retour
La découverte d'une clé USB va l'entraîner dans une autre quête, placée elle aussi sous le signe des mots.
J'ai lu jusqu'au bout ces 218 pages, appréciant au passage la variété et l'humanité des personnages secondaires mais plusieurs détails m'ont fait tiquer : une certaine complaisance dans la scatologie et des détails incongrus (qui irait déguster ses friandises préférées dans des toilettes, mêmes rutilantes, en faisant un moment privilégié ? ).  Quant au passage d'un livre se déroulant dans une cabine de routier, même si je suis bien consciente que ce type de littérature existe hélas, il a fait hurler en moi la féministe que je suis.
Il fallait bien un esprit grincheux pour mieux mettre en valeur tous vos éloges, les filles !

Le billet ,enthousiaste ,de Clara et  celui de Liliba

Celui de Séverine

celui, plus mitigé de Sylire

 

 

18/11/2013

L'escapade sans retour de Sophie Parent

" à quarante ans, Sophie était une servante dont la vie n'était que chasteté et frustration."

Parce qu'elle veut qu'on l'aime, Sophie Parent est la parfaite illustration de ces gens qui ne disent jamais non. Elle se laisse exploiter par toute sa famille jusqu'au jour où un accident sans gravité va la décider à se faire la belle au soleil.517rTQthyTL._.jpg
Couvert d'éloge un peu partout -qui n'a pas jamais rêvé de tout plaquer ? - ce livre semble avoir été écrit par une élève de CM2  ( "...des fleurs toutes plus belles les unes que les autres " p. 62) et  enfile avec une belle ardeur les clichés.
J'ai lâchement abandonné Sophie Parent la niaiseuse à la page 106 car je frôlais l'overdose de sucre.Heureusement , je l'avais déniché d'occasion . Exaspérant.