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28/09/2017

Davis Bowie n'est pas mort

"J'ai l'impression de partir à la découverte d'un inconnu parfaitement familier, je reconnais tout, même  ce que je ne connais pas ."

Trois sœurs, Anne, Hélène( la narratrice) et Émilie, perdent leurs parents à un an d'intervalle. L'occasion d'analyser avec franchise, humour parfois acide mais aussi bienveillance, les relations complexes que les frangines entretenaient avec leurs parents.sonia david
Première partie: la mère, haute en couleurs, attirant les regards, les apôtres, et que la narratrice fait profession de ne pas aimer par "vantardise" mais elle s'étonne de "découvrir que l'on peut tout de même aimer quelqu'un que l'on aime pas."
Changement de registre pour le père dans la deuxième partie: "...papa est ma mère juive, mon parent légitime, ma pelote d'amour."
Mais c'est dans la dernière partie que la mort de David Bowie va paradoxalement rapprocher les sœurs et faire renaître leur sororité chaleureuse.
D'emblée,on entre de plain pied dans cette famille qui nous devient très proche. Le ton est enlevé, plein d'humour souvent vachard mais d'émotions aussi et les quinquas chargées de faire le tri des héritages familiaux nous ménagent bien des surprises dans leurs revirements émotionnels. Même si je fais partie des "enfants uniques terriblement à plaindre", je me suis immiscée le temps de cette lecture dans cette fratrie et l'identification a fonctionné à fond !

Antigone a aimé, Cuné, moins.sonia david