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Rechercher : poulettes de l'iowa

Les pondeuses de l'Iowa

"Tu retrouves un peu le moral, sans plus. Tu aménages ta dépression."

Parce qu'à quinze ans elle a commis un erreur- et subi aussi les aléas de la vie - Janey se retrouve coincée dans l'Iowa . Adieu les rêves d'université, elle se retrouve inspectrice sanitaire pour la Fédération des producteurs d’œufs, aux côtés de Cleveland . Cleveland qui ,un jour ramasse une poule , puis deux, puis ,jusqu’à ce qu'elle décide de frapper un grand coup.31PXt9GnKKL._SX195_.jpg
Ralliant Janey à la défense de la cause animale, les deux femmes vont entrer en contact avec des militants beaucoup plus aguerris et mettre au point la libération de pondeuses subissant d'atroces conditions de vie : "A la  ferme Heureuse des Green , les lumières s’allumaient à quatre heures pile. Elles restaient plantées là. Certaines pondaient. D'autres, prises dans les fils métalliques,  agonisaient. Quelques-unes étaient déjà mortes."
Si ce roman dénonce l'élevage hors-sol et son capitalisme forcené, il n'en reste pas moins qu'il le fait avec panache et inventivité dans la narration et l'écriture, croquant avec délices autant les humains que les gallinacées , êtres sensibles et dotées de capacités insoupçonnées.
Après la lecture de ce livre, il ne nous restera plus qu'à décoder attentivement les indications des boîtes d’œufs, si l'on ne veut plus cautionner ce type de production indigne.

Grasset 2021

Traduit de l’anglais(E-U) par Valérie Malfoy

 

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Meuuuhhhrci !

Dans ma boîte à lettres,  une jolie carte de Bellesahi  et ...un badge spécialement réalisé par moi par sa Poulette !!
J'ai été très touchée par ce geste ! Merci encore !!DSC01462

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6 heures plus tard ...en poche

"Comment, mais comment un plan aussi modéré, aussi "raisonnable" avait-il pu déboucher sur une telle ignominie ? "

Le shérif du comté de Nation, Carl Houseman, est envoyé pour des raisons de politique locale, en tant que simple observateur à Londres, dans le cadre de la disparition d'une jeune fille de l'Iowa.
Évidemment notre enquêteur bien-aimé ne va pas rester à se tourner les pouces aux côtés du New Scotland yard et sera bientôt entraîné dans une spirale de violence qui n'aura rien de commun avec ce qu'il a connu précédemment.9782757815908.jpg
Mettre aux prises Carl Houseman avec des terroristes sur le sol britannique est une excellente idée. Le dépaysement et les notes d'humour(Houseman est flanqué d'un "boulet" en la personne du nouvel avocat général du comté, "garçon encore jeune et pas très fûté"), les enquêteurs s'affrontent à coup de clichés (étoile de shériff contre parapluie )permettent de détendre un peu l'atmosphère .
Mais là où excelle Donald Harstad c'est dans son démontage implacable de la manipulation de gens qui n'ont rien de nigauds et se laissent embarquer dans une entreprise qui va très rapidement les dépasser et les broyer. Ils n'ont rien de ces fanatiques hallucinés qu'on voudrait trop souvent nous présenter et par là même n'en deviennent que plus dangereux...Une réussite !

Points seuil 2010

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6 heures plus tard

"Comment, mais comment un plan aussi modéré, aussi "raisonnable" avait-il pu déboucher sur une telle ignominie ? "

Le shérif du comté de Nation, Carl Houseman, est envoyé pour des raisons de politique locale, en tant que simple observateur à Londres, dans le cadre de la disparition d'une jeune fille de l'Iowa.411Bv7+DiJL._SL500_AA240_.jpg
Évidemment notre enquêteur bien-aimé ne va pas rester à se tourner les pouces aux côtés du New Scotland yard et sera bientôt entraîné dans une spirale de violence qui n'aura rien de commun avec ce qu'il a connu précédemment.
Mettre aux prises Carl Houseman avec des terroristes sur le sol britannique est une excellente idée. Le dépaysement et les notes d'humour(Houseman est flanqué d'un "boulet" en la personne du nouvel avocat général du comté, "garçon encore jeune et pas très fûté"), les enquêteurs s'affrontent à coup de clichés (étoile de shériff contre parapluie )permettent de détendre un peu l'atmosphère .
Mais là où excelle Donald Harstad c'est dans son démontage implacable de la manipulation de gens qui n'ont rien de nigauds et se laissent embarquer dans une entreprise qui va très rapidement les dépasser et les broyer. Ils n'ont rien de ces fanatiques hallucinés qu'on voudrait trop souvent nous présenter et par là même n'en deviennent que plus dangereux...Une réussite !

 

6 heures plus tard Donald Harstad, Le cherche midi, 343 pages garanties sans ennui !

Lu et apprécié par Cuné , Amanda et Yspadadden


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”Un bon livre a bien plus d'effet sur toi que n'importe quel antibiotique.”

Dans Cherche auteur désespérément,les membres de  l'agence littéraire, parlant des livres en devenir se51ybk1c5DwL réfèrent sans cesse à  des best-sellers. Adoptons  donc cette attitude et disons que le roman  de Debra Ginsberg  s'apparente évidemment au Diable s'habille en Prada, par le portrait sans complaisance du monde   de l'édition et par le personnage de Lucy, manipulatrice de haute volée, mais aussi par son aspect "Love story " gentillet à "Vous avez un message", le film avec Meg Ryan. S'y ajoute néanmoins une intrigue prenante qui  fait que j'ai lu ce livre d'une traite mais avec des réticences quant au style. (Avancer tout en freinant n'est pas facile ! :))
Même s'il s'agit d'une citation d'un livre reçu par l'héroïne, Angel, , je  hurle de rire en lisant ceci : "Elle agrippa son immense virilité et la conduisit en elle, par le corridor humide et brûlant." ! La narratrice chargée de  juger le  texte en question ne  bronche même pas et on sent que l'auteure s'est sans cesse bridée pour ne pas écrire de  la même façon. J'ai retrouvé  (entre autres) dans sa prose un "évanescent" digne des romans de Delly (ancêtre de Barbara Cartland  et consorts) du plus bel effet !
Ce roman avait tout pour être un cran au-dessus de la littérature pour poulettes  , personnages bien croqués, récit bien agencé, dommage qu'il patauge dans l'eau de rose.

L'avis de Cuné.

Celui  de Clarabel

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Dans la joie et la bonne humeur

"Partons quelque part, avait-il suggéré, où le malheur se porte en bandoulière, où l'on ne sourit que contraint et forcé.
"Paris", avait-elle lancé."

Qu'elles soient aux États-Unis, en Irlande, ou exilées volontairement en France, les héroïnes de Nicole Flattery n'ont pas été épargnées par la vie ,sans pour autant tomber dans l’aigreur.
Elles trimballent leur propre vision du monde, mâtinée d'humour noir et de lucidité, se cognent contre des vitres, au sens propre ou au figuré, mais avancent néanmoins, quitte à se laisser glisser hors des rôles sociaux où les hommes voudraient les cantonner.41g0RFXxiQL._SX195_.jpg
Dès la première nouvelle, on est happé par l'écriture surprenante de ce premier recueil de nouvelles, très métaphorique et où se glisse parfois une touche de fantastique. L’émotion vous cueille sans prévenir, comme dans cette nouvelle où "la deuxième femme" établit, mine de rien, un lien avec son jeune beau-fils perturbé.
On est bien loin ici de la littérature pour "poulettes" et on ne cesse de souligner des formules étonnantes  de justesse, neuves et percutantes .
Un premier recueil qui place la barre très haut et file directement sur l'étagère des indispensables. 304 pages addictives.

 

Éditions de L 'Olivier 2020, traduit de l'anglais (Irlande) par Madeleine Nasalik

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”Carrément méchante, jamais contente”

Heureusement, Marie Desplechin n'a retenu que la deuxième partie dela citation de Souchon pour le caractère de  son héroïne,Aurore,  dont je viens de  dévorer le journal (premier tome).
Aurore sacrifie donc au rite adolescent du journal et,même si elle n'est Jamais contente,part à la découverte d'elle même, se posant des questions existentielles: Suis-je monstrueuse, lesbienne, frigide, ai-je étéabusée dans mon enfance même si je ne me souviens de rien ?9782211083317
OK,c'est pas facile  d'être la deuxième fille dans une fratrie detrois poulettes, l'aînée jouant les frondeuses et arborant un piercingdans la langue et la petite dernière l'enfant parfaite. Reste le rôledu  cancre dans lequel Aurore se complaît jusqu'au jour où elledécouvre que ses notes peuvent remonter...si elle apprend ses leçonset  elle écrit : "Franchement, je suis un peu déçue. je ne pensaispas  que c'était si bête". 
Les amies, les amours,lesennuis,la famille, dont une grand-mère particulièrement pas piquée desvers, tout l'univers d'Aurore est bien croqué et c'est avec le sourireque l'on referme ce premier tome du journal d'une ado rigolotte.
J'espère vite trouver le 2ème tome à la médiathèque !

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De grâce et de vérité

"Sacré fardeau que de porter une moitié de personne."

Parce que j'avais bien aimé d'autres romans de Jennifer Johnston, parce que j'avais envie d'une lecture facile, d'une lecture confortable, je me suis offert De grâce et de vérité. ...

Attention: exceptionnellement ce billet comporte de nombreuses révélations.41XqLZGWbCL._SL500_AA240_.jpg


De retour après une tournée théâtrale triomphale , Sally découvre que son mari veut la quitter. Elle analyse la situation et se rend compte que ce qui manque à leur couple c'est de partager un secret. Dès lors, elle n'aura de cesse de découvrir qui est son père, ce que sa mère lui a toujours caché et ne pourra jamais lui révéler puisqu'elle s'est suicidée.  Elle va donc aller poser la question à son évêque de grand-père, qui finira par lui confier une confession écrite.  La réponse est dans la question.Vu l'ampleur des dégâts, on pourrait s'attendre à une réaction à la hauteur des événements, mais non, Sally pleurniche un peu, rappelle l'époux volage  et finalement se rend compte que "Oui. je pense que je peux faire front. Que s'est-il passé pendant mon sommeil ? Une sorte d'apaisement plein de bon sens ? Un massage des cellules grises ? Tu veux encore du thé ? " Quel flegme ! Elle devrait breveter son massage des cellules grises qui mettrait pas mal de psys au chômage ! En tout cas, Sally a un "beau" secret à offrir à son ex-futur époux qui lui remarque au passage  que sa mère sera ravie de ce retournement de situation "..., elle n'a cessé de me harceler, elle détestait Marianna. Elle ne pouvait pas la supporter", Marianna étant la dernière maîtresse en date du cher époux. Notons au passage que belle-maman est aussi surtout pressée de se débarrasser de son rejeton qui s'est incrusté chez elle... Bref à coup de formules toutes faites "la vie continue", Jennifer Johnston nous entraîne au pas de charge vers un happy end de bon aloi, comme si elle voulait à tout prix se débarrasser de ces personnages et du pensum de ces 218 pages.

De grâce et de vérité, Jennifer Johnston, 10/18.

 

Florinette a nettement plus apprécié.

Je partage les restrictions de Kathel quant à la manière dont nous est présentée l'attitude de l'évêque.

Mango a été déçue aussi.

Clarabel est mitigée.

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De terre et de chair

"Une fois de plus, j'ai l'intime conviction que l'objet de l'art n'est ni l'idée, ni le résultat, mais ce qui se passe entre les deux."

D'emblée, l'écrivaine et sculptrice Valérie Rossignol inverse les situations traditionnelles. C'est en effet elle qui , dans le texte intitulé "Homme de terre", relate des séances de travail où un homme nu pose pour elle, tandis qu'elle malaxe la terre et modèle son corps. De la même manière, dans "Homme de Chair", l'homme est le destinataire d'une lettre d'amour.valérie rossignol,préface de belinda cannonne
Deux textes, au plus près de ce qui se joue au cœur de la pratique artistique, comme au cœur des relations humaines.
Si j'ai beaucoup aimé la première partie, dans son analyse fine de ce qui se joue d'indicible entre le modèle, qui n'est en rien passif et la sculptrice, je suis restée plus mitigée, n'étant guère sensible au lyrisme ,en ce qui la lettre d'amour. Il n'en reste pas moins qu'une lettre aussi passionnée, aussi poétique, se hisse à la hauteur des plus remarquables lettres d'amour.

Merci à Babelio et aux éditions L'arbre Hominescent.

Le billet d'Antigone : clic.

Celui d'Alex: clic

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Avant que de tout perdre...

...court-métrage réalisé par Xavier Legrand, interprété par Léa Drucker et Denis Ménochet a emporté le César dans sa catégorie et concourt aussi aux Oscars !images.jpg

On souhaite le meilleur à ce film , court  mais  haletant, prenant, qui aborde tout en retenue le problème des violences conjugales et souligne l'importance de la solidarité.


 

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