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09/12/2010

Les sortilèges du Cap Cod

"il ne leur faisait pas assez confiance- au monde à elle, à lui-même et à leur belle vie-, ce qui l'amenait à comprendre les choses de travers."

Deux mariages comme autant de bornes entre lesquelles nous suivrons le parcours à la fois géographique (entre côte Est et côte Ouest des Etats-Unis), introspectif et temporel (retours dans le passé)de ce  sympathique quinquagénaire, Jack, qui fait le bilan de sa vie , de son mariage  qui commence à battre de l'aile) et de ses relations avec ses parents et beaux-parents. 
Il apparaît perpétuellement écartelé entre deux visions de la vie , deux emplois (prof de fac ou scénariste) et deux familles (la sienne qu'il fuit et celle de sa femme qu'il snobe consciencieusement). Mais  possède-t-il une juste vision des faits ? 51FNDqNUYLL._SL500_AA300_.jpg
Il pourrait être exaspérant ce cher Jack mais il est juste humain et ô miracle, il est même capable de reconnaître- du moins in petto -ses torts !
Echappe-t-on jamais aux automatismes familiaux? C'est bien difficile , surtout si comme notre héros on est doté d'une mère à la fort personnalité : "La mère de Griffin était en très grande forme. Si on relevait une de ses vacheries, elle rebondissait sur une autre. Vouloir lui rabattre son caquet revenait à tenter d'enfermer un chat dans un sac : il restait toujours une patte dehors et on n'en sort jamais indemne."
Le roman prend plus son temps dans la seconde partie, la mélancolie pointe le bout de son nez, mais on n'abandonne pas  pour autant l'humour vachard, marque de famille des Griffin quoi qu'il lui en coûte de l'admettre, et on en redemande ! La répétition du dîner de mariage est un spectacle à ne pas manquer, de quoi donner des sueurs froides aux futures mariées !
Un roman tendre sans être mièvre, qu'on a du mal à quitter .
Les sortilèges du Cap Cod , Richard Russo, traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Céline Leroy, Quai Voltaire 2010, 315 pages qui m'ont redonné le goût de lire et c'est pas rien !

Merci Cuné ! 

Amanda a aussi beaucoup aimé et cite en prime un passage savoureux !


 

Commentaires

C'est étrange, j'aime l'écriture de cet écrivain et pourant je n'arrive jamais à terminer ses livres...

Écrit par : ptitlapin | 09/12/2010

Il est dans ma LAL !!!!

Écrit par : clara | 09/12/2010

Tu avais besoin de retrouver le goût ? je l'ai déjà noté celui-ci, chez Kathel je crois.

Écrit par : Aifelle | 09/12/2010

Ptitlapin, effectivement ! C'est l'histoire qui ne maintient pas ton intérêt ?
Clara, régale-toi !
Aifelle, oui, tout ou presque me tombe des mains...:)

Écrit par : cathulu | 09/12/2010

Oh la la encore un livre qui fait envie !

Écrit par : BelleSahi | 09/12/2010

très envie de le relire, d'ailleurs :) (et la mère de Jack est un personnage atrocément aimable, en quelque sorte, ce passage en dit long):)

Écrit par : amanda | 10/12/2010

Déjà noté chez plusieurs blogueuses , tu étais en mal de lecture ?

Écrit par : Dominique | 10/12/2010

Je viens de le terminer, il confirme que j'aime bien Russo. Je suis comme toi, une phase lecture un peu creuse.

Écrit par : Theoma | 10/12/2010

Ah la mère, oui... J'ai aussi découvert qu'on "répétait" le mariage. remarque, aux USA, on a aussi le baby shower, on se réunit avant la naissance...
Bon, tu comprends pourquoi j'ai adoré ce roman et en redemande!

Écrit par : keisha | 10/12/2010

Pas encore lu Richard Russo et pourtant ce n'est pas faute d'avoir lu des billets élogieux au sujet de ses livres !

Écrit par : sylire | 11/12/2010

J'ai beaucoup aimé ce livre aussi ; j'adore la comparaison avec le chat enfermé dans un sac, et les interventions de la mère en général !

Écrit par : kathel | 11/12/2010

J'adore cet auteur alors j'ai réservé ce titre à la biblio mais pour l'instant, j'attends toujours ... j'espère quand même que je l'aurai avant Noël !!!

Écrit par : Joelle | 12/12/2010

J'ai Russo. J'aime sa lenteur, ses ratés sympathiques... Et je lirai sans doute celui-ci!

Écrit par : Karine:) | 14/12/2010

Les commentaires sont fermés.