Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

16/11/2013

Mon hiver à Zéroland

"Le monde était encore en ordre, la douleur sous contrôle, ma mère, le chêne séculaire  en haut de la colline, moi la graine chaude de l'hiver , entourée par le plus puissant des boucliers."

à la mort de sa mère, Alessandra, en dernière année de lycée, se réfugie à Zéroland, pour "annoncer  que tout avait changé dans [sa] vie , pour toujours."  Le roi de ce royaume imaginaire est Gabriele, surnommé Zéro par ses camarades  qui l'ostracisent et à côté duquel la jeune fille choisit de s'asseoir.Une manière de tenir à distance ses anciens amis et de tisser petit à petit des liens avec ce garçon qui à la fois l'attire et la déstabilise.paola predicatori,deuil,adolescencee
Paola Predicatori peint avec sensibilité et délicatesse le portrait de cette adolescente au comportement parfois hésitant qui parviendra à surmonter cette saison douloureuse. Une atmosphère particulièrement bien rendue de bord de mer en hiver (qui m'a parfois fait penser à la nouvelle Lullaby de Le Clézio ) et une  écriture fluide  ont fait mon bonheur.Aucun pathos, tous les écueils du genre ont été évités et si je craignais le pire en ouvrant ce roman, je l'ai dévoré d'une traite. Une très jolie découverte !

Mon hiver à Zéroland, paola predicatori, traduit de l'italien par Anaïs Bokobza, Les escales 2013, 303 page sà savourer au coin du feu.