Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

« 2013-05 | Page d'accueil | 2013-07 »

06/06/2013

Retour à la ligne

Maman solo d'un ado d'appartement, scénariste  de télévison blacklistée, Clara Tallane en est réduite à rédiger les mémoires d'un industriel qui rêve qu'on lui invente une vie.

julie jezequel


 Si mon côté petite souris qui aime découvrir les coulisses d'un métier, en plus lié à l'écriture, a été plutôt satisfait, la comédie annoncée de manière dithyrambique sur la quatrième de couv', je la cherche encore !
Je croyais trouver du pétillant et je n'ai déniché que de l'éventé. On s'attend toujours à ce que , enfin, l'action démarre, mais on reste toujours sur sa faim. Par contre, la description de la vie quotidienne de l'héroïne et ses relations avec son grand dadais de fils sont très vivantes et enlevées. Du coup, on peut terminer le roman sans déplaisir, ce qui n'est déjà pas si mal !

L'avis de Cuné (merci !) qui m'a permis de satisfaire ma curiosité.

04/06/2013

Prenez la parole en public (audiolivre)

Lire des ouvrages donnant des conseils pour communiquer en public s'avère souvent frustrant car les notions d'intention, de modulation de la voix sont plutôt difficiles à faire passer.
Alors quand, grâce à Sylire, j'ai pu tester cette méthode et écouter par la même occasion mon premier livre-audio, j'ai sauté sur l'occasion !julien combey
La méthode est claire, simple, faisant appel à des notions de relaxation déjà rencontrées en yoga (exercices respiratoires par exemple) et accessibles à tous. Le tout, bien structuré, agréable à écouter et à mettre en pratique.
Une bonne base qu'il suffira d'étoffer, en variant par exemple les virelangues, (clic), et prendre la parole en public deviendra plus simple. Évidemment, les exercices sont à pratiquer régulièrement pour pouvoir progresser de manière notable.

 

Merci encore Sylire !

 

PS: petite question pratique : dans quel rayon trouve-ton ces audio-livres, please ?

03/06/2013

Petit éloge des vacances /Dimanche chez les Minton

"L'écrivain est un dompteur de silence; le vacancier prend le risque du vide."

*Avec cet opuscule de 116 pages , parfois teinté de nostalgie,  je découvre le style poétique, élégant et précis de Frédéric Martinez. Un thème accrocheur et des pages souvent cornées, voilà qui atteste d'un bon moment passé en compagnie de cet écrivain.frédéric martinez,sylvia plath
Si je n'ai pas toujours été convaincue par les portraits que lui inspirent des passantes estivales, j'ai été tout à fait séduite par des passages évoquant à la fois l'écriture et les vacances. Un extrait juste pour vous mettre l'eau à la bouche :

" J'aimerais pouvoir chaque jour me réjouir que le soleil se lève, scruter la nuit cousue d'étoiles et, pétri de gratitude, prendre place parmi les vivants; passer ma vie comme en vacances. Il m'arrive d'y parvenir. Je m'entiche alors du moindre détail. Je suis des yeux la course d'un nuage; regarde pendant de longues minutes les branches d'un arbre qu'éploie le vent, les motifs que trace au sol l'ombre de la feuillée. Je fais des festins de lumière. Quand adviennent ces jours fastes, je demeure sans impatience. Des heures durant, je frotte au silence un adjectif, le remonte doucement des limbes jusqu'à ce qu'il affleure la trame du papier où se fige l'encre de mes phrases."

* Dans la même collection Folio à deux euros, Dimanche chez les Minton .Cinq nouvelles pour retrouver l'univers de Sylvia Plath, tout en subtilité , disséquant tantôt avec une frédéric martinez,sylvia plathférocité réjouissante tantôt avec ce sourd désespoir inéluctable les relations de couple , les conventions sociales. Et toujours ce sentiment de malaise des personnages féminins d'inadéquation au monde, et ce parfois, dès l'enfance : "Je restai allongée, seule dans mon lit, avec le sentiment que l'ombre noire rampait sous le monde comme une marée. Rien ne tenait, rien n'y échappait."

02/06/2013

Un grand mariage

Parce que jeudi il faisait moche, parce que j'aime Diane Keaton et son élégance folle, Susan Saradon et sa crinière rousse parfaite, malgré une bande annonce calamiteuse, je suis allée voir Un grand Mariage.
Tous les gags sans exception tombent à plat. Je n'ai jamais esquissé l'ombre d'un sourire, mais j'ai supporté sans broncher cette intrigue libidineuse cousue de fil blanc ,où seules les femmes tirent leur épingle du jeu, car je me suis focalisée sur le tenues de Diane Keaton. Bien maigre moisson me direz-vous ?

Hélas , au vu des bandes-annonces de l'été cette comédie asthmatique paraît un chef d'oeuvre de distinction  et de sophistication !

PS: coup de bol, j'ai déniché au Monop' le colllier de Keaton , yep !

diane keaton,susan sarandon

01/06/2013

Famille modèle...en poche

"-Si tu fais vraiment partie de la famille, il va falloir que tu apprennes à merder."

Warren Ziller, a décidé de transplanter sa famille du Wisconsin où tous profitaient d'un bonheur paisible, pour leur faire partager son rêve américain de richesse et de confort en  Californie . Las ! les ennuis vont commencer et s'aggraver d'autant plus vite que Warren ne peut avouer à sa parfaite petite famille que toutes leurs économies ont disparu dans le sable du désert...eric puchner
Eric Puchner brosse un portrait caustique de la société américaine,et de cette famille qui semble dans un premier temps échappée d'une publicité : la mère , toujours vêtue de pastel, surnommée par ses enfants "Pyrex, déesse des gratins" qui réalise des films éducatifs benêts, les enfants, tous très beaux mais qui, mine de rien, peinent à s'adapter à ce nouvel environnement qui ne leur semble pas forcément idyllique et le père , incarnation vivante de l'esprit d'entreprise.
Tout ce joli petit monde va se trouver sévèrement secoué dans le shaker du destin et les véritables personnalités vont se découvrir peu à peu,tandis que s'effilochent les rêves paternels. C'est à la fois cruel et drôle , on contemple tout à la fois effaré et troublé cette chute de la maison Ziller en croisant les doigts, juste au cas où...