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06/02/2007

Le perchoir (la suite !) ou le cauchemar de Valérie

Valérie Damidot qui  officie dans une émission de D&co s'arrange toujours pour faire dégager les angles par ses hôtes. Elle a bien raison car DSC00906avec ce genre d'étagère, cela devient un vrai cauchemar...DSC00903

05/02/2007

Régalons-nous !

Le titre du roman d'Agnès Desarthe, Mangez-moi, fait référence à l'injonction figurant sur un gâteau dans Alice au pays des merveilles, gâteau qui fait changer de taille l'héroïne de L. Carroll.
Comme Alice, Myriam n'arrive pas à trouver la bonne taille pour s'adapter aux situations et elle affirme "...je ne suis pas à la mesure de ce que j'entreprends". 2879295319
Si elle décide d'ouvrir un restaurant, ce n'est pas une success story  qui nous est ici racontée mais l'histoire heurtée et émouvante d 'une femme à la reconquête d'elle même.
Comme la  Betty de Simenon, Myriam a été mise au ban de la société par sa famille. Petit à petit se reconstitue le passé de celle qui refuse la réussite et a une conception bien particulière de l'endroit qu'elle ne réussit pas à appeler "restaurant" et qui symboliquement s'appelle "Chez moi".
La sensualité de la langue s'oppose aux aspects brouillons et maladroits de l'héroïne qui ne cesse de se blesser avant de parvenir à maîtriser ses gestes et son univers, de se réajuster au monde.
Un très beau roman donc dont beaucoup de blogs ont déjà parlé (en bien !) et un merci tout particulier à Clarabel.

04/02/2007

Bon sang de bonsoir

DSC00843"Tu m'as passé le virus de la lecture. J'suis content. C'est bien."

Moi aussi ...

03/02/2007

"Moncoeur, monamour, monamour, moncoeur..", refain connu

Si la St Valentin, les roses, les  chocolats, les parfums et les coeurs vous soulèvent le votre de coeur, j'ai l'antidote , la panacée, que dis-je , l'arme ABSOLUE pour lutter contre ce ramdam consummériste qui nous empêche d'entendre les oiseaux chanter( parce que la fête des amoureux correspond à la période d'accouplement des p'tits zosiaux , non mais sans blague!).images
Gainsbourg, par l'intermédiaire de Françoise Hardy se demandait Comment lui dire adieu, Cécile Slanka nous laisse l'embarras du choix.
Que vous soyez un homme ou une femme, que vous preniez le métro ou l'auto, que vous soyez féministe ou macho, fan de Desperate Housewifes ou d'E-bay, littéraire ou ingénieur, en analyse ou pas, poli  ou pervers, explicite ou intuitive, chacune de ces lettres de rupture vous mettra le coeur en joie (si vous ne la recevez pas, bien sûr !) et fera travailler sans relâche votre esprit et vos zygomatiques ! 9782867464317
Un vrai festival d'humour et de virtuosité sur la figure imposée de la lettre de rupture, l'auteure se  régale visiblement en  s'imposant toutes sortes de contraintes oulipiennes plus réjouissantes les unes que les autres !
Et si votre amoureux(se) vous a déçu(e), vous pourrez toujours lui offrir le bouquin, en lui conseillant gentiment: "Choisis celle que tu préfères..."
Un livre époustouflant, ébourrifant, éblouissant ! Je dirais même plus: effervescent, énergisant, étincelant !*

*Exercice réalisé sans dictionnaire de protection. Sous vos applaudissements. Merci.

Pour les citations c'est ici.

02/02/2007

Tout pour me déplaire (et pourtant ...)

(Normalement, en lisant le titre, Cuné doit avoir les cheveux qui se dressent sur la tête ...)9782264037015
Pour commencer, le titre : Le petit Bâtard, aux relents Guy Des Carsiens (du nom  d'un auteur de roman populaire, heureusement tombé dans l'oubli...), ensuite la photo de couverture, peu lisible et peu engageante , mais heureusement, bravant tout ceci, la recommandation de Cuné, qui vaut tous les viatiques.
Dans ce roman, l'auteur a réussi à rassembler tou ce qui me hérisse: une histoire d'hommes , récit d'iniation de surcroît, d'où la violence n'est pas absente , mais , miraculeusement,  William Kowalski, esquive avec grâce tous les clichés et est parvenu à m'émouvoir comme rarement.
Le jeune Billy , bien qu'élevé uniquement par un grand-père confit dans le whisky, nourri une grande partie de sa vie de saucisses grillées (!), devient peu à peu une jeune homme attachant et sensible , bien que taraudé parfois par une violence héritée de son lignage.
Les personnages secondaires sont tous très bien dessinés et j'ai particulèrement aimé la famille d'origine allemande qui accueillera un moment Billy.On aimerait vraiment rencontrer de telles personnes.
Kowalski traite également avec délicatesse de graves problèmes que chacun feint parfois de ne pas voir et je me suis surprise à ralentir mon rythme de lecture pour savourer ce bon gros roman , un bon gros roman comme je les aime ! (Là, Cuné  a retrouvé le sourire!)

01/02/2007

Le royaume des mots

Chacun de nous a une histoire, voilà ce qu'affirme Vida Winter, écrivaine prolifique qui entretient avec la vérité des relations complexes...Pourtant, à la fin de sa vie, elle  se choisit une biographe, Margaret Lea, afin de ne plus esquiver Le treizième conte, récit qui donne son titre au roman et qui est la clé de toute sa vie.
A partir de  là, nous sommes emportés dans un monde qui ressemble à celui des soeurs Brontë, un univers plein de livres et de bibliothèques auxquels se raccrocher , plein de péripéties amenées sans tambour ni trompettes, un monde dans lequel nous nous glissons avec délices comme dans un bain bien chaud...9782259205443
Dans ce roman dense mais pas touffu, il est aussi beaucoup question de passage entre deux univers, celui de la fiction et de la réalité, de la vie et de la mort...
La biographe, en délivrant la romancière de son secret, s'allègera elle aussi du poids du passé . Quant au   lecteur , il sera réconforté car Diane Setterfield ,qui a sans doute beaucoup lu, prend soin de lui donner des nouvelles de tous les personnages, y compris du chat Shadow, ce dont nous la remercions.
389 pages à savourer . Un pur bonheur !
Toute ma gratitude à Cuné pour cette découverte

31/01/2007

La grande sirène

Vient de sortir en poche (5 euros, tout rond) un livre très mince mais qui, j'en suis sûre, restera longtemps à mijoter dans nos cerveaux: Le musée de la sirène de Cypora Petitjean-Cerf.2757801201
La narratrice vole un jour dans l'aquarium d'un restaurant chinois une sirène. A partir de là, par petites touches d'abord ,puis du tout au tout, , la vie de la jeune Annabelle va être bouleversée . En effet, cette sirène, qui emprunte certains traits à celles évoquées dans L'odyssée ou à celle du conte d'Andersen, va vite s'adapter à sa nouvelle existence, se révélant parfois féroce mais jamais affectueuse.La jeune femme va passer par différentes phases, timidité, repli maladif sur soi puis ouverture aux autres , la sirène jouant à chaque fois le rôle de catalyseur, mais de manière discrète.
Je suis entrée d'emblée dans cette histoire et dans cette écriture précise et lumineuse. On peut envisager ce roman comme une fable, libre à chacun d'envisager la sirène comme une métaphore de ce qu'il voudra , mais sous une apparence légère, ce roman laisse une empreinte durable...

La critique de Clarabel

30/01/2007

5 gestes pour la planète

A la demande de Bellesahi , voici ce que nous faisons pour montrer un tantinet respectueux de l'environnement:DSC00650

Et d'abord, en digne fille ayant grandi dans les années 70 (1ère crise pétrolière), j'éteins les lumières quand  je quitte une pièce (le faire comprendre aux enfants, même grands, dur, dur...);

Ensuite, je recycle le papier (photocopies ratées) en papier d'impression pour l'imprimante de l'ordi  ou en carnet destiné à noter les courses (une agrafe et hop, c'est parti !);DSC00643

De plus, nous avons un compost dans le  jardin, ce qui diminue le volume des sacs poubelles et devrait donner (mais quand ? )un super engrais naturel ;

En outre, depuis bien longtemps, je refuse les sachets de plastique chez les commerçants (j'ai toujours de la place dans mon sac ou dans mon filet à provision planqué  au fond de mon sac, pas glamour mais pratique !)

Enfin, j'utilise des produits de beauté bio .

Volià,  à qui le tour ?

29/01/2007

Economisons, économisons ...

"-Et comment j'aurais pu être implicitement désagréable , alors que par définition si j'avais essayé d'être plus explicite cela aurait été blessant? Est-ce qu'il voulait dire que si j'avais dit ce qu'il voulait me faire dire, au lieu que ça reste non dit, il n'aurait pas su quoi dire ? C'est ça qu'il a dit? 2070308464
- Eh bien , c'est ce qu'il insinuait."
p39 de Le femme de hasard , premier roman de Jonathan Coe qui, 20 ans après sa parution en anglais vient de paraître directement en poche.
On ne se demande pas pourquoi tant ce roman est lourd, bavard et ennuyeux au possible. les interventions de l'auteur-narrateur sont incessantes et leur humour tombe systématiquement à plat, heureusement que le romancier a progressé.  Avoir écrit La maison du sommeil, ce n'est pas rien quand même !
Et de un.2070341267
J'ai tenu encore moins longtemps avec Petit éloge de la mémoire de Boualem Sansal mais bon, il est vrai que j'ai du mal avec le lyrisme alors si quelqu'un est intéressé ...
Et de deux.
Plus de nuances cependant avec Petit éloge du temps présent  de Jean-Marie Laclavetine où de2070341623 superbes passages ,où l'auteur se montre gourmand de mots, voisinent avec des paragraphes ennuyeux au possible. Bilan mitigé donc mais ce livre m'aura au moins donné envie de faire davantage connaissance avec cet auteur.

28/01/2007

Migration de poules ou la vie en rose ..

Hé oui, avec le  printemps  qui arrive de plus en plus tôt, puis l'hiver qui pointe enfin le bout de son nez, les poules sont devenues folles (enfin , pas le même genre de folie que les vaches, heureusement !).9782070559060
Jeudi, livre qui me saute dans les mains, en direct du perchoir de la médiathèque: Les poules , de John Yeoman, illustré par Quentin Blake (couverture rose), livre qui raconte comment Flossie et Bessie qui vivaient dans ce qui ne s'appelait pas encore un "élevage hors-sol" , vont découvrir la liberté , ses dangers et ses bonheurs, grâce à un choucas.
Vendredi, je trouve enfin le  temps d' aller chez mon ami le roi et son enchanteur pour acheter un pot de peinture destiné à une étagère d'angle. Faute de" rouge cochenille",comme ici, je me décide pour un rose "pois de senteur" qui me donnera un avant-goût du printemps, le vrai. Je rentre chez moi et dans ma boîte à lettres, j'entends caqueter. Une poule de la ferme d'en face  aurait-elle élu domicile là ? Que nenni, c'était une poule du Sud-Ouest  qui avait bravé le mauvais temps pour arriver chez moi et me dispenser sa bonne humeur car il s'agit d'une poule très rare, en voie d'apparition, une poule rose , du même rose exactement que le futur perchoir qu'elle va occuper ! La transmission de pensée, nous y croyons,  n'est-ce pas Cath ?poule
La preuve, en image* !

*L'auteur garantit qu'aucun animal n'a subi de mauvais traitements durant la séance de photos .