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24/01/2019

#Belle-Fille #NetGalleyFrance

"Je suis orpheline. Je le suis peut-être d'autant plus que c'est à l'instant où je te perds que je comprends que tu avais été un père."

Son nom ne figure jamais dans le texte de cette lettre jamais envoyée (c'est le principe de cette collection), mais la photographie du bandeau et les indices disséminés identifient clairement celui dont l'autrice est La belle-fille : Jean Carmet.41vBXrnRCAL._SX195_.jpg
Comment une adolescente, puis une femme arrive-t-elle à louvoyer entre un père génétique épisodiquement présent (vu son métier et son parcours) et l'amant de sa mère qu 'elle rejette d'emblée dans un premier temps mais avec lequel seront tissés des liens d'affection profonds ?
Et pourtant, il n'est pas toujours facile à vivre Jean Carmet ! Tour à tour généreux ou tyrannique, vivre à ses côtés n'était pas une sinécure . Ceux qui cherchent un portrait fouillé de l'acteur en resteront pour leurs frais,  car il n'est ici envisagé que par le biais de sa relation à l'autrice.
Soyons honnête, c'est plus pour cet acteur atypique que pour le thème en lui-même que j'ai lu ce livre, mais au final la manière dont Tatiana Valle , fille d'artistes , comédienne,  épouse de metteurs en scène et mère de comédiens (même si les prénoms sont changés, en un clic on les identifie) relate sa vie souvent chahutée a su me toucher.