22/08/2006
Cultivons notre jardin
Chère Madame la Podagraire,
Grâce à Cathy et au Larousse Nature en poche des fleurs sauvages, j'ai enfin réussi à mettre un nom sur vous.
A quoi cela m'avance-t-il ? J'aime pouvoir identifier mes ennemis, c'est tout.
D'après
Neil Fletcher, vous êtes "capables de [vous]propager sur de grandes
surfaces, à l'aide de [vos]stolons souterrains" et à la longue "la Podagraire peut être envahissante dans les jardins".Je confirme.
Durant
les deux ans où le jardin a été laissé en jachère (entre le précédent
propriétaire et nous), vous en avez profité pour emmêler vos racines à
celle des framboisiers, vous assurant ainsi une quasi totale
immunité.Normal.
Par contre, quand vous vous êtes attaquée aux
physallis et à leurs lanternes orangées, là j'ai dit:" stop !".J'ai
entrepris patiemment de démêler vos racines des leurs , mais tout comme
l'ortie, un seul petit bout de racine laissé en terre et vous voilà
repartie de plus belle. Tant pis pour les physallis et tant pis pour
vous surtout, j'ai désherbé à nouveau et recouvert le sol dégagé de
votre présence d'un voile foncé spécial jardinier paresseux.
C'était
il y a deux ans et je n'ose toujours pas soulever cette tenture
mortuaire, craignant que, comme tous les méchants dans les films
d'épouvante, vous ne surgissiez à nouveau sous mes yeux exorbités,
agitant vos petites feuilles vertes et molles (beurk, en plus
elles puent !).
Mais là, la grange sur laquelle s'appuyait les
framboisiers ayant été abattue récemment, vous vous sentez gagnée par
une fénésie de conquête et vous vous attaquez à de plus vastes espaces.
N'ayant pas l'intention de recouvrir tout mon jardin, je vais donc
devoir passer à l'action.
Non, non, je n'utiliserai pas de produits
chimiques, vous vous en moquez, je le sais, en plus, ça coûte cher et
c'est dangereux. Non, j'utiliserai mon arme secrète absolue: l'eau de cuisson des pommes de terre, bouillante tant qu'à faire ! (Dans le Nord, pas de vrai repas sans pomme de terre!)
Et les framboisiers ? Hélas, ils sont vieux et ne produisent plus guère, mais j'essaierai au maximum de les épargner.
Vous
voilà prévenue et comme d'herbe folle, vous êtes devenue herbe
voyageuse, je vous prierai de plier bagage et d'aller dans un autre
jardin , plus à même d'apprécier vos qualités culinaires (il paraît que
jadis on vous consommait comme une sorte d'épinard).
Je ne vous salue pas
06:27 Publié dans Faune et flore de mon cottage ;) | Lien permanent | Commentaires (5)
21/08/2006
De tout, un peu...
Yoga, meurtres etc. de Milena Moser, je tournais autour, hésitant un peu , n'ayant pas été convaincue par Coeur d'artichaut du même auteur, Milena Moser.
Cathy, bien qu'à 900 kilomètres de moi, a un sens infaillibible pour tomber pile sur le
bouquin que j'hésite à acheter et me l'offrir. Si elle n'est pas
la reine de l'intuition, je boirais une tasse de café à la santé de
Victor G.
Ce qu'il y a de bien avec les romans se déroulant à
l'étranger, c'est qu'on apprend au passage tout un tas de petits
détails qui rendent les personnages crédibles et intéressants. Ce
d'autant plus que la narratrice, comme l'auteure ,est une
Suissesse transplantée à San Francisco. Elle a donc la distance
nécessaire pour prendre du recul et comparer avec la mode de vie suisse.
L'intrigue
policière (des meurtres sont perpétrés lors d'un cours de yoga) , un
peu languissante n'est qu'un prétexte pour rassembler toute une
faune déjantée et sympathique.
L'héroïne et ses amis cumulent des
situations familiales extrêmement complexes et pittoresques, (on
y apprend entre autres que les défunts fréquentent les réunions des
Alcooliques Anonymes...).
Je n'ai pas retrouvé dans ce roman l'impertinence que j'avais aimée dans L'île des femmes de ménage , mais il m'a permis de passer un bon moment .Merci encore , ma grande!
06:19 Publié dans Je l'ai lu ! | Lien permanent | Commentaires (2)
20/08/2006
Economisons notre temps..
Sur la 4ème de couverture de Poésie à bout portant, il est mentionné que l'auteur , Victor Gischler, "buvant du café à longueur de journée(...) ne dort que sept minutes par nuit". Grand bien lui fasse.Quand on nous présente l'auteur comme un grand (! ) original, j'ai tendance à me méfier. Surtout quand il s'agit de préférences alimentaires.
Bien que n'ayant jamais bu de café (voilà qui est
original, non ?, surtout quand on est Ch'ti), j'ai quand même réussi à
tenir jusqu'à la page 214 avant de déclarer forfait.
L'idée
de départ pouvait sembler intéressante: un jeune Noir, "petite frappe"
s'empare de l'identité d'un futur étudiant en poésie, dans l'espoir de
changer de vie. Au passage, il râfle aussi un kilo de cocaïne à son
chef, ce qui augure mal de son avenir et de sa motivation.
Les récits d'impostures sont difficiles à traiter et l'auteur ne fait ici qu'effleurer le problème.
Gischler,
enseignant à l'université, en profite pour brosser au passage des
portraits plus lourdingues les uns que les autres des profs de fac.
On
ne s'attache pas à ces fantoches sans épaisseur qui ne pensent qu'à
boire ou à baiser ou aux deux . ça s'agite beaucoup, ça castagne, ça
pétarade ...mais dans le vide.
Et la poésie dans tout ça ? Elle est
évoquée accessoirement et est aussi utile à la narration qu'une paire
de palmes dans le désert.
07:01 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (4)
19/08/2006
De l'art de manipuler (et de se faire manipuler)
Il paraît que les jeunes délinquants français, gavés de films
et feuilletons américains appellent les juges "Votre Honneur"... Si
comme moi, vous n'aimez ni les films ni les bouquins de procès, vous
allez avoir un léger recul en voyant le thème et le héros du nouveau
bouquin de Michael Connelly, La défense Lincoln.
En effet,
l'auteur a délaissé (provisoirement ?) son inspecteur Hiéronymus Bosch
pour un dénommé Mickey Haller , avocat de la défense.
"Comment
fais-tu pour être un avocat de la défense bien crapoteux avec deux ex
et une fille de huit ans et qu'on t'aime toutes encore." Voilà
résumée par une de ses ex femmes, elle même avocate ,mais de
l'accusation,la situation de notre héros. Parce qu'il est plutôt sympa
, Mickey, et il manipule avec dextérité tous les rouages de la justice
américaine et les gens qui l'entoure de la même manière pour subsister
avec ses clients pas très en fonds.
Alors le jour où un client très
riche fait appel à lui, il croit qu'il va toucher le pactole et
pouvoir payer sans difficultés, enfin, les traites de sa maison avec vue
(un point commun avec Bosch).Evidemment, tout va se compliquer et
Mickey va se retrouver dans une situation inextricable ,face au
Mal.
Le lecteur suit sans difficulté aucune le héros dans les
subtilités du système judiciaire américain et se laisse allègrement
manipulé par Connelly. Rien n'est manichéen dans ce texte où le
héros en vient à remettre en cause son propre fonctionnement .
Si
vous n'avez pas comme moi la chance d'avoir un beau-frère fan de
Connelly (merci, François) et que votre budget livres est en train
d'exploser, attendez un peu, ce livre sortira bientôt en poche...
07:50 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (2)
18/08/2006
Petit clin d'oeil aux libraires (et à leurs clientes)*
"Ma meilleure amie est à Saint A., où on lui a fait une double mastectomie.Elle adore les romans policiers, mais uniquement avec des détectives femmes, et dans lesquels on ne fait aucun mal ni aux animaux ni aux enfants.Oh, à la réflexion, peut être pas d' histoires de couteaux..." Jours de juin (p.128).
Voici une de ces "demandes incongrues" qui, d'après Fenno le libraire, l'un des personnages principaux du roman de Julia Glass, "Comme la climatisation [...]semblent inhérentes à ce pays." (Les Etats-Unis).
Et vous, amies libraires ou clientes de librairie avez-vous déjà
entendu ou formulé de telles demandes ? J'ai hâte de vous lire !
Evidemment, tout ceci concerne aussi les bibliothécaires et ceux qui fréquentent les biblios!
07:18 Publié dans Je l'ai lu ! | Lien permanent | Commentaires (5)
17/08/2006
Trois frères, trois soirs d'été.
(titre éhonteusement copié sur Trois femmes un soir d'été ,
la saga de l'été dernier sur France 2 qu'un programmateur fou a repassé
le mois derniersur France 4, à l'heure de la sieste ,dans le
désordre, puis dans l'ordre, pour voir si on suivait...).
Pas de coups de théâtres fracassants, tout est feutré dans Jours de juin
de Julia Glass. Ce roman se divise en trois étés qui vont bouleverser
la vie d'une famille écossaise.Des décès vont entraîner des
réajustements entre les personnages, réajustement des places de chacun
au sein de la famille et aussi de la vision , forcément parcellaire et
myope, que chacun a des autres.
Ce très beau texte aurait aussi pu reprendre le titre de Sylvie Doizelet Chercher sa demeure
car chacun dans le roman de julia Glass peine à trouver le pays
(Ecosse, Grèce, Etats-Unis, France) qui lui donnera la sérénité.
Si
vous aimez l'atmosphère des vielles demeures écossaises, les chiens de
berger, la musique et les livres,vous trouverez votre bonheur dans ce
livre qui n'est ni triste ni mélancolique. On y trouve même des pointes
d'humour quasiment anglais .
Julia Glass est américaine mais elle
mériterait presque qu'on lui accorde l'étiquette de romancière
anglaise, c'est dire si j'ai aimé...
08:27 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (3)
15/08/2006
15 ANS LE 15 AOÜT
"Avance, sal...pe!".
Quoi*? Qu'est-ce ? Interloquée, en ce matin
du 15 août 1991, j'ouvre un oeil (le gauche, c'est toujours celui que
j'ouvre en premier , même s'il est le plus myope), hausse les sourcils
et tend l'oreille.Et là, je prends conscience que je suis bien à la
campagne, que le piétinement sourd que j'entends est celui du troupeau
de vaches qui traverse la route pour aller de la ferme d'en face
jusqu'à la pâture derrière chez moi, le tout accompagné par les
encouragements virils du vacher.
J'ai des excuses de ne pas avoir
saisi plus tôt de quoi il retournait. Je ne suis guère en forme, même
si j'ai des formes , ayant troqué provisoirement le
corps de Jane Birkin contre celui de Pamela Anderson (sans le maillot
de bain rouge, rassurez-vous) (ça, c'est la version optimiste, l'autre
version est que je me sens aussi sexy qu'une vénus hottentote).
En effet, le
5 du même mois, naissait, un peu plus tôt que prévu, Fille Cadette.
J'avais méanmoins pris le temps de poster les derniers papiers pour
l'acquisition de la nouvelle maison,de confier Fils Aîné à l'une de ses
tantes et de passer au bureau de l'Homme où j'eus la chance de
l'entendre dire au client qu'il avait au bout du fil qu'il allait
devoir partir parce qu'il avait un problème...J'ai une grande capacité
d'oubli, mais ce genre de phrase, je ne sais pas pourquoi, je les
mémorise très bien.
Dans la foulée, nous avions profité du pont du
15 août pour déménager/emménager. Je ne recommanderai pas forcément ce
genre d'enchaînement à toutes celles qui voudraient perdre leurs kilos
superflus.
Comme il faisait beau, il y a 15 ans (pas aujourd'hui,
hélas), nous avions dormi la fenêtre ouverte, ce qui m'avait permis de
profiter des joies de la campagne...
Là, je m'en vais retrouver l'Homme pour lui rappeler cet anniversaire et les brassées de ...lames de parquet qui n'attendent que son bon vouloir...
*Oui, je sais, c'est incorrect, mais à 7 h du mat', après une nuit en pointillés, j'ai des excuses et en plus j'aime bien bien cette allitération en [k].
07:22 Publié dans Bric à Brac | Lien permanent | Commentaires (5)
14/08/2006
Coup de tête (et non de boule !), coup de coeur
Le dernier concert que nous sommes allés voir "en famille", c'était
celui d'Henri Dès (et encore le p'tit dernier , qui aura 7 ans à
l'automne n'était pas encore né), c'est vous dire si ça remonte à loin !
Et
là sur une impulsion soudaine de mon Homme qui voulait sûrement bien
commencer ses vacances, nous voilà tous partis pour Aulnoye-Aymeries (à
30 km de Valenciennes) où était organisé un festival.
Au programme: Holden (disque Inter du printemps dernier), Mademoiselle K. (rien à voir avec Dino Buzatti ou Kafka), et Amadou et Mariam.Nous
aurions bien aimé que Ch'ti 31 et sa petite famille soient avec nous,
car je ne voudrais pas empiéter sur son territoire...
La pluie a eu la bonne idée de ne tomber qu'avant les concerts et les parapluies sont donc resté sagement fermés pendant qu'Holden (en formation réduite mais néanmoins efficace )égrenait principalement les titres de leur dernier album Chevrotine
(qui a tourné en boucle pendant un long (trop long aux dires de
certains) moment dans le corbillard qui me sert de voiture. Les textes
poétiques et les mélodies accrocheuses servies par la voix superbe
d'Armelle Pioline et la guitare époustouflante de Mocke ont su
séduire un public enthousiaste.
Un p'tit tour de manèges sur la ducasse et nous voilà partis pour découvrir Mademoiselle K. Ouah, ça dépote !
Katherine
, sa guitare Eléonore , et les trois fous furieux qui les entourent ont
su nous entrainer dans un monde rempli d'énergie et de talent.
Franchement, je ne sais pas ce que ça donne sur disque, il y a un titre
qui passe sur le Moove, tendez l'oreille, mais le groupe vaut d'être vu
sur scène ! Mademoiselle K possède un réel talent
,brut de décoffrage parfois, mais toujours maîtrisé et qui a su
entraîner l'adhésion du public, toutes générations confondues.Longue
vie sur les ondes et sur scène à Mademoiselle K !
Pour Amadou et Mariam
, la partie était gagnée d'avance mais l'image statique qu'en donne
leurs clips et les mélodies lancinantes et nasillardes dont on nous
rabat les oreilles n'ont rien à voir avec le spectacle qu'ils ont donné
sur la scène principale. Amadou est un guitariste hors pair et lui et
ses musiciens ont su nous faire danser et chanter pendant une heure et
demie sans faiblir. Il gagnerait peut être à moins s'inquiéter de notre
sante "Est-ce que ça va ? !" revient un peu trop souvent mais bon, on
lui pardonne sa trop grande sollicitude. Quant à Mariam, elle
s'autoproclame - à juste titre- "la belle Mariam" mais gagnerait à être
un peu plus souriante. Ne ratez pas ses quelques pas de danse, ça dure
trente secondes.
Et
pour couronner le tout, sur la route du retour, nous avons eu droit au
concert sur France Inter de l'alter égo masculin de Brigitte Fontaine ,
le déjanté Philippe Katerine, en plein dans "Louxor,jadore" ! Dommage
que nous n'ayons pas eu l'image car Bernard Lenoir après nous avoir dit
que le spectacle était indescriptible a quand même fini par nous avouer que
sur la scène tout le monde était habillé comme sur la pochette de Robots ! ça donne envie ! Viens vite nous voir Philippe, on t'adoooore!
09:51 Publié dans à vos oreilles! | Lien permanent | Commentaires (7)
13/08/2006
La machine à remonter le temps...
Christophe Quillien est né en 1961 et est lui aussi une victime des
maths modernes (il demande d'ailleurs à l'inventeur de se
dénoncer sous couvert de prescription, mais je trouve qu'il est trop
gentil...). Qui n'a pas connu les "patates" ou "ensembles" ne peut pas
comprendre, on en arrivait presque à regretter les problèmes de trains
et de robinets qui eux, au moins , étaient ancrés dans le réel.
Christophe
Quillien, il s'en explique dans la préface de son livre, imite Geoges
Perec (qui lui même avait copié Joe Brainard, un écrivain américain )et
nous donne donc son Je me souviens des années 70.
494 "Je me
souviens " égrenés sans ordre apparent , bien sûr, mais où on
retouve, par petites touches cette période qui pour l'auteur "démarre
autour de Mai 68 et se termine après un autre mois de mai, celui de
1981.
Inventaire aléatoire et personnel qu'il nous invite d'ailleurs
à compléter,ce qui pourrait d'ailleurs servir pour un éventuel atelier
d'écriture destiné à des jeunes pour qui mai 68 c'est déjà la
préhistoire alors ne parlons pas des souvenirs de Perec !
C'est un petit livre rigolo à offrir aux quadras en manque de nostalgie...
Mon numéro 495:
Je me souviens des "Kriffy" , barres chocolatées croustillantes juste ce qu'il faut et qui n'ont pas eu la chance des "treets", rebaptisées et repeintes de frais.
09:38 Publié dans Je l'ai lu ! | Lien permanent | Commentaires (8)
12/08/2006
J'ai craqué !
Merci d'abord pour vos témoignages de sympathie, ça fait chaud au
coeur surtout qu'ici, l'été est bien fini (Non, non, nous n'avons pas
rallumé le chauffage ! De toutes façons, vu les travaux , c'est
impossible...).
Je peux bien recevoir vos messages mais pas en envoyer...ça progresse...
Ce
n'est donc pas mon modem qui m'a fait craquer (il est bien moche mais
on s'en fiche) mais 1/le temps pourri et 2/la fermeture de la
médiathèque depuis trois longues semaines (je sais tout le monde a le
droit de prendre des vacances, Laure (j'en profite pour te souhaiter
une bonne fête en retard, désolée !) mais mes réserves ont vite fondu
au soleil de la canicule (c'était quand déjà ?)).
Entre deux
"draches" (averses soudaines et de grande intensité), on se croirait
presque en Afrique, Silo, si ce n'est les températures qui ne
sont pas à la hauteur, j'ai donc fait une orgie de magazines sous le
prétexte de voir ce qu'allait donner la rentrée littéraire.
Bof,
rien de bien passionnant, mon banquier peut se rassurer.J'attendrai
peut être la sortie en poche du nouvel Agnès Desarthe même si ces
précédents romans ne m'avaient pas totalement convaincue.Je vais gArder
mes petits sous pour le nouveau Atkinson , dont personne ne parle dans
les critiques que j'ai lues et dont rien que le titre me réjouit: Les choses s'arrangent mais ça ne va pas mieux. C'est bizarre, ça me rappelle quelque chose...
07:33 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (4)