10/10/2006
Comment faire diminuer les listes de livres à lire...
Catsotte en avait parlé ici, ça m'a tenté, j 'ai trouvé Sashiko D'Agnès Delage-Calvet. Il ne reste plus qu'à trouver le matérie de broderie. Et le temps...En tout cas, cette technique de broderie japonaise a l'air assez simple , reste que je n'ai pas brodé depuis belle lurette...
05:11 Publié dans Je l'ai lu ! | Lien permanent | Commentaires (3)
09/10/2006
Mémoire défaillante
La couverture est plutôt hideuse, le titre, l'été assassin, tout à fait quelconque, l'auteure m'était inconnue mais Liz Rigbey a su m'embarquer dans son histoire et je ne le regrette pas.
Certes il y a des meurtres , mais feutrés ,et pour certains d'entr'eux qui remontent à la jeunesse de l'héroïne mais plus que l'élucidation des crimes, c'est la démarche de l'héroïne qui est intéressante surtout dans son rapport au mensonge et à la mémoire.
Parce que son père vient de mourir, Lucy, qui n' pas mis les pieds en Californie depuis trois ans, retourne dans le pays de son enfance et retrouve sa famille. Ce décès s'avérant être un assassinat, Lucy va essayer de trouver les réponses aux questions confuses qu'elle formule concernant cette famille qu'elle croyait connaître.
Lucy (se) ment , surtout pour protéger les autres, comme le remarque un des inspecteurs , et sa mémoire lui présente des souvenirs qui sont faux. Elle va peu à peu découvrir la vérité sur elle même et sur les siens, ce qui n'ira pas sans dangers ni déchirements...
Le thème de la mémoire a souvent été exploité dans les romans à suspense (l'amnésie étant bien commode pour lancer une intrigue). Rien de tel ici. Il s'agit davantage d'une automanipulation de la mémoire pour supporter l'insupportable et l'on suit avec fascination Lucy dans sa quête de la vérité.
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08/10/2006
Danger : travaux (2) ou les bienfaits des travaux !
Les travaux n'ont pas que des désagréments, cela peut devenir aussi
l'occasion de se défouler surtout si on applique la technique
apprise au yoga (visualiser le geste avant de l'exécuter) et qu'à la
place des murs de placo on visualise certaines personnes qui ont le don
de nous exaspérer ...
Un bon bain bien chaud ensuite et c'est la garantie d'un sommeil réparateur !
Comme dit Cathie: il va falloir organiser des stages défouloirs !
05:47 Publié dans Bric à Brac | Lien permanent | Commentaires (6)
07/10/2006
Danger :Travaux (1)
Hé non, pour ceux qui me suivent depuis le début, les travaux ne sont toujours pas terminés ! Et là , j'avoue que je commence à saturer.
Et je ne suis pas la seule. Je ne sais pas pourquoi, quand j'avais lu la fin de l'article dans Psychologies
sur les chats qui n'hésitaient pas à déféquer dans le lit de leur
maître pour leur signaler que la maison ne leur plaisait plus, je me
disais vaguement que...Effectivement, Bambou qui voudrait profiter du
confort de la maison maintenant que l'automne est bien là, ne supporte
plus la poussière, le bruit dès 7 h45, les étrangers dans la maison et
la musique (actuellement, à fond la caisse je "bénéficie" de Frédéric
François et on va enchaîner avec une autre chanson d'amouuur...) me l'a
fait salement savoir. La première fois qu'elle a ainsi marqué sa désapprobation,
elle a passé la journée dehors mais depuis la seconde (et pas deuxième
non mais sans blague) , c'est à dire depuis mercredi, son exil durera
...le temps de ma rancoeur ! rassurez-vous, elle a sa dose de câlins,
de croquettes mais elle reste DEHORS.
Quant à Tobie-chien, il a
entrepris une étude comparative de la résistance des chaussures des ouvriers... Tobie chaussurologue chez Sécuritou. Vu sa
taille,il ne pourra pas aller plus haut que le mollet, on se console
comme on peut .
Bon, là c'est de l'accordéon, je fuis...à la médiathèque !
05:26 Publié dans Bric à Brac | Lien permanent | Commentaires (2)
06/10/2006
Japoniaiserie ?
Faute de m'être décidée à lire les bébés de la consigne automatique (pas envie de violence ), je me suis rabattue sur Install de Wataya Risa.
Comme
l'auteure la narratrice a 17 ans et elle nous raconte un moment de son
année de Terminale. J'avais déjà vu un reportage sur les pauvres
lycéens japonais obligés de bachoter à donf pour obtenir ce fichu
diplôme qui conditionne toute leur future carrière, en leur ouvrant -ou
non- les portes d'une bonne université.
Je m'attendais donc à
quelque chose d'un peu convenu mais pas du tout. L'héroïne n'est pas
dupe de la comédie des autres lycéens qui prétendent ne pas réviser
mais arborent des cernes de panda, ps plus qu'elle n'est dupe de la
propre comédie qu'elle se donne.
Se mettant provisoirement en
vacances (à l'insu d'une mère divorcée qui passe son temps à bosser et
mettra un mois à consater que sa fille a entièrement vidé sa
chambre...), l'héroïne va en compagnie d'un gamin de 10 ans , partciper
à des chats payants érotiques. Le plus rigolo , c'est que c'est le
gamin qui va lui expliquer les subtilités de certaines perversions ,
mais je vous rassure, tout cela reste très soft. Finalement, l'ado se
rendra compte qu'elle a besoin de contacts réels et non virtuels et
tout rentrera dans l'ordre surtout qu'au dessus d'elle plane le spectre
d'un redoublement qui ferait d'elle une paria.
Ce roman, très court,
se lit très vite , mais il aborde mine de rien des thèmes importants :
la pression qui pèse déjà sur les ados, leur solitude et l'abscence
quasi totale des parents qui ont un comportement pour le moins étrange.
L'auteure a reçu un prix pour un autre roman paru lui aussi chez le
même éditeur. Je me mets en quête...
07:44 Publié dans Je l'ai lu ! | Lien permanent | Commentaires (3)
05/10/2006
Message express !
12:44 Publié dans Je l'ai lu ! | Lien permanent | Commentaires (1)
L été meurtrier
En dépit de son titre, Crimes horticoles n'est pas un roman
policier.C'est davantage le récit de la fin du paradis de l'enfance et
du passage au monde cruel des adultes. Thème rabattu donc mais que Mélanie Vincelette traite avec maestria.
En
un été, la jeune Emile , prénommée ainsi par confusion et superstition,
va voir s'écrouler l'univers de mensonges qui l'entourait. Elle habite
un coin paumé du Nord du Canada,( ce qui nous vaut des personnages aux
noms imagés (Pavel Bouillon,Hugo Hareng) où elle reçoit une
éducation hors-normes dans un univers pour le moins bizarre.
La
découverte d'un cadavre va, comme lorsqu' un domino en entraîne un
autre, provoquer la disparition (au sens propre ou non) de membres de
son entourage. Cette accumulation peut d'ailleurs paraître excessive,
mais elle sera finalement salutaire...
Le début du roman pourrait
paraître languissant s'il ne nous donnait la possiblité de goûter
pleinement le style de l'auteure, à la fois lumineux et sensuel.
En 149 pages Mélanie Vincelette bâtit donc tout un univers riche d'interprétations et savoureux que l'on quitte à regret.
06:11 Publié dans Je l'ai lu ! | Lien permanent | Commentaires (7)
04/10/2006
La raie au milieu
Les romans de Dominique Sylvain mettant en scène la commissaire à la
retraite Lola Jost et Ingrid Diesel, masseuse et effeuilleuse, ne sont
jamais aussi bons que quand ils évoquent des lieux de transition. Après
le très réussi Passage du désir , voici donc Manta corridor.(Mieux vaut oublier La fille du samouraî que j'avais évoqué rapidement il y a quelques temps).
Bravant
la canicule , notre improbable duo sillonne la capitale à la recherche
d'un shampouineur employé au noir dans un salon de coiffure
africain(!). Dans leur pérégrinations elles vont croiser des
personnages pittoresques et surtout des raies, ces anges de la mer qui
peuvent devenir très dangereux.
Petit à petit se brosse donc le
portrait de plus en plus complexe du disparu au fil d'une enquête menée
tambour battant. Le lecteur assistera aussi à un duel de proverbes
(rées ou inventés, peu importe) et goûtera les néologismes de
l'Américaine , de la commissaire ou de l'auteure. Dominique Sylvain a
retrouvé sa verve et c'est avec plaisir que nous attendrons de
connaître les secrets de Manta corridor puisque le livre ne nous les révèle pas tous...
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03/10/2006
Pour plomber un dimanche soir, y a pas mieux !
Laure en avait parlé ici.
D'Olivier Adam, j'avais déjà lu Passer l'hiver
et malgré les critiques extêmement positives , je n'avais pas du tout
accroché. Je suis du genre tenace et après avoir lu la critique de
Laure (et subi le battage médiatique entourant le film), je m'étais dit
que je passais sans doute à côté de quelque chose. Soyons honnête,
j'avais aussi envie d'élucider le fameux mystère que les critiques
s'étaient engagés à ne pas dévoiler...
Comme Laure ,j'ai
trouvé inutilement longues les listes de courses. Olivier Adam
cite les marques des achats défilant sur le tapis de couses (copié sur
Ellis ? ) et bizarrement utilise une périphrase pour ne pas citer Ikéa
(L'auteur serait-il en froid avec les Suédois ? ( qui n'ont toujours
pas en stock la bibliothèque de Ferdinand ...) ).
Trêve de
plaisanterie. J'ai trouvé surtout insupportable cette absence à elle
même de l'héroïne, qui se laisse manipuler par les autres, ne
s'accordant que le statut d'objet dans ses relations avec les autres.
Elle subit tout sans réagir ou presque et semble flotter au dessus du
sol...
Quant au mystère, je l'ai deviné assez rapidement et les invraisemblances de cette terrible mystification ne peuvent s'expliquer que par la volonté d'auto-aveuglement...
J'ai trouvé moins agaçant que prévu le style tout en phrases
courtes et juxtaposées d'Olivier Adam ,mais je ne suis toujours pas
convaincue par cet auteur.
06:06 Publié dans Je l'ai lu ! | Lien permanent | Commentaires (5)
Lettre aux impôts
Chère Madame R.,
Votre lettre de relance en date du ...m'a bien fait rire. Si, si , je vous assure, ce n'est pas de l'ironie.J'ignorais qu'on avait un tel sens de l'humour dans l'administration française !
Déjà, je n'ai pas souvenir d'avoir jamais reçu de vos nouvelles mais peut être votre lettre a-t-elle échoué entre deux devis, factures ou catalogues, dans la pile monstrueuse qui se gonfle au fur et à mesure que mon compte en banque se dégonfle...Je vous laisse le bénéfice du doute.
Ensuite, vous affirmez que les travaux de ma maison sont terminés ;au sens fiscal me précisez-vous (Notion différente de celle du Code de l'urbanisme, mais non élucidée).Au sens fiscal cela veut dire que , je vous cite, les locaux sont utilisables, c'est à dire que le gros oeuvre, la maçonnerie, la couverture, les fermetures extérieures et les branchements sur les réseaux extérieurs sont terminés. Soit.
Mais comment le savez-vous d'abord, hein ? N'auriez-vous pas plutôt derrière la tête l'idée de vous rappeler à notre bon souvenir, dans l'espoir d'être invitée à la pendaison de crémaillère ?
De toutes façons, s'il devait y avoir une pendaison , ce ne serait pas celle de la crémaillère...
J'avais bien pensé, il y a fort longtemps de cela, à organiser un pot rassemblant les différents corps de métiers ayant participé à la contruction de l'extension, me disant que ce devait être frustrant de ne pas voir terminé ce que l'on avait commencé. Naïve que j'étais !
Déjà, il faudrait que tout soit terminé , au sens où je l'entends moi, c'est à dire tous les placos, parquets posés, peintures finies, sans oublier ce satané escalier qui n'a toujours pas fait son apparition, mais j'y reviendrai. Je ne parle même pas de la déco, car ça c'est un travail digne de Sisyphe...
Ensuite, j'ai progressivement rayé de cette liste imaginaire:
-ceux qui ne viennent pas aux jours et heures convenus
-ceux qui viennent quand on ne les attend plus et de préférence à 7 h 30 mais ne commencent pas le boulot avant 1/2 h va savoir pourquoi...
- ceux qui fument dans la maison bien qu'on ait gentiment précisé que personne ne fumait chez nous et que la fumée nous incommodait;
-ceux qui fument à l'extérieur (je le sais, j'ai ramassé les 54 mégots qui n'avaient jamais atterri dans le cendrier vide)
- ceux qui ont pollué mon espace sonore par leurs chansons ineptes et tonitruantes;
-ceux qui ont pollué mon espace olfactif (mais ya des limites à tout, je ne préciserai pas davantage);
-ceux qui ont balancé des planches , clous non arrachés, je précise, sur mes plantes;
-ceux qui ont joué les jesaistoutfairemieuxquelesautres et qui ont saboté le travail voire quitté leur poste de travail;
-ceux qui visiblement n'ont pas vu le panneau "Chantier interdit au public" et se faufilaient dès que j'avais le dos tourné pour juger de visu de l'avancée des travaux...
J'en passe et des pires.
Bon, je cesse là mes jérémiades.Vous nous demandez de répondre dans les meilleurs délais, tiens c'est amusant, j'ai entendu plus d'une fois cette expression durant les travaux et je sais précisément maintenant quelle durée elle recouvre : "aux calendes grecques". Dont acte.
Je m'en vais de ce pas chercher un bon exorciste pour chasser toutes les ondes négatives de ma maison.
Salutations BTPesques.
05:57 Publié dans Bric à Brac | Lien permanent | Commentaires (0)