08/02/2007
HELP !
Comme je suis une quiche en informatique, qui aurait la gentillesse de m'expliquer comment faire un "post express" ? !
Merci d'avance !
08:40 Publié dans Bric à Brac | Lien permanent | Commentaires (48)
Coup de projecteur
Sa boutique, nichée dans le Vieux Lille a tellementde charme, qu'elle a été remarquée par ce magazine belge de décoration lors de sa balade dans notre métropole septentrionale. Bravo Sophie !
06:35 Publié dans Bric à Brac | Lien permanent | Commentaires (3)
07/02/2007
Portraits sensibles, récits poignants.
Par petites touches, sans pathos, d'une écriture tantôt hachée (et
un peu rebutante...), tantôt plus fluide, Dominique Bourgon nous
brosse dans Un sens à la vie le portrait d'habitants qui lui sont familiers, ceux d'une cité où elle réside depuis longtemps.
Elle
nous montre également l'évolution de ces résidents: ouvriers français
puis étrangers, enfin "cas sociaux" stigmatisés d'emblée...
Peu de
lueurs d'espoir, peu de rêves dans ces histoires où l'amour est battu
en brèche par le chômage, l'alcool, la violence du monde, cette
violence qui touche même les enfants (ainsi ces brigades Z dont
j'ai appris l'existence qui terrorisaient les habitants des
bidons-villes pour les empêcher de construire "en dur"...).
Pas de
clichés cependant mais une écriture mise au servide d'histoires qui
vous mettent parfois les larmes au yeux(ainsi ce petit africain si
content de pouvoir aller à l'école mais qui ...).
L'auteure n'idéalise pas sa cité, elle en montre tous les aspects , de la solidarité à la violence la plus gratuite.
Un livre nécessaire.
06:10 Publié dans Je l'ai lu ! | Lien permanent | Commentaires (5)
06/02/2007
Le perchoir (la suite !) ou le cauchemar de Valérie
06:03 Publié dans Bric à Brac | Lien permanent | Commentaires (8)
05/02/2007
Régalons-nous !
Le titre du roman d'Agnès Desarthe, Mangez-moi, fait référence à l'injonction figurant sur un gâteau dans Alice au pays des merveilles, gâteau qui fait changer de taille l'héroïne de L. Carroll.
Comme
Alice, Myriam n'arrive pas à trouver la bonne taille pour s'adapter aux
situations et elle affirme "...je ne suis pas à la mesure de ce que
j'entreprends".
Si elle décide d'ouvrir un restaurant, ce n'est pas
une success story qui nous est ici racontée mais l'histoire heurtée et émouvante d 'une femme à la reconquête d'elle même.
Comme la Betty
de Simenon, Myriam a été mise au ban de la société par sa famille.
Petit à petit se reconstitue le passé de celle qui refuse la réussite
et a une conception bien particulière de l'endroit qu'elle ne réussit
pas à appeler "restaurant" et qui symboliquement s'appelle "Chez moi".
La
sensualité de la langue s'oppose aux aspects brouillons et maladroits
de l'héroïne qui ne cesse de se blesser avant de parvenir à maîtriser
ses gestes et son univers, de se réajuster au monde.
Un très beau roman donc dont beaucoup de blogs ont déjà parlé (en bien !) et un merci tout particulier à Clarabel.
06:09 Publié dans romans français | Lien permanent | Commentaires (13)
04/02/2007
Bon sang de bonsoir
06:04 Publié dans les dits de Ferdi | Lien permanent | Commentaires (25)
03/02/2007
"Moncoeur, monamour, monamour, moncoeur..", refain connu
Si la St Valentin, les roses, les chocolats, les parfums et
les coeurs vous soulèvent le votre de coeur, j'ai l'antidote , la
panacée, que dis-je , l'arme ABSOLUE pour lutter contre ce ramdam
consummériste qui nous empêche d'entendre les oiseaux chanter( parce
que la fête des amoureux correspond à la période d'accouplement des
p'tits zosiaux , non mais sans blague!).
Gainsbourg, par l'intermédiaire de Françoise Hardy se demandait Comment lui dire adieu, Cécile Slanka nous laisse l'embarras du choix.
Que
vous soyez un homme ou une femme, que vous preniez le métro ou l'auto, que vous
soyez féministe ou macho, fan de Desperate Housewifes ou d'E-bay, littéraire ou ingénieur,
en analyse ou pas, poli ou pervers, explicite ou intuitive,
chacune de ces lettres de rupture vous mettra le coeur en joie (si vous
ne la recevez pas, bien sûr !) et fera travailler sans relâche votre
esprit et vos zygomatiques !
Un vrai festival d'humour et de
virtuosité sur la figure imposée de la lettre de rupture, l'auteure
se régale visiblement en s'imposant toutes sortes de
contraintes oulipiennes plus réjouissantes les unes que les autres !
Et
si votre amoureux(se) vous a déçu(e), vous pourrez toujours lui offrir
le bouquin, en lui conseillant gentiment: "Choisis celle que tu
préfères..."
Un livre époustouflant, ébourrifant, éblouissant ! Je dirais même plus: effervescent, énergisant, étincelant !*
*Exercice réalisé sans dictionnaire de protection. Sous vos applaudissements. Merci.
Pour les citations c'est ici.
06:06 Publié dans Je l'ai lu ! | Lien permanent | Commentaires (31)
02/02/2007
Tout pour me déplaire (et pourtant ...)
(Normalement, en lisant le titre, Cuné doit avoir les cheveux qui se dressent sur la tête ...)
Pour commencer, le titre : Le petit Bâtard,
aux relents Guy Des Carsiens (du nom d'un auteur de roman
populaire, heureusement tombé dans l'oubli...), ensuite la photo de
couverture, peu lisible et peu engageante , mais heureusement, bravant
tout ceci, la
recommandation de Cuné, qui vaut tous les viatiques.
Dans
ce roman, l'auteur a réussi à rassembler tou ce qui me hérisse: une
histoire d'hommes , récit d'iniation de surcroît, d'où la violence
n'est pas absente , mais , miraculeusement, William Kowalski, esquive avec grâce tous les clichés et est parvenu à m'émouvoir comme rarement.
Le
jeune Billy , bien qu'élevé uniquement par un grand-père confit dans le
whisky, nourri une grande partie de sa vie de saucisses grillées (!),
devient peu à peu une jeune homme attachant et sensible , bien que
taraudé parfois par une violence héritée de son lignage.
Les
personnages secondaires sont tous très bien dessinés et j'ai
particulèrement aimé la famille d'origine allemande qui accueillera un
moment Billy.On aimerait vraiment rencontrer de telles personnes.
Kowalski
traite également avec délicatesse de graves problèmes que chacun feint
parfois de ne pas voir et je me suis surprise à ralentir mon rythme de
lecture pour savourer ce bon gros roman , un bon gros roman comme je
les aime ! (Là, Cuné a retrouvé le sourire!)
06:07 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (23)
01/02/2007
Le royaume des mots
Chacun de nous a une histoire, voilà ce qu'affirme Vida Winter,
écrivaine prolifique qui entretient avec la vérité des relations
complexes...Pourtant, à la fin de sa vie, elle se choisit une
biographe, Margaret Lea, afin de ne plus esquiver Le treizième conte, récit qui donne son titre au roman et qui est la clé de toute sa vie.
A
partir de là, nous sommes emportés dans un monde qui ressemble à
celui des soeurs Brontë, un univers plein de livres et de bibliothèques
auxquels se raccrocher , plein de péripéties amenées sans tambour ni
trompettes, un monde dans lequel nous nous glissons avec délices comme
dans un bain bien chaud...
Dans ce roman dense mais pas touffu, il
est aussi beaucoup question de passage entre deux univers, celui de la
fiction et de la réalité, de la vie et de la mort...
La biographe,
en délivrant la romancière de son secret, s'allègera elle aussi du
poids du passé . Quant au lecteur , il sera réconforté car Diane Setterfield ,qui
a sans doute beaucoup lu, prend soin de lui donner des nouvelles de
tous les personnages, y compris du chat Shadow, ce dont nous la
remercions.
389 pages à savourer . Un pur bonheur !
Toute ma gratitude à Cuné pour cette découverte
06:01 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (28)
31/01/2007
La grande sirène
Vient de sortir en poche (5 euros, tout rond) un livre très mince
mais qui, j'en suis sûre, restera longtemps à mijoter dans nos
cerveaux: Le musée de la sirène de Cypora Petitjean-Cerf.
La
narratrice vole un jour dans l'aquarium d'un
restaurant chinois une sirène. A partir de là, par petites touches
d'abord ,puis du tout au tout, , la vie de la jeune Annabelle va être
bouleversée . En effet, cette sirène, qui emprunte certains traits à
celles évoquées dans L'odyssée
ou à celle du conte d'Andersen, va vite s'adapter à sa nouvelle
existence, se révélant parfois féroce mais jamais affectueuse.La jeune
femme va passer par différentes phases, timidité, repli maladif sur soi
puis ouverture aux autres , la sirène jouant à chaque fois le rôle de
catalyseur, mais de manière discrète.
Je suis entrée d'emblée dans
cette histoire et dans cette écriture précise et lumineuse. On peut
envisager ce roman comme une fable, libre à chacun d'envisager la
sirène comme une métaphore de ce qu'il voudra , mais sous une apparence
légère, ce roman laisse une empreinte durable...
La critique de Clarabel
06:10 Publié dans romans français | Lien permanent | Commentaires (11)