Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

08/02/2007

HELP !

Comme je suis une quiche en informatique, qui aurait la gentillesse de m'expliquer comment faire un "post express" ? !
Merci d'avance !

Coup de projecteur

Sa boutique, nichée dans le Vieux Lille a tellementde charme, qu'elle a été remarquée par ce magazine belge de décoration lors de sa balade dans notre métropole septentrionale. Bravo Sophie !

07/02/2007

Portraits sensibles, récits poignants.

Par petites touches, sans pathos, d'une écriture tantôt hachée (et un peu rebutante...), tantôt plus fluide, Dominique Bourgon nous brosse  dans Un sens à la vie le portrait d'habitants qui lui sont familiers, ceux d'une cité où elle réside depuis longtemps.
Elle nous montre également l'évolution de ces résidents: ouvriers français puis étrangers, enfin "cas sociaux" stigmatisés d'emblée...9782020917889
Peu de lueurs d'espoir, peu de rêves dans ces histoires où l'amour est battu en brèche par le  chômage, l'alcool, la violence du monde, cette violence qui touche même les enfants (ainsi ces brigades Z  dont j'ai appris l'existence qui terrorisaient les habitants des bidons-villes pour les empêcher de construire "en dur"...).
Pas de clichés cependant mais une écriture mise au servide d'histoires qui vous mettent parfois les larmes au yeux(ainsi ce petit africain si content de pouvoir aller à l'école mais qui ...).
L'auteure n'idéalise pas sa cité,  elle en montre tous les aspects , de la solidarité à la violence la plus gratuite.
Un livre nécessaire.

06/02/2007

Le perchoir (la suite !) ou le cauchemar de Valérie

Valérie Damidot qui  officie dans une émission de D&co s'arrange toujours pour faire dégager les angles par ses hôtes. Elle a bien raison car DSC00906avec ce genre d'étagère, cela devient un vrai cauchemar...DSC00903

05/02/2007

Régalons-nous !

Le titre du roman d'Agnès Desarthe, Mangez-moi, fait référence à l'injonction figurant sur un gâteau dans Alice au pays des merveilles, gâteau qui fait changer de taille l'héroïne de L. Carroll.
Comme Alice, Myriam n'arrive pas à trouver la bonne taille pour s'adapter aux situations et elle affirme "...je ne suis pas à la mesure de ce que j'entreprends". 2879295319
Si elle décide d'ouvrir un restaurant, ce n'est pas une success story  qui nous est ici racontée mais l'histoire heurtée et émouvante d 'une femme à la reconquête d'elle même.
Comme la  Betty de Simenon, Myriam a été mise au ban de la société par sa famille. Petit à petit se reconstitue le passé de celle qui refuse la réussite et a une conception bien particulière de l'endroit qu'elle ne réussit pas à appeler "restaurant" et qui symboliquement s'appelle "Chez moi".
La sensualité de la langue s'oppose aux aspects brouillons et maladroits de l'héroïne qui ne cesse de se blesser avant de parvenir à maîtriser ses gestes et son univers, de se réajuster au monde.
Un très beau roman donc dont beaucoup de blogs ont déjà parlé (en bien !) et un merci tout particulier à Clarabel.

04/02/2007

Bon sang de bonsoir

DSC00843"Tu m'as passé le virus de la lecture. J'suis content. C'est bien."

Moi aussi ...

03/02/2007

"Moncoeur, monamour, monamour, moncoeur..", refain connu

Si la St Valentin, les roses, les  chocolats, les parfums et les coeurs vous soulèvent le votre de coeur, j'ai l'antidote , la panacée, que dis-je , l'arme ABSOLUE pour lutter contre ce ramdam consummériste qui nous empêche d'entendre les oiseaux chanter( parce que la fête des amoureux correspond à la période d'accouplement des p'tits zosiaux , non mais sans blague!).images
Gainsbourg, par l'intermédiaire de Françoise Hardy se demandait Comment lui dire adieu, Cécile Slanka nous laisse l'embarras du choix.
Que vous soyez un homme ou une femme, que vous preniez le métro ou l'auto, que vous soyez féministe ou macho, fan de Desperate Housewifes ou d'E-bay, littéraire ou ingénieur, en analyse ou pas, poli  ou pervers, explicite ou intuitive, chacune de ces lettres de rupture vous mettra le coeur en joie (si vous ne la recevez pas, bien sûr !) et fera travailler sans relâche votre esprit et vos zygomatiques ! 9782867464317
Un vrai festival d'humour et de virtuosité sur la figure imposée de la lettre de rupture, l'auteure se  régale visiblement en  s'imposant toutes sortes de contraintes oulipiennes plus réjouissantes les unes que les autres !
Et si votre amoureux(se) vous a déçu(e), vous pourrez toujours lui offrir le bouquin, en lui conseillant gentiment: "Choisis celle que tu préfères..."
Un livre époustouflant, ébourrifant, éblouissant ! Je dirais même plus: effervescent, énergisant, étincelant !*

*Exercice réalisé sans dictionnaire de protection. Sous vos applaudissements. Merci.

Pour les citations c'est ici.

02/02/2007

Tout pour me déplaire (et pourtant ...)

(Normalement, en lisant le titre, Cuné doit avoir les cheveux qui se dressent sur la tête ...)9782264037015
Pour commencer, le titre : Le petit Bâtard, aux relents Guy Des Carsiens (du nom  d'un auteur de roman populaire, heureusement tombé dans l'oubli...), ensuite la photo de couverture, peu lisible et peu engageante , mais heureusement, bravant tout ceci, la recommandation de Cuné, qui vaut tous les viatiques.
Dans ce roman, l'auteur a réussi à rassembler tou ce qui me hérisse: une histoire d'hommes , récit d'iniation de surcroît, d'où la violence n'est pas absente , mais , miraculeusement,  William Kowalski, esquive avec grâce tous les clichés et est parvenu à m'émouvoir comme rarement.
Le jeune Billy , bien qu'élevé uniquement par un grand-père confit dans le whisky, nourri une grande partie de sa vie de saucisses grillées (!), devient peu à peu une jeune homme attachant et sensible , bien que taraudé parfois par une violence héritée de son lignage.
Les personnages secondaires sont tous très bien dessinés et j'ai particulèrement aimé la famille d'origine allemande qui accueillera un moment Billy.On aimerait vraiment rencontrer de telles personnes.
Kowalski traite également avec délicatesse de graves problèmes que chacun feint parfois de ne pas voir et je me suis surprise à ralentir mon rythme de lecture pour savourer ce bon gros roman , un bon gros roman comme je les aime ! (Là, Cuné  a retrouvé le sourire!)

01/02/2007

Le royaume des mots

Chacun de nous a une histoire, voilà ce qu'affirme Vida Winter, écrivaine prolifique qui entretient avec la vérité des relations complexes...Pourtant, à la fin de sa vie, elle  se choisit une biographe, Margaret Lea, afin de ne plus esquiver Le treizième conte, récit qui donne son titre au roman et qui est la clé de toute sa vie.
A partir de  là, nous sommes emportés dans un monde qui ressemble à celui des soeurs Brontë, un univers plein de livres et de bibliothèques auxquels se raccrocher , plein de péripéties amenées sans tambour ni trompettes, un monde dans lequel nous nous glissons avec délices comme dans un bain bien chaud...9782259205443
Dans ce roman dense mais pas touffu, il est aussi beaucoup question de passage entre deux univers, celui de la fiction et de la réalité, de la vie et de la mort...
La biographe, en délivrant la romancière de son secret, s'allègera elle aussi du poids du passé . Quant au   lecteur , il sera réconforté car Diane Setterfield ,qui a sans doute beaucoup lu, prend soin de lui donner des nouvelles de tous les personnages, y compris du chat Shadow, ce dont nous la remercions.
389 pages à savourer . Un pur bonheur !
Toute ma gratitude à Cuné pour cette découverte

31/01/2007

La grande sirène

Vient de sortir en poche (5 euros, tout rond) un livre très mince mais qui, j'en suis sûre, restera longtemps à mijoter dans nos cerveaux: Le musée de la sirène de Cypora Petitjean-Cerf.2757801201
La narratrice vole un jour dans l'aquarium d'un restaurant chinois une sirène. A partir de là, par petites touches d'abord ,puis du tout au tout, , la vie de la jeune Annabelle va être bouleversée . En effet, cette sirène, qui emprunte certains traits à celles évoquées dans L'odyssée ou à celle du conte d'Andersen, va vite s'adapter à sa nouvelle existence, se révélant parfois féroce mais jamais affectueuse.La jeune femme va passer par différentes phases, timidité, repli maladif sur soi puis ouverture aux autres , la sirène jouant à chaque fois le rôle de catalyseur, mais de manière discrète.
Je suis entrée d'emblée dans cette histoire et dans cette écriture précise et lumineuse. On peut envisager ce roman comme une fable, libre à chacun d'envisager la sirène comme une métaphore de ce qu'il voudra , mais sous une apparence légère, ce roman laisse une empreinte durable...

La critique de Clarabel