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17/03/2017

Bifteck...en poche

"-Reprenez-la, dit-il, elle est végétarienne."

Fils-père de sept enfants , poursuivi par un époux jaloux, le jeune boucher breton, André, doit s'enfuir et quitter le plancher des vaches pour voguer, en compagnie de sa progéniture, vers la lointaine Amérique.
Commencé de manière classique Bifteck s'affranchit ensuite graduellement des contraintes du réalisme pour dériver de plus en plus vers le conte ou la fable.martin provost
 Fable qui est  une véritable ode à l'amour paternel,"Elle n'avait pas encore les mots pour le dire, mais elle savait déjà, comme eux, que l'amour d'un père  a plusieurs visages , et que pas un ne l'empêcherait d'être heureuse." un amour absolu pour André qui nourrit, taille des vêtements, pétrit ses enfants, les absorbant pour ainisi dire dans un amour sans borne. Mais comme le rappelle Kahlil Gibran: "Nos enfants ne sont pas nos enfants" et le boucher qui leur tient à la fois de père et de mère devra apprendre à lâcher prise, à s'effacer...
Piochant dans les thèmes classiques du conte initiatique, Martin Provost les réinvente avec verve , nous régalant au passage d'une prose alerte et sensible. Seule la fin, trop réaliste pour le coup et trop explicative m'a laissé un arrière goût de déception. Une gourmandise néanmoins !

20/01/2012

Biftek...en poche

"-Reprenez-la, dit-il, elle est végétarienne."

Fils-père de sept enfants , poursuivi par un époux jaloux, le jeune boucher breton, André, doit s'enfuir et quitter le plancher des vaches pour voguer, en compagnie de sa progéniture, vers la lointaine Amérique.
Commencé de manière classique Bifteck s'affranchit ensuite graduellement des contraintes du réalisme pour dériver de plus en plus vers le conte ou la fable.martin provost
 Fable qui est  une véritable ode à l'amour paternel,"Elle n'avait pas encore les mots pour le dire, mais elle savait déjà, comme eux, que l'amour d'un père  a plusieurs visages , et que pas un ne l'empêcherait d'être heureuse." un amour absolu pour André qui nourrit, taille des vêtements, pétrit ses enfants, les absorbant pour ainisi dire dans un amour sans borne. Mais comme le rappelle Kahlil Gibran: "Nos enfants ne sont pas nos enfants" et le boucher qui leur tient à la fois de père et de mère devra apprendre à lâcher prise, à s'effacer...
Piochant dans les thèmes classiques du conte initiatique, Martin Provost les réinvente avec verve , nous régalant au passage d'une prose alerte et sensible. Seule la fin, trop réaliste pour le coup et trop explicative m'a laissé un arrière goût de déception. Une gourmandise néanmoins !

05/07/2011

Léger, humain, pardonnable

Martin Provost est un artiste aux multiples facettes. Réalisateur , entre autres de Séraphine et de Ou va la nuit, il est aussi l'auteur de la fable pleine de verve Bifteck.
Jugez donc de ma surprise quand j'ai entamé ce roman ,visiblement autobiographique ,qui nous raconte la vie d'une jeune garçon du côté de Brest.martin provost
La mort annoncée de la mère, près de laquelle sont venus se réfugier un frère et une soeur adultes ravivent les souvenirs d'une enfance pas si rose que cela. Entre un père plutôt rigide mais qui saura faire face avec un amour dont auraient pu douter les enfants à des révélations traumatisantes pour cet homme, et une mère bourgeoise qui s'est mésalliée, la vie était plutôt agitée.
Roman de facture plutôt classique donc, et je poursuivais ma lecture, vaguement ennuyée quand l'auteur m'a littéralement tordu le coeur et amené les larmes aux yeux en racontant la mort de son frère, comme si tout ce qui précédait n'était là que pour enchasser cette scène bouleversante.
Beaucoup d'émotion donc dans ce roman qui avance mine de rien avant de vous flanquer au tapis de manière magistrale.

L'avis de Clara, vile tentatrice s'il en est !

08/10/2010

Bifteck

"-Reprenez-la, dit-il, elle est végétarienne."

Fils-père de sept enfants , poursuivi par un époux jaloux, le jeune boucher breton, André, doit s'enfuir et quitter le plancher des vaches pour voguer, en compagnie de sa progéniture, vers la lointaine Amérique.51qiRY43zbL._SL500_AA300_.jpg
Commencé de manière classique Bifteck s'affranchit ensuite graduellement des contraintes du réalisme pour dériver de plus en plus vers le conte ou la fable.
 Fable qui est  une véritable ode à l'amour paternel,"Elle n'avait pas encore les mots pour le dire, mais elle savait déjà, comme eux, que l'amour d'un père  a plusieurs visages , et que pas un ne l'empêcherait d'être heureuse." un amour absolu pour André qui nourrit, taille des vêtements, pétrit ses enfants, les absorbant pour ainisi dire dans un amour sans borne. Mais comme le rappelle Kahlil Gibran: "Nos enfants ne sont pas nos enfants" et le boucher qui leur tient à la fois de père et de mère devra apprendre à lâcher prise, à s'effacer...
Piochant dans les thèmes classiques du conte initiatique, Martin Provost les réinvente avec verve , nous régalant au passage d'une prose alerte et sensible. Seule la fin, trop réaliste pour le coup et trop explicative m'a laissé un arrière goût de déception. Une gourmandise néanmoins !

Merci à Brize qui en a fait un livre voyageur passé par

Clara

La sardine

Keisha

SD49

Les avis de Tamara

Amanda

Biftek, Martin Provost*, Buchet-Chastel 2010, 125 pages garanties sans morosité.

* réalisateur de Séraphine (que j'avais adoré) et qui tourne actuellement l'adaptation de Mauvaise pente, Roman de Keith Ridgway (lu avant mon blog et beaucoup aimé) avec la grande Yolande Moreau ! un régal en perspective!