21/11/2006
Du passé faisons table rase...
Quand un roman est hérissé de bouts de papier signalant un passage à citer ou recopier, c'est bon signe. Eh bien, Nos plus beaux souvenirs
de Stewart O' Nan, certes un pavé de 667 pages en édition de poche, en
est tout alourdi de ces rogatons de papier. Cuné en avait écrit le plus
grand bien ici et je la remercie car j'ai savouré chacune de ces pages.
Mais
quel est le secret de Stewart O' Nan ? Comment fait-il pour entrer dans
les pensées et l'âme de chacun des membres de cette famille qui vient
après le décès du patriarche passer une dernière semaine dans le
cottage qui sera ensuite vendu ?
Que l'on soit ado ou pré-ado,
adulte nanti de frères et soeurs ou enfant unique, femme veuve ou
célibataire âgée, chacun se retrouvera dans les différents personnages
et les relations à la fois tendres et cruelles qui les unissent.
Les enfants ne se décident pas vraiment à grandir même s'ils sont
devenus à leur tour parents, mais ils apprendront à faire l'économie du
passé pour mieux aller vers l'avenir. Chacun s'efforce de préserver son
espace de liberté, le chien Rufus (je l'adore !), n'ayant certainement
jamais eu autant de succès, le promener devant une occasion de fuir
quand la tension est trop grande. En une semaine, sans grands
sentiments à l'américaine comme certains films ou téléfilms nous y
avaient habitués (berk !), sans véritables éclats de voix, tout est
feutré mais encore plus cruel, la famille va devoir se réajuster
et avancer.
Je sens que je vais lire d'autres livres de cet auteur d'autant que Cuné m'a de nouveau alléchée !
06:16 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (11)
20/11/2006
OUF !
Quelques explications: samedi matin, l'ordi plante .J'essaie de le
rallumer , horreur, malheur, on entendait quasiment un bruit de sirène
et rien sur l'écran. Dimanche soir, l'ordi ressuscite grâce à
l'Homme. Entre-temps, j'emprunte l'ordi de Fils Aîné mais je n'aime pas
mettre mes pieds dans les chaussures des autres ...Ah les objets !
c'est là qu'on voir notre dépendance ...
Ce
n'était donc pas une fausse alerte destinée à suciter la
sympathie mais encore une fois merci d'être passée et d'avoir
laissé de petits témoignages. Je savais que je pouvais compter sur vous
!
06:06 Publié dans Bric à Brac | Lien permanent | Commentaires (7)
Comme chien et chat au Japon
A peine venais-je de terminer Le chat qui venait du ciel ( qui avait valu à mon ordi de planter mais là je croise les doigts...)qu'à la médiathèque, je suis tombée sur 11ans + 108 jours avec mon chien.
Deux auteurs japonais mais deux approches totalement différentes.
Hiraide
Takashi, l'auteur du premier est romancier mais aussi poète et
èvidemment cela influe sur son écriture. Les "mérotes à chats" seront
peut être déçues si elles s'attendent à un roman centré sur leur animal
favori comme le donne à entendre le titre français (n'ayant pas
fait japonais en 2 ème langue mais ch'ti, je serai bien incapable de
vous traduire le titre original mais faisons confiance aux éditions
Picquier (poche)). Certes, le chat Chibi va transformer la vie de l
'auteur et de sa femme (le récit est clairement présenté comme
autobiographique) , mais il n'est pas vraiment la figure centrale du
roman.Celle-ci serait plutôt la demeure que loue le poète et le jardin
dont il profite. Ceci nous vaut de très belles descriptions entre
autres du narrateur jouant avec une libellule ...
Un texte un peu
triste mais très beau et ,entre deux larmes, il faut quand même
tenir jusqu'au bout et lire la fin éclairante et poétique...
Tout
aussi touchant (non, je ne veux pas plomber vortre semaine !) le livre
de Goto Yasuyuki, déniché dans le rayon enfants de la médiathèque ,
raconte comme son tittre l'indique la vie de la chienne Goû dans sa
famille japonaise et en particuler avec son petit maître. Là aussi
c'est clairement autobiographique. Les illustrations contribuent à la
présentation rigolote (il m'a fallu regarder les photos pour
identifier la race du chien , un beauceron , mais bon).On sourit des
bêtises du chiot et on compatit en la voyant vieillir et lutter contre
la maladie...On apprendra au passage que les chiens japonais reçoivent
du courrier pour leur fête !Chacun retrouvera au passage des souvenirs
des différents chiens avec lesquels nous avons pu faire un bout
de chemin et là aussi l'émotion perlera...
Entre chien et chat, on ne chosit pas, on prend les deux !, dixit Tobie-chien et Bambou .
05:30 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (6)
19/11/2006
squatter...
Squatter n'est pas la solution, alors, mystère...
11:37 Publié dans Bric à Brac | Lien permanent | Commentaires (3)
La régionale de l'étape
Comme l'a rappelé Clarabel, Régine Vandamme est éditrice à l'Estuaire. Elle est aussi écrivaine et son livre Ma voix basse fait partie de ma bibliothèque de secours, à savoir les livres que je veux toujours avoir sous la main au cas où...
Pourtant
rien ne destinait cet ouvrage particulier à atterrir sur mon étagère
favorite, seul le titre m'avait attirée ainsi que la 4 ème de
couverture mais vous savez comme moi que tout cela peut être
trompeur...Je ne risquais pas grand chose car je l'avais emprunté à la
médiathèque.
Je
ne l'avais même pas feuilleté et je dois dire que si je l'avais fait je
ne l'aurais pas glissé dans mon panier car aucun paragraphe pour
reposer nos yeux, aucune intrigue pour réveiller nos neurones flapis.
Juste
une série de 19 questions. Au hasard "Qu'est ce que t'attends", "Qu'est
ce que tu fais ? ", "T'as peur de quoi ? ", questions auxquelles la
narratrice va répondre en phrases souvent courtes, juxtaposées, qui
osent la répétition pour créer le rythme et le jeu avec les mots. Une
femme de 40 ans dont on devine la vie entre les lignes, dont la vie se
dit nous nos yeux, une voix intérieure qui rejoint celle de toutes les
femmes en disant son unicité pleine d'humour et d'énergie.
Pourquoi
"la régionale de l'étape? " Parce que ce livre m'avait donné
rendez-vous à Tournai , en Belgique ,sur les rayons d'une librairie
selon mon coeur où le vendeur m'a précisé qu'elle était une
"régionale"...
06:01 Publié dans Nouvelles étrangères | Lien permanent | Commentaires (0)
18/11/2006
Ordinateur HS !
Je vais me faire très rare car ce matin , l'ordi m'a lâchement abandonnée...Si tout va bien , demain un message devrait être programmé.La suite ne dépend pas de moi, alors on verra...Vous me manquez déjà...A bientôt j'espère
16:32 Publié dans Bric à Brac | Lien permanent | Commentaires (11)
Songe à la sauge ...
Les recettes mijotées , j'adore ça. D'accord, la préparation
, c'est du boulot, mais après ça mijote tout doucement et ça sent bon
!!! Alors pour une fois, je m'étais bien organisée, j'avais acheté tous
les ingrédients et j'avais même la sauge (dans mon jardin).
Apparemment, elle servait juste pour la déco mais en fait, c'était
délicieux !
Alors je vous livre le petit truc conseillé dans le
livre: "Faites frire 30 secondes les feuilles de sauge dans de l'huile
d'olive.Veillez à ce quelles ne brûlent pas. Réservez sur du papier
absorbant et salez." Quand le plat est prêt (là c'était du lapin en
fricassée (ne me tape pas Cathie ! :) ), "décorez de feuilles de sauge
croustillantes". Se régaler ...
En plus, la sauge , comme le thym, est très efficace en cas d'aphtes !
06:06 Publié dans Je l'ai lu ! | Lien permanent | Commentaires (4)
17/11/2006
Essai non transformé
Non, je ne marcherai pas sur les brisées de Choupynette qui a su si
bien évoquer le match, que dis-je le ballet, des joueurs néo-zélandais
(qui ont fichu la pâtée aux frenchies bien ternes). Ah, les corps qui
fumaient tels des percherons après l'effort, ah les joueurs
massifs qui s'envolaient dans les airs tels de fraîches sylphides...
Stop.
Non, j'aurais voulu évoquer le livre de Kazuo Ishiguro, Auprès de moi toujours
mais mon marque-pages est resté obstinément coincé à la page 106. Pas
moyen d'accrocher à cette histoire mollassonne en dépit de tous les
hameçons laissés par l'auteur...Ah, il y a un mystère et je vais
vous en révéler un petit bout par ci par là pour mieux vous tenir en
haleine, désolée mais ça n'a pas fonctionné. Je dois être
allergique aux histoires de pensionnat anglais. Pourtant le style est
agréable et les relations entre les personnages sont décrites avec
subtilité mais décidément, non. Je m'en vais de ce pas le rapporter à
la médiathèque.
Ps: j'avais lu un billet récemment sur ce livre mais ma mémoire est défaillante alors si l'auteur de ce post passe ici, qu'il laisse un petit mot et j'établirai le lien !
06:48 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (11)
16/11/2006
Jess ou Georgia ?
Dans la foulée du Journal de Bridget Jones , on a vu apparaître toute une littérature d'identification destinée aux trentenaires.
Les ados ne pouvaient évidemment pas être oubliées et en 2002 nous avons vu apparaître ceci :
Mon nez, mon chat, l'amour et moi
, titre explicite s'il en est,où Louise Rennisson brossait le portrait
d'une ado empêtrée par son physique, ses parents, lourdauds bien sûr,
son chat , Angus, qui se prend pour un rottweiller et sa petite soeur.
Noémie et moi avons partagé avec bonheur les différents tomes de cette
série qui , sur la fin, commence quand même à s'essouffler....
Il
faut croire qu'en 4 ans j'ai beaucoup vieilli car, suivant les conseils
de Clarabel (qui est une jeunette, elle), j'ai emprunté Quinze ans , charmante mais cinglée qui surfe sur la vague de cette littérature-miroir humoristique destinée aux ados.
J'ai
apprécié comme d'habitude l'humour anglais (en particulier les
"horreurscopes" envoyés par mails par le père barré) mais je suis
restée de glace face à ce "copier/coller" de Georgia. Quelques détails
ont changé, la mère élève seule sa fille , la grand-mère vient habiter
à la maison mais bon...En plus, cette pauvre Jess n'a même pas d'animal
favori et elle se permet de répondre aux profs, non mais je rêve
! :) (je suis bien contente de n'avoir que des garçons en face de
moi au boulot quand je lis ça...). Clarabel, tu étais trop optimiste !
Résigne -toi, Cathulu, tu as dépassé l'âge limite de lecture de ce livre !
Pas grave, il m'en reste plein d'autres à découvrir . Par exemple :Trois fois quinze ans, charmante mais fripée!
06:55 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (11)
15/11/2006
Enfer et damnation !
Si vous aimez les livres qui parlent des livres, les héroïnes pas nunuches,
évouluant qui plus est en tant que détective littéraire dans un monde
qui pourrait être le notre mais pourrait aussi se trouver dans le
futur, si vous n'avez pas peur des voyages dans le temps, si vous aimez
les personnages déjantés et loufoques, si vous rêvez d'adopter un Dodo
(cet oiseau disparu qu'on rencontre chez Lewis Carroll), alors ces
livres sont faits pour vous ! (en plus, ils sont au format poche !)
Jasper Fforde (non, je ne bégaie pas ) a su dans L'affaire Jane Eyre et Délivrez-moi créer son propre univers , où nous le suivons ravis de découvrir les aventures de Thursday Next.
Je
ne vous cacherai pas que les surprises du premier volume ayant été
éventées dans le deuxième tome, j'y avais trouvé un peu moins de
plaisir, contrebalancé cependant par une trouvaille jubilatoire que je
me garderai bien de révéler ...
Recherchant
de quoi illustrer ce billet, je découvre que depuis le mois
dernier est sorti le 3 ème volume ! Et personne ne m'avait prévenue !
Vive la toile grâce à qui je vais commander de ce pas ...J'espère que
quand vous lirez ce billet, je l'aurai reçu...
06:07 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (11)