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07/04/2017

L'amour des Maytree...en poche

Quand même, le nombre de vies qu'on vit !"

Parce que...

-Les romans d'amour, ce n'est vraiment pas ma tasse de thé.

-Ayant beaucoup aimé Pélerinage à Tinker Creek (que l'on pourrait ranger dans la catégorie Nature Writing), a-do-ré En vivant en écrivant (depuis 1997 sur mon étagère des indispensables), qui sont tout sauf des romans , j'appréhendais un peu la lecture de L'amour des Maytree.annie dillard

Imbécile bête que j'étais ! Je me suis refusé pendant 3 ans un plaisir subtil ! En effet , Annie Dillard est aussi à son aise dans le domaine de l'essai que dans le romanesque.
Sur une trame en apparence toute simple, un couple qui se forme, un enfant qui naît, les amis, le flux et le reflux de l'amour, le passage des ans, Annie Dillard nous peint avec délicatesse la vie même.Ses personnages, dont on a envie d'emboîter le pas , ne se comportent jamais comme on pourrait s'y attendre. La grâce et l'harmonie, malgré les écueils, règnent en maître, tant dans les paysages décrits (ceux du Cape Cod) que dans le récit. Je me suis tout de suite nichée au creux de ce roman lumineux et puissant dont j'ai allègrement corné de nombreuses pages. Un roman qui flirte avec la poésie et enchante la vie.

L'amour des Maytree, Annie Dillard, traduit de l'anglais (Etats-unis) par Pierre-Yves Pétillon, Christian Bourgois

Plein de livres de cette autrice viennent de ressortir en poche, foncez !

27/05/2011

L'amour des Maytree

"Quand même, le nombre de vies qu'on vit !"

Parce que...

-Les romans d'amour, ce n'est vraiment pas ma tasse de thé.

-Ayant beaucoup aimé Pélerinage à Tinker Creek (que l'on pourrait ranger dans la catégorie Nature Writing), a-do-ré En vivant en écrivant (depuis 1997 sur mon étagère des indispensables), qui sont tout sauf des romans , j'appréhendais un peu la lecture de L'amour des Maytree.annie dillard,amour,temps qui passe

Imbécilebête que j'étais ! Je me suis refusé pendant 3 ans un plaisir subtil ! En effet , Annie Dillard est aussi à son aise dans le domaine de l'essai que dans le romanesque.
Sur une trame en apparence toute simple, un couple qui se forme, un enfant qui naît, les amis, le flux et le reflux de l'amour, le passage des ans, Annie Dillard nous peint avec délicatesse la vie même.Ses personnages, dont on a envie d'emboîter le pas , ne se comportent jamais comme on pourrait s'y attendre. La grâce et l'harmonie, malgré les écueils, règnent en maître, tant dans les paysages décrits (ceux du Cape Cod) que dans le récit. Je me suis tout de suite nichée au creux de ce roman lumineux et puissant dont j'ai allègrement corné de nombreuses pages. Un roman qui flirte avec la poésie et enchante la vie.

L'amour des Maytree, Annie Dillard, traduit de l'anglais (Etats-unis) par Pierre-Yves Pétillon, Christian Bourgois 2008, 274 pages qui vont rejoindre vite fait En vivant, en écrivant sur ma "fameuse" étagère des indispensables.

08/07/2006

Dans mon corbillon, il y a ...

BOOKou plutôt dans ma besace, il y a pour cet été et plus précisément pour affronter ce dimanche de Coupe de je ne sais plus quoi (de feu ? ...) un bouquin autour duquel je rôdais depuis sa sortie: le dernier Fred Vargas. J'ai pas résisté, j'ai commencé hier soir . Pour l'instant, ça se met en place tranquillement. J'aime beaucoup cet auteur, (rien que le titre Pars vite et reviens tard mériterait qu'on l'envoie comme message à quequ'un qu'on ne souhaite plus revoir...) , car là il n' y a jamais de complaisance dans la violence et son commissaire nonchalant , en apparence, nous change agréablement des bouquins calibrés écrits par des tâcherons américains.
Comme  j'avais aimé En vivant, en écrivant d'Annie Dillard, j'ai ajouté dans ma pile d'été Petit traité de philosophie naturelle de Kathleen Dean Moore. Ne vous sauvez pas parce qu'il ya le mot "philosophie"! c'est écrit très simplement mais très charnellement, c'est le type de bouquin où vous trouvez des phrases justes, où vous pensez" Oui, c'est exactement comme ça que j'aurais voulu l'écrire". L'idée est de partir de l'observation de  la nature, de petits récits ou descriptions concrets pour , mine de rien, réfléchir au sens de l'existence, rien que ça. Je le déguste, chapitre par chapitre...
Il me reste aussi à terminer Bonté divine d'Elisabeth Crane. Une structure intéressante: à première vue ce sont des nouvelles mais on retrouve le même personnage à différentes périodes de sa vie. Le style est parfois pénible  (sutout dans "petite annonce") mais si on s'accroche ça vaut le coup car Charlotte n'est pas  du tout un personnage lisse , pas plus que le monde dans lequel elle vit d'ailleurs...
La suite au prochain épisode mais en attendant, je tiens à remercier les commentatrices très sympa qui m'ont prodigué leurs encouragements et souhaité la bienvenue !