Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : joe r lansdale

Le livre de Joe

Un romancier revient dans la petite ville où il a grandi . Il n'y sera pas vraiment le bienvenu car les habitants de cette bourgade du Connecticut n'ont pas du tout apprécié de se voir ridiculiser dans ce roman à succès qui a valu gloire et richesse à son auteur.
Ce retour, qui s'apparente parfois à un exercice d'auto dépréciation car Joe a tout du loser déguisé en gagnant, lui permet également de revenir sur des événements du passé et de les envisager sous un autre angle.9782264045089R1.JPG
Roman prévisible, qui roule impeccablement sur des rails, alternant humour et émotion, Le livre de Joe était destiné bien évidemment à être adapté au cinéma, ce qui est actuellement le cas.
Il ne révolutionnera pas la littérature mais permet néanmoins de passer un bon moment quand on a besoin de confort. Et c'est déjà bien.

Le livre de Joe, Jonathan Tropper, traduit de l'américain par Nathalie Perronny, 10/18. Enfin lu ,gratuitement ,grâce aux promos estivales.

L'avis de Florinette ,que l'on espère revoir bientôt sur la toile !

Lire la suite

Vanilla Ride

"J'ai des scrupules , mais ils sont du genre flexibles."

"Les jumeaux du désastre", ainsi sont surnommés par certains Hap Collins, le blanc hétéro démocrate et Leonard Pine, le black gay  républicain. Bastonneurs en diable, ces péquenauds de l'East Texas , comme il se définissent eux-mêmes, peuvent aussi avoir la gachette facile, surtout quand il s'agit de rendre service à un de leur vieux pote. Evidemment, les événements vont prendre une tournure plus compliquée et nos deux héros, forts en gueule et à l'humour décapant vont aller se fourrer dans un joli pétrin, qui les mettra aux prises avec la Dixie Mafia et leur donnera l'occasion de découvrir qui se cache derrière  ce patronyme de Vanilla Ride (ne comptez pas sur moi pour vous le dévoiler !).joe r. lansdale,hap collins,leonard pine
On ne s'embarrasse ni de stratégie ni de psychologie dans ce roman qui fonce sur les chapeaux de roue mais on passe un excellent moment avec Joe R. Lansdale, son humour et ses métaphores pas piquées des vers.

Si on m'avait dit que j'achèterais un jour un roman avec ce type de couverture  ! Mais je l'ai fait et je me suis ré-ga-lée ! Merci Gwen pour cette découverte !

Vanilla Ride, Joe R. Lansdale, Folio policier 2012, 384 pages qui ne font pas dans la dentelle , qui dépotent et sont jubilatoires !

Cycle de Hap Collins et Leonard Pine
  1. Savage Season, 1990)
  2. L'arbre à bouteilles (Mucho Mojo, 1994), Gallimard, Série noire, 2000
  3. Le Mambo des 2 ours (Two-Bear Mambo, 1995), Gallimard, Série noire, 2000
  4. Bad Chili (Bad Chili, 1997), Gallimard, Série noire, 2002
  5. Tape-cul (Rumble Tumble, 1998), Gallimard, Série noire, 2004
  6. Veil's Visit (1999)
  7. Tsunami mexicain (Captains Outrageous (2001), Gallimard, Série noire, 2007
  8. Vanilla Ride (d'abord annoncé sous le titre : Blue to the Bone 2009), Gallimard, Folio policier, 2012joe r. lansdale,hap collins,leonard pine

Lire la suite

26/07/2012 | Lien permanent

R & B Blitz

"Il n'y a pas d'endroits paisibles. Il n'y en n'a plus. Si tu veux la paix, porte un flingue. "

Les héros récurrents de Ken Bruen,les policiers londonniens Brant et Roberts au début de ce nouvel épisode de leurs aventures ne sont pas au mieux de leur forme, c'est rien de l'écrire ! Pourtant, il va bien falloir qu'ils se remuent car un serial killer des plus frustes, a décidé de s'en prendre aux flics...
C'était mon premier R&B et , même si j'ai l'habitude du cynisme et de la violence de Jack Taylor*, ici, ça dépote encore plus ! L'intrigue cavale à toute allure, ne s'embarrasse pas de fioritures, les personnages sont dessinés apparemmment à gros traits , mais de manière efficace ,et même si au début on est un peu sonné, on prend vite le rythme et même on se régale !41WTWYNTXcL._SL500_AA300_.jpg
Il y a beaucoup d'humour, souvent noir, voire très noir, ainsi cette description brève mais des plus efficaces: "Mme Fox avait le visage affable que les thérapeutes  en formation apprennent à se composer. Il disait : "j'ai tout entendu et rien ne me choque. mais surtout, je vous aime, sale ordure.""
Le tout est évidemment très politiquement incorrect et si "Brant ne tenait pas compte des règles et s'en sortait.", hé bien, de temps en temps, ça fait du bien...  à lire !

R&B Blitz, Ken Bruen,  traduit de l'angalis (Irlande) par Daniel Lemoine,Série Noire Gallimard 2007, 272 pages qui revigorent ! le tout émaillé de citations éclectiques et iconoclastes au début de chaque chapitre .

Déniché à la médiathèque !

*autre héros récurrent de Ken Bruen.

Ken Bruen, efficace en cas de panne de lecture !

Lire la suite

L'arbre à bouteilles

 

"-Chérie, je te regarde, et j'ai pas besoin de câbles de démarrage."

Leonard Pine vient d'hériter de son vieil oncle cent mille dollars et une maison délabrée où" pousse" un arbre à bouteilles, censé éloigner les mauvais esprits, mais guère efficace contre les voisins indésirables qui habitent la crack house voisine. Gageons que Leonard et son ami blanc Hap sauront venir à bout de l'état déplorable de la bicoque de l'oncle comme de celle de leurs voisins, mais pas forcément de la même manière.joe r. lansdale,noir c'est noir
Mais faire le ménage et rafistoler peut mener aussi à d'étranges découvertes, un squelette pas forcément caché dans un placard par exemple...
Ce deuxième épisode des aventures de Hap et Leonard (mais le premier traduit en français, va savoir pourquoi) se déroule entièrement dans un quartier noir et pauvre où Hap fera l'expérience du racisme à l'envers si j'ose dire, y compris dans ses relations amoureuses. Pas trop déstabilisé pour autant, il aidera efficacement son compère à enquêter sur des disparitions dont personne ne se souciait trop.
La tonalité de cet épisode est très sombre mais l'humour de nos héros permet de détendre l'atmosphère et la certitude de voir le problème résolu de manière efficace réjouit d'avance le lecteur ! Un de ces romans qui vous remet le pied à l'étrier !

L'arbre à bouteilles (Mucho Mojo, soit Beaucoup de magie noire), Joe R. Lansdale, traduit de l'américain par Bernard Blanc, Folio Policier2004, 350 pages revigorantes.

Challenge Thrillers et polars chez liliba

L'avis de Dasola, qui souligne que cet Lansdale est cité chez Ken Bruen , une autre bonne référence!:)

 

joe r. lansdale,noir c'est noir

Lire la suite

08/08/2012 | Lien permanent

Le mambo des deux ours

"Et j'avais le sentiment que notre petite escapade d'aujourd'hui ne grimperait pas non plus au hit-parade de mes meilleurs souvenirs..."

Notre tandem préféré entame avec ce Mambo des deux ours une sacrée visite dans un coin paumé du Texas au règne le Klan. En effet, il faut absolument retrouver une certaine avocate noire ( sur laquelle avait flashé un de nos héros dans l'épisode précédent (clic) ) qui est  allée se fourrer dans un sacré guêpier...
Humour, violence et  rebondissements sont toujours au rendez-vous avec Leomard et Hap ! L'ambiance est particulièrement réussie dans cet opus et je me demande si j'ai jamais lu une course-poursuite aussi haletante dans un roman policier !  Elle mériterait vraiment de figurer dans une anthologie ou d'être adaptée au cinéma !joe r. lansdale
à lire absolument pour se remonter le moral même si ( attention gâcheur d'ambiance !) on peut se demander pourquoi les auteurs masculins s'obstinent à faire disparaître les personnages féminins dès q'uon a commencé à s'y attacher...

Le mambo des deux ours, Joe R. lansdale, folio policier 2009, de la belle ouvrage quyi tient ses promesses !

Et encore un pour le challenge de Liliba !

joe r. lansdale

Lire la suite

Quand nous étions grands

"Il était une fois une femme qui s'aperçut un beau jour qu'elle était devenue étrangère à elle même."

Qui aurait cru que cette jeune Rebecca,  intello timide, épouserait sur un coup de foudre cet homme plus âgé qu'elle, père de trois fillettes et propriétaire d'une maison de famille où il organise des réceptions ?
Devenue mère à son tour, elle continuera à élever les filles de Joe et reprendra le flambeau de l'entreprise familiale au décès de son mari.anne tyler,les quinqua sont sympa
à cinquante-trois ans Rebecca , tout en organisant à tour de bras des réunions familiales ou non, prend le temps de faire le point sur sa vie, se demandant par exemple si Joe l'avait épousée pour son utilité , si leur amour ne reposait pas ur des malentendus (elle n'est pas aussi enjouée qu'elle le paraît) et surtout s'il était encore temps de faire des changements dans sa vie.
Sur une trame assez classique, Anne Tyler, par la finesse de ses observations, par l'entrain de cette famille recomposée atypique (le personnage de la première femme de Joe est un poème !), par cette élégance de l'héroïne qui signale  en passant ses petits pincements au coeur mais sans jamais les transformer en récriminations, nous donne un roman plein de vie qui réchauffe le coeur !

Quand nous serons grands, traduits de l'anglais (américain) par Sabine Porte, Calmann-Lévy 2002, 343 pages qui se lisent toutes seules !

Déniché à la médiathèque.

Lire la suite

20/08/2012 | Lien permanent

La petite et le vieux

" C'est normal d'aimer les belles chutes, ça change de la Vie."

Elle a huit ans au début du roman, mais s'attribue deux ou trois ans de plus,  se nomme Hélène mais se fait appeler Joe, car elle veut vivre en garçon, comme l'héroïne de son dessin animé. Elle vit dans un quartier populaire entre une mère cachant sa fragilité derrière de péremptoires "C'é toute" qui font l'admiration des mères de famille dépassées par leurs enfants, un père qui a choisi de voir le côté sombre de la vie et trois soeurs aussi dissemblables qu'attachantes. marie-renée lavoie,humour,tendresse,enfance
Et puis il y a le Vieux, Roger, qui n'a qu'une hâte: mourir mais qui prendra quand même bien le temps de profiter de son amitié avec Hélène.
Sans sortir de leur quartier, ils vont partager des aventures au quotidien, l'hyperlucidité de Joe et sa capacité à retrousser ses manches sans ostentation pour rétablir un équilibre, ne serait-ce que financier au sein de sa famille, n'ayant d'égal que sa capacité à rebondir et à prendre la vie à bras le corps.
Pas d'ostentation, pas de sentimentalisme, juste une formidable envie de vivre et un humour percutant comme dans la lettre que Joe est obligée d'adresser à l'infirmière scolaire qui humilie publiquement des enfants depuis plusieurs générations : "Du même souffle, j'ai expliqué la situation particulière des Péloquin, qui m'avait ainsi fait réagir, et mon ignorance de l'immense malheur que devait être sa vie, vu sa méchanceté."
L'histoire file à toute allure, les personnages sont pittoresques en diable, admirablement croqués, parfois en quelques mots ("un petit chien coup de pied" )et le style à la fois truculent et plein de vivacité nous laisse à peine le temps de noter de très jolies phrases au passage.


La petite et le vieux, Marie-Renée Lavoie, Editions XYZ, 236 pages gouleyantes.

"Un coup de coeur absolu et foudroyant" pour

Cuné chez qui vous trouverez des liens en pagaille et un entretien de l'auteure. Merciiii !

 

 

Lire la suite

Dans le silence du vent

"Tu ne peux donc pas manger ? Tu te sentirais mieux. Tu n peux donc pas te lever ? Tu ne peux donc pas ...revenir à la vie ? "

L'été des treize ans de Joe est marqué par le viol de sa mère. Cet adolescent va brutalement faire l'expérience de la notion de justice car l'imbroglio des lois s'exerçant sur le territoire indien et le silence obstiné de sa mère ne facilitent guère l'identification du violeur et son jugement. Joe va donc devoir mener l'enquête de son côté et basculer irrémédiablement dans le monde des adultes.51d5EiTordL._.jpg
Louise Erdrich dans ce nouveau roman décrit avec une acuité sans pareille la prostration de la victime et la difficulté à faire émerger la vérité. Une situation hélas représentative car,selon un rapport publié par Amnesty international en 2009, une femme amérindienne sur trois sera violée au cours de sa vie  et que, vu le "Labyrinthe de l'injustice", peu des violeurs seront poursuivis. Mais la romancière n'en fait pas pour autant un livre lourdement pédagogique. L'intensité dramatique est prenante et le style parfaitement maitrisé.
Les descriptions de la vie quotidienne de l'adolescent sont autant d'échappées belles loin de l'atmosphère étouffante de la maison familiale et l’occasion également de montrer la solidarité sans faille qui s 'exerce au sein de sa famille élargie.
Un roman que j'ai pris le temps de lire car, malgré quelques notes humoristiques et certains personnages hauts en couleurs, il y règne un climat lourd et poignant. Beaucoup de sobriété et d'émotion. à lire absolument.

Un roman récompensé par le National Book Award et élu meilleur livre de l'année par les libraires américains.

Dans le silence du vent, Louise Erdrich, traduit de l’américain par Isabelle Reinharez, Belfond 2013



Lire la suite

Dans le silence du vent...en poche

Tu ne peux donc pas manger ? Tu te sentirais mieux. Tu n peux donc pas te lever ? Tu ne peux donc pas ...revenir à la vie ? "

L'été des treize ans de Joe est marqué par le viol de sa mère. Cet adolescent va brutalement faire l'expérience de la notion de justice car l'imbroglio des lois s'exerçant sur le territoire indien et le silence obstiné de sa mère ne facilitent guère l'identification du violeur et son jugement. Joe va donc devoir mener l'enquête de son côté et basculer irrémédiablement dans le monde des adultes.
Louise Erdrich dans ce nouveau roman décrit avec une acuité sans pareille la prostration de la victime et la difficulté à faire émerger la vérité. Une situation hélas représentative car,selon un rapport publié par Amnesty international en 2009, une femme amérindienne sur trois sera violée au cours de sa vie  et que, vu le "Labyrinthe de l'injustice", peu des violeurs seront poursuivis. Mais la romancière n'en fait pas pour autant un livre lourdement pédagogique. L'intensité dramatique est prenante et le style parfaitement maitrisé.louise erdrich
Les descriptions de la vie quotidienne de l'adolescent sont autant d'échappées belles loin de l'atmosphère étouffante de la maison familiale et l’occasion également de montrer la solidarité sans faille qui s 'exerce au sein de sa famille élargie.
Un roman que j'ai pris le temps de lire car, malgré quelques notes humoristiques et certains personnages hauts en couleurs, il y règne un climat lourd et poignant. Beaucoup de sobriété et d'émotion. à lire absolument.

Un roman récompensé par le National Book Award et élu meilleur livre de l'année par les libraires américains.

Lire la suite

Sans oublier la baleine

"Les courbatures qui continuaient de meurtrir ses membres évoluaient en une douleur d'une espèce différente-une sourde nostalgie de la beauté du monde, du bleu tendre du ciel, du gris minéral de l'eau, des verts délicats des prairies."

Joe Haak a filé d'une traite de la City jusqu'à un petit village de Cornouailles où son sauvetage par une baleine providentielle a fait de lui le héros en devenir d'une légende locale.
Pourtant tout semblait opposer ce jeune prévisionniste, officiant pour les traders londoniens, aux 307 habitants de ce paisible village de pêcheurs, francs du collier et si pittoresques, comme sortis d'un roman d'Agatha Christie. Une auteure appréciée par Joe pour leur goût commun de relier des faits entre eux et d'en tirer des déductions.j.w ironmonger
Mais, ce "choc des cultures" va vite devenir une " fable survivaliste" dont John Ironmonger va détourner tous les poncifs. C'est en effet une vision optimiste que nous offre ici l'auteur de Sans oublier la baleine.
Un roman réconfortant, plein de chaleur humaine,  où rien ne se passe comme prévu, où le danger le plus banalisé peut devenir le pire et où la solidarité l'emporte sur l’égoïsme, le tout sans tomber dans un angélisme outrancier. Bien au contraire, l'auteur se fonde sur des faits réels, des théories prévisionnistes, le tout relevé par son grand art de conteur .
On n'oubliera pas de sitôt John, Polly, Aminata et les autres, Sans oublier la baleine, bien sûr !j.w ironmonger

Du même auteur, vient de sortir en poche: clic.

Sans oublier la baleine, J.W.  Ironmonger, très subtilement traduit par Christine Barbaste, Stock 2016, un petit délice à ne pas rater !j.w ironmonger

Lire la suite

Page : 1 2 3 4