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03/04/2012

L'arbre de l'oubli

"à nous , disait-elle, il n'y a personne comme nous . Et s'ils ont jamais existé, ils sont tous morts."

Alexandra Fuller a récidivé ! Pour notre plus grand plaisir elle a encore écrit un "Horrible Livre", comme sa mère se plaît à le qualifier, un livre dont cette fois sa mère est l'héroïne pleine et entière, elle qui a tout fait pour rendre sa vie "digne d'une biographie" !alexandra fuller,afrique,humour
La première partie, commencée sur les chapeaux de roues, nous brosse ainsi le portrait haut en couleurs, d'une femme à "deux cent mille pour cent écossaise" qui va tomber amoureuse de l'Afrique ", de cette époque et de ce lieu particuliers où aucune limite n'entravait le mode de comportement, bon ou mauvais, sensé ou déraisonnable, que devait adopter une personne blanche." Une femme qui assène sans sourciller à ses filles que l'une (l'auteure) doit avoir été adoptée, tant elle lui semble dissemblable, et à l'autre qu'elle a eu des lésions cérébrales !
Mais dans la deuxième partie, la tonalité se fait plus sombre car des drames familiaux vont assombrir l'atmosphère, tandis que l'Histoire se mettra en marche , obligeant la famille à s'adapter aux changements de régimes politiques, voire de pays. Un livre riche en émotions, qui nous prend par la main et qui ne nous lâche plus.
Un charme absolu se dégage de ces 329 pages qui se dévorent d'une traite !

L'arbre de l'oubli, Cocktail Hour Under the Tree of Forgetfulness, traduit de l'anglais (E-U) par Anne rabinovitch, Editions des deux terres 2012.

Keisha a elle aussi été séduite !