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17/09/2008

"Un diabolique complot du passé pour sauver un membre de la famille qui n'est pas encore né."

Surtout ne pas lire la  quatrième de couverture du roman  de Leena Lander, Vienne la  tempête: il s'en  dégage une atmopshère de noirceur et de pédanterie du plus mauvais aloi, qui  en peut qu'inciter qu'à reposer l'ouvrage.41Wd0rmcWSL._SL500_AA240_.jpg
Ce serait vraiment dommage car l'histoire d'Iris, journaliste qui  remonte le passé pour découvrir à travers l'histoire de ce coin de Finlande, non loin de la frontière russe, celle de sa famille est proprement  palpitante.
"connaissant mon imagination et mon penchant pour les  histoires  cruelles  et tumultueuses, ils [ses ascendants] m'ont nourrie de  noirs appâts, de fils d'amorce peut être  reliés à des explosifs, ont  jeté sur moi des  hommes  noirs  avec des  voitures noires et des coffres  noirs à tiroirs...", Ainsi parle la jeune femme, qui , en plein désarroi conjugal, se sent  aidée par les survivants d'une très belle histoire d'amour mais aussi , d'une  certaine façon par ses ancêtres disparus.
Il faut accepter de voir s'éclaircir progressivement tous les mystères laissés en jachère, de se frotter à des personnages aussi âpres en apparence que les paysages finlandais , mais qui , comme les pierres, recèlent " Des accumulations  de contraintes qui finissent par se libérer d'une façon ou d'une autre. En effondrements soudains. En explosions, même." A découvrir absolument.

Du même auteur, j'avais beaucoup aimé il y a quelques  années La maison des papillons noirs (pas  de billet)