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10/02/2007

Livre à gagner !

Réservé aux enseignants (désolée pour les autres) : un jeu permettant de gagner Les soeurs Grimm de Michaël Buckley (qui sortira chez Pocket jeunesse le 1er mars), c'est ici.lycee

09/02/2007

Neige et lumière

André Bucher, dans son roman Déneiger le ciel ,nous conte l'histoire d'un veuf d'une soixantaine d'années, David, qui jusqu'à présent déneigeait les routes de son village mais qu'une panne de tracteur va contraindre à l'immobilité.9782848050508
Presque rien donc mais c'est là que tout commence car, la neige bloquant tout, David va partir à pied à la rencontre d'êtres chers ou encore  inconnus mais dont il se sent responsable. Ces kilomètres ,dans un paysage empêtré et où chaque geste peut tout faire basculer de  manière irrémédiable, vont lui faire prendre conscience   que : " Pour la première fois de sa vie, il ressentait à leur  paroxysme l'importance et la réalité de tous ses êtres  chers".
L'écriture est à  la fois poétique et précise , rythmée par des allusions musicales et l'on suit avec bonheur cet homme singulier qui ,à sa manière, prend soin de tous, humains et animaux, présents et disparus.


La critique de Cuné à qui j'adresse un merci tout particulier !

08/02/2007

HELP !

Comme je suis une quiche en informatique, qui aurait la gentillesse de m'expliquer comment faire un "post express" ? !
Merci d'avance !

Coup de projecteur

Sa boutique, nichée dans le Vieux Lille a tellementde charme, qu'elle a été remarquée par ce magazine belge de décoration lors de sa balade dans notre métropole septentrionale. Bravo Sophie !

07/02/2007

Portraits sensibles, récits poignants.

Par petites touches, sans pathos, d'une écriture tantôt hachée (et un peu rebutante...), tantôt plus fluide, Dominique Bourgon nous brosse  dans Un sens à la vie le portrait d'habitants qui lui sont familiers, ceux d'une cité où elle réside depuis longtemps.
Elle nous montre également l'évolution de ces résidents: ouvriers français puis étrangers, enfin "cas sociaux" stigmatisés d'emblée...9782020917889
Peu de lueurs d'espoir, peu de rêves dans ces histoires où l'amour est battu en brèche par le  chômage, l'alcool, la violence du monde, cette violence qui touche même les enfants (ainsi ces brigades Z  dont j'ai appris l'existence qui terrorisaient les habitants des bidons-villes pour les empêcher de construire "en dur"...).
Pas de clichés cependant mais une écriture mise au servide d'histoires qui vous mettent parfois les larmes au yeux(ainsi ce petit africain si content de pouvoir aller à l'école mais qui ...).
L'auteure n'idéalise pas sa cité,  elle en montre tous les aspects , de la solidarité à la violence la plus gratuite.
Un livre nécessaire.

06/02/2007

Le perchoir (la suite !) ou le cauchemar de Valérie

Valérie Damidot qui  officie dans une émission de D&co s'arrange toujours pour faire dégager les angles par ses hôtes. Elle a bien raison car DSC00906avec ce genre d'étagère, cela devient un vrai cauchemar...DSC00903

05/02/2007

Régalons-nous !

Le titre du roman d'Agnès Desarthe, Mangez-moi, fait référence à l'injonction figurant sur un gâteau dans Alice au pays des merveilles, gâteau qui fait changer de taille l'héroïne de L. Carroll.
Comme Alice, Myriam n'arrive pas à trouver la bonne taille pour s'adapter aux situations et elle affirme "...je ne suis pas à la mesure de ce que j'entreprends". 2879295319
Si elle décide d'ouvrir un restaurant, ce n'est pas une success story  qui nous est ici racontée mais l'histoire heurtée et émouvante d 'une femme à la reconquête d'elle même.
Comme la  Betty de Simenon, Myriam a été mise au ban de la société par sa famille. Petit à petit se reconstitue le passé de celle qui refuse la réussite et a une conception bien particulière de l'endroit qu'elle ne réussit pas à appeler "restaurant" et qui symboliquement s'appelle "Chez moi".
La sensualité de la langue s'oppose aux aspects brouillons et maladroits de l'héroïne qui ne cesse de se blesser avant de parvenir à maîtriser ses gestes et son univers, de se réajuster au monde.
Un très beau roman donc dont beaucoup de blogs ont déjà parlé (en bien !) et un merci tout particulier à Clarabel.

04/02/2007

Bon sang de bonsoir

DSC00843"Tu m'as passé le virus de la lecture. J'suis content. C'est bien."

Moi aussi ...

03/02/2007

"Moncoeur, monamour, monamour, moncoeur..", refain connu

Si la St Valentin, les roses, les  chocolats, les parfums et les coeurs vous soulèvent le votre de coeur, j'ai l'antidote , la panacée, que dis-je , l'arme ABSOLUE pour lutter contre ce ramdam consummériste qui nous empêche d'entendre les oiseaux chanter( parce que la fête des amoureux correspond à la période d'accouplement des p'tits zosiaux , non mais sans blague!).images
Gainsbourg, par l'intermédiaire de Françoise Hardy se demandait Comment lui dire adieu, Cécile Slanka nous laisse l'embarras du choix.
Que vous soyez un homme ou une femme, que vous preniez le métro ou l'auto, que vous soyez féministe ou macho, fan de Desperate Housewifes ou d'E-bay, littéraire ou ingénieur, en analyse ou pas, poli  ou pervers, explicite ou intuitive, chacune de ces lettres de rupture vous mettra le coeur en joie (si vous ne la recevez pas, bien sûr !) et fera travailler sans relâche votre esprit et vos zygomatiques ! 9782867464317
Un vrai festival d'humour et de virtuosité sur la figure imposée de la lettre de rupture, l'auteure se  régale visiblement en  s'imposant toutes sortes de contraintes oulipiennes plus réjouissantes les unes que les autres !
Et si votre amoureux(se) vous a déçu(e), vous pourrez toujours lui offrir le bouquin, en lui conseillant gentiment: "Choisis celle que tu préfères..."
Un livre époustouflant, ébourrifant, éblouissant ! Je dirais même plus: effervescent, énergisant, étincelant !*

*Exercice réalisé sans dictionnaire de protection. Sous vos applaudissements. Merci.

Pour les citations c'est ici.

02/02/2007

Tout pour me déplaire (et pourtant ...)

(Normalement, en lisant le titre, Cuné doit avoir les cheveux qui se dressent sur la tête ...)9782264037015
Pour commencer, le titre : Le petit Bâtard, aux relents Guy Des Carsiens (du nom  d'un auteur de roman populaire, heureusement tombé dans l'oubli...), ensuite la photo de couverture, peu lisible et peu engageante , mais heureusement, bravant tout ceci, la recommandation de Cuné, qui vaut tous les viatiques.
Dans ce roman, l'auteur a réussi à rassembler tou ce qui me hérisse: une histoire d'hommes , récit d'iniation de surcroît, d'où la violence n'est pas absente , mais , miraculeusement,  William Kowalski, esquive avec grâce tous les clichés et est parvenu à m'émouvoir comme rarement.
Le jeune Billy , bien qu'élevé uniquement par un grand-père confit dans le whisky, nourri une grande partie de sa vie de saucisses grillées (!), devient peu à peu une jeune homme attachant et sensible , bien que taraudé parfois par une violence héritée de son lignage.
Les personnages secondaires sont tous très bien dessinés et j'ai particulèrement aimé la famille d'origine allemande qui accueillera un moment Billy.On aimerait vraiment rencontrer de telles personnes.
Kowalski traite également avec délicatesse de graves problèmes que chacun feint parfois de ne pas voir et je me suis surprise à ralentir mon rythme de lecture pour savourer ce bon gros roman , un bon gros roman comme je les aime ! (Là, Cuné  a retrouvé le sourire!)