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02/10/2023

Old Dogs

Avec leurs yeux laiteux, leurs poils râpés  et blanchis par le temps, ils sont absolument craquants ces vieux chiens croqués avec amour par Sally Muir. Huile, fusain ou même impression à la pomme de terre, telles sont les techniques utilisées par l'artiste britannique pour rendre justice à ces vétérans dont les propriétaires avaient envoyé la photo via mes réseaux sociaux à l'autrice.sally muir,chiens

Un recueil absolument craquant, pas encore traduit en français, mais les quelques lignes de présentation, souvent émouvantes, de Declan, Nipper, Sammy et tous les autres ne seront pas bien difficiles à traduire.

Harper Collins UK

 

06:00 Publié dans Art | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : sally muir, chiens

26/09/2016

Ne mords pas la main qui te nourrit

"Je pense avoir mis en évidence un lien statistique entre le don de soi excessif et la victimologie en rassemblant un échantillon de femmes accomplies, intelligentes et dévouées, qui deviennent la proie de prédateurs sociaux à cause, justement, de leur empathie."

Morgan, trentenaire préparant une thèse en victimologie, rentre à son appartement de Brooklyn et découvre, horrifiée, le cadavre de son fiancé canadien, Bennett. Les coupables?Tout désigne les trois chiens de Morgan, deux pitbulls et une chienne Montagne de Pyrénées.a.j rich,jill clement,amy hempel,chiens
Rapidement, la jeune femme va découvrir que son amant n'était pas celui qu'il prétendait. Elle va donc mener l'enquête, tout en essayant de sauver ses chiens, dont elle est persuadée qu'ils sont innocents.
Je ne vous cacherai pas que le leitmotiv "Nous en connaissons pas nos proches" aurait plutôt tendance à me faire fuir, tant il est utilisé dans ce type d'ouvrage. Seul le nom de Amy Hempel, nouvelliste chaudement recommandée par Véronique Ovaldé, et le thème des chiens m'a décidée à emprunter ce roman.
Grand bien m'en a pris car une fois en main, je ne l'ai plus lâché !
L’héroïne, Morgan est bien parfois exaspérante de naïveté, il n'en reste pas moins qu'on apprend plein d'informations sur la psychologie et la manière dont les chiens sont traités dans le système judiciaire américain.
L'intrigue est bien ficelée et ce n'est qu'après coup qu'on s'aperçoit de quelques incohérences, mais en attendant le contrat du page turner a été rempli.
à noter, la présence brève, mais très drôle d'un beagle...

Ne mords pas la main qui te nourrit, A.J Rich, Mazarine 2016, traduit de l'anglais (E-U) par Stéphane Carn, 358 pages haletantes.

Déniché à la médiathèque.

30/08/2016

La fille qui cherchait son chien (et trouva l'amour)...en poche

"C'était ça, l'effet que me faisaient les promenades avec Toby- elles gommaient les faux plis de la journée."

Maggie, thérapeute pour" les personnes qui ont perdu leur compagnon à quatre pattes" officie depuis peu à San Francisco. Très vite, nous comprenons que cette psy possède quelques phobies pour le moins handicapantes, faiblesses dont elle saura néanmoins tirer parti pour aider Anya qui sillonne la ville pour retrouver son chien.meg donohue,chiens
En chemin, bien sûr, ces deux jeunes femmes rencontreront l'amuuur, romance oblige.
Bon, je me moque un tout petit peu mais j'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce roman  chaleureux , bien écrit et qui plaira à tous les amoureux des chiens. Les personnages sont attachants, les chiens croqués à la perfection, et n'était une intrigue secondaire quelque peu tirée par les cheveux, deux métaphore lourdaudes car traduites littéralement, le bonheur serait total. Malgré ces petits bémols, je n'ai pas lésiné à coller de nombreux marque-pages tout au long  de ces 310 pages ,dévorées d'une traite. Une douceur dont il ne faut pas se priver !

La fille qui cherchait son chien (et trouva l'amour), Meg Donohue, traduit  de l'américain par Jeanne Deschamps, Mosaïc poche 2016

09/12/2012

Two dogs...

...dining in a busy restaurant (deux chiens attablés dans un restau en plein coup de feu).

Autant je n'aime pas les chiens qu'on travestit, autant j'ai rigolé en les voyant ! Merci Cath !:)))


10/02/2011

Consolation par le chien ( De la caninisation)

"L'homme se construit, grâce au chien, un milieu qui lui convient (...)."

Pierre Schulz nous prévient d'emblée: son livre n'est pas une énième apologie du chien mais "une analyse des motifs faisant que les citadins vivent avec des animaux de compagnie."
Volontiers critique vis à vis de certains comportements humains excessifs ou inappropriés , l'auteur passe aussi en revue les avantages et inconvénients des chiens, soulignant l'importance du rôle psycho- affectif de ces animaux dans leurs relations avec les hommes. Sa thèse ? L'animal représente un filtre protecteur face à la difficulté de la condition humaine.pierre schulz,chiens
Un lecteur qui feuilletterait lcet ouvrage pourrait être rebuté par les termes scientifiques mais ceux-ci sont immédiatement expliqués et contribuent à une vision à la fois originale et pleine d'humour de la place des Câline et autres Fido dans nos vies.
Beaucoup d'ironie, et une ironie réjouissante, dans ce livre qui époussète vigoureusement toutes nos idées préconçues.
L'auteur va même, malicieusement, jusqu'à imaginer un renversement de situation : le chien domestiquant l'homme, mais selon lui, heureusement, cette situation restera une utopie , entre autres tant que nos chiens ne seront pas doués du sens de l'humour !

Une importante bibliographie permet de poursuivre la réflexion.

 

Consolation par le chien, Pierre Schulz, Puf 154 pages .

06:00 Publié dans Document | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : pierre schulz, chiens

25/02/2010

Une femme raisonnable

Elevée dans une ferme australienne, ce qui d'après l'auteure," fabrique non seulement des pragmatistes notoires, mais aussi des pessimistes notoires", l'écrivaine Kate Jennings est Une femme raisonnable qui tient ses émotions à distance et refuse toute sensiblerie.
Pourtant, la mort de son époux, ainsi que la situation des Etats-unis et plus précisément de New-York, où elle réside, vont remettre ce bel édifice de cynisme revendiqué haut et fort en question.51Ce3CRstML._SL500_AA240_.jpg
L'irruption dans sa vie de deux Borders terriers aux caractères bien trempés vont la transformer en rien moins qu'une mérote à chien, elle qui se gaussait de l'attention excessive que les New-Yorkais peuvent accorder à leurs animaux. Un séhour à Bali ,où deux singes croiseront sa route, puis un retour au bercail , permettront à "Miss Kate"de trouver un nouvel équilibre. Un récit qui fait davantage la part belle aux animaux et qui laisse un peu en pointillés la reconstruction de l'écrivaine.
J'avoue avoir été totalement emballée par la métamorphose de Kate Jennings dans son attitude avec les chiens et nettement moins par la partie balinaise du récit.
Un récit qui réjouira les fans des chiens en général et des borders terriers en particulier. Attention, ce livre donne aussi , même s'il dépeint parfaitement le caractère dominant de ces chiens, une folle envie de tenter l'aventure...ainsi que de se plonger dans l'oeuvre de cette écrivaine.

Une femme raisonnable, Kate Jennings, traduit de l'anglais par Anne Rabinovitch, Editions des deux terres, 2010.

17/11/2009

J'écris pour mon chien

"On pardonne aux animaux ce qu'on ne pardonne plus aux hommes."

Parce qu 'ils ont une vie de chien, même s'ils se donnent un mal de chien pour s'en sortir ou juste marquer une pause, les héros de Natacha Andriamirado cherchent auprès des canidés l'amour et l'attention qui leur sont refusés par les humains.
Le chien comme pansement des peines d'amour, mouais...414+3fCgmNL._SL500_AA240_.jpg
L'auteure se montre beaucoup plus convaincante quand elle s'essaie à l'humour grinçant, ainsi la nouvelle "le cadeau", à faire lire d'urgence aux enfants et petits-enfants de veuve pas si éplorée que ça...Quant au "Paufcon", il n'est pas forcément celui qu'on croit...
Rien de follement original donc mais il y a dans ces dix nouvelles très courtes un rythme musical, phrases reprises, rimes qui chantent à nos oreilles, qui font que malgré certaines facilités, qui auraient pu être évitées, on retiendra quelques jolis passages: "Je pourrai manger à ma faim sans paraître gourmande, je pourrai rire à gorge déployée sans craindre des remontrances. Je pourrai me rouler dans la boue sans avoir à me laver, être sale , avoir les ongles noirs, me fermer à l'impeccable."

On aurait aimé écrire que ce recueil avait du chien, à tout le moins, ce n'est pas de la bouillie pour les chats !

J'attends donc avec curiosité et espoir le prochain titre de cette auteure.

J'écris pour mon chien (mais pas que!) Natacha Andriamirado, Editions Maurice Nadeau, 63 pages qui ne nous rendent pas d'une humeur de chien.

 

Merci à Cuné , la sorcière !, pour ce joli moment de lecture:)

18/03/2009

"Elle s'était demandé si quand elle n'aurait plus personne à qui parler, elle écrirait."

Une petite annonce  fonctionnant comme un aimant et  commençant par ces mots: J'aimerais tant te retrouver. Une bouteille à la mère lancée par un homme abandonné à sa naissance. Un  texte qui va attirer l'attention de deux femmes  très différentes et nouer les destins de ces trois personnages.
L'une de ces protagonistes est Rose-Marie, une femme  "naturelle" qui  vit en compagnie de chiens et de chevaux, sans oublier  un âne tonitruant et qui, ayant perdu l'homme  aimé ,affirme : "Je crois que je me suis davantage employée  à me suffire à moi même qu'à rencontrer quelqu'un."51MEE0Chm5L._SL500_AA240_.jpg
Jouant le rôle de la briseuse de solitude,Claire va débouler dans la maison et l'existence de Rose -Marie, pleine d'énergie et de vie  mais décidée à  faire une pause  dans sa série d'hommes- divorcés- avec- enfants, condition sine qua non car "Face à la maternité, [elle] était objecteur de  conscience."
Avec jubilation et tendresse, Fanny Brucker va tricoter les destins de ces trois personnages, destins qui se nouent autour des thèmes de la maternité et de la perte. Ces pertes nécessaires qu'il nous faut apprendre à accepter comme Rose-Marie"désormais habituée à  devoir  rendre à la mort des êtres qu'elle avait empruntés le plus longtemps possible à la vie, comme un livre de bibliothèque qu'on aurait aimé pouvoir garder toujours."
Evitant tous les écueils de la facilité, l'auteure réussit à établir un subtil équilibre entre ses personnages qui  ne se contentent pas  de subir ou de regimber contre leur destin mais apprennent à l'apprivoiser petit à petit.Parfois traversé de  violence, ce texte , bourré d'énergie et de tendresse jamais mièvre, nous fait souvent  frémir et même si la fin , un peu télescopée à mon goût, vient un tantinet gâcher notre plaisir, je le range sans hésitation dans la catégorie des romans confortables et sensibles. Un livre bien évidemment tout hérissé de marque-pages !

Fanny Brucker, J'aimerais tant te retrouver, Jean-Claude Lattès, 333 pages.

Billet sur le premier roman de l'auteur qui se déroulait aussi au bord de l'Atlantique, Far Ouest