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05/07/2011

Léger, humain, pardonnable

Martin Provost est un artiste aux multiples facettes. Réalisateur , entre autres de Séraphine et de Ou va la nuit, il est aussi l'auteur de la fable pleine de verve Bifteck.
Jugez donc de ma surprise quand j'ai entamé ce roman ,visiblement autobiographique ,qui nous raconte la vie d'une jeune garçon du côté de Brest.martin provost
La mort annoncée de la mère, près de laquelle sont venus se réfugier un frère et une soeur adultes ravivent les souvenirs d'une enfance pas si rose que cela. Entre un père plutôt rigide mais qui saura faire face avec un amour dont auraient pu douter les enfants à des révélations traumatisantes pour cet homme, et une mère bourgeoise qui s'est mésalliée, la vie était plutôt agitée.
Roman de facture plutôt classique donc, et je poursuivais ma lecture, vaguement ennuyée quand l'auteur m'a littéralement tordu le coeur et amené les larmes aux yeux en racontant la mort de son frère, comme si tout ce qui précédait n'était là que pour enchasser cette scène bouleversante.
Beaucoup d'émotion donc dans ce roman qui avance mine de rien avant de vous flanquer au tapis de manière magistrale.

L'avis de Clara, vile tentatrice s'il en est !

Commentaires

Je n'avais pas particulièrement remarqué ce bouquin à sa sortie, à réparer donc. Encore une enfance cabossée.

Écrit par : Aifelle | 05/07/2011

Aifelle, j'avais bien aimé la couv' mais il a fallu le billet de Clara pour que je fasse le rapprochement entre le cinéaste et l'auteur de Bifteck ! Tiens, hier soir je suis allée voir"Ou va la nuit". je préfère, et de loin, le livre , mais j'ai adoré Yolande, Edith et ... Bruxelles!:)))

Écrit par : cathulu | 05/07/2011

Ce livre m'a vraimentr bouleversée ! L'authenticité, la sincérité se ressentent et c'est beau !

Écrit par : clara | 05/07/2011

Ce nom me disait quelque chose ! Pas sûre de lire ce roman en ce début d'été... mais peut-être à la rentrée (plombée pour plombée... ;-)

Écrit par : Tamara | 05/07/2011

J'avais quelques réticences, bien qu'étant attirée par le titre que je trouve magnifique... mais là tu m'obliges à noter.

Écrit par : antigone | 05/07/2011

Tu confirmes la bonne impression que m'avait laissé le billet de Clara. Je surligne, donc.

Écrit par : In Cold Blog | 05/07/2011

à tous: à découvrir pour partager des émotions...

Écrit par : cathulu | 06/07/2011

Je note. Pour moi, Martin Provost, c'est toujours le gars qui était nul en anglais dans Pause Café, et qui jouait dans Tarendol.

Écrit par : Jackie Brown | 20/07/2011

Les commentaires sont fermés.