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06/04/2011

La septième vague

"Et avec les mails, on passe aussi ensemble le temps qui sépare deux messages."

Leo Leike, en exil à Boston, est de retour. Emmi et lui vont donc pouvoir reprendre de zéro leur romance épistolaire (par courriel) basée sur trois grands principes: pas de rencontres, pas de sexe, pas d'avenir.
Mais , de part et d'autre de l'ordinateur, la situation a bien évolué et "la folle histoire" va reprendre de plus belle, sans doute avec de nouvelles règles, La septième vague balayant tout sur son passage...
Bon sang qu'ils m'avaient énervée ces deux -là, leurs atermoiements, leur jeu de chat et de souris ,leur minauderies presque. Et pourtant l'enthousiasme de Clara et Cuné ont eu raison de mes a priori et je me suis lancée. daniel glattauer,amateur de laurent voulzy passez votre chemin,merci !
Et là, je me suis régalée, cornant les pages à qui mieux mieux, appréciant les moqueries, l'autodérision "J'en ai assez de ne pas attendre ! J'attends !", la pudeur, la complexité des émotions, les coups de théâtre, la manière de fouiller au plus profond des sentiments sans pour autant sombrer dans la guimauve, l'utilisation des temps d'attente, les retournements de situation. On ne s'ennuie pas une minute, on est tenu en haleine jusqu'au bout et on sort de là , un peu étourdi, mais souriant !

La septième vague, Daniel Glattauer, traduit de l'allemand par Anne-Sophie Anglaret, Grasset 2011, 348 pages de mails et d'émotions.

L'avis de Tamara

De Fashion qui vous mènera vers plein d'autres !

daniel glattauer,amateur de laurent voulzy passez votre chemin,merci !

31/03/2010

Quand souffle le vent du Nord

"Vous avez fait de mon monologue intérieur un dialogue."

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A cause d'une  adresse mail erronée, Emmi Rothner et Leo Leike vont entamer un échange qui de poli va vite devenir amical . L'étape suivante, même s'ils s'en défendent d'abord ,est bien évidemment le badinage amoureux...Néanmoins chacun d'entre eux va trouver le moyen de différer le moment fatidique du passage du virtuel au réel.
J'ai d'abord été séduite par le rythme , le ton juste et la manière fûtée de relancer l'action et l'intérêt. Les personnages ne se dévoilent que par bribes et le lecteur va à leur découverte au même rythme que chaque destinataire des mails. On sent Leo plus réfléchi, il vient en outre de se remettre d'une déception amoureuse, Emmi plus enthousiaste et on s'attache très vite à eux. Néanmoins leur attitude pusillanime, un pas en avant, deux pas en arrière, leurs arguties, ont fini par me lasser . Que voulez-vous, je ne suis pas du genre à laisser traîner les choses -même en amour- et ces deux-là j'avais juste envie de les houspiller ! Il n'en reste pas moins que ,nonobstant cette incompatibilité de caractères, j'ai beaucoup apprécié la prouesse technique de ce roman par mails qui tient vraiment la route.

Cuné, elle,  a totalement été conquise par Leo (et chez qui vous trouverez plein d'autres liens, le vent du Nord souffle ici et me rend apathique...) ! Nous ne nous battrons donc pas pour son pyjama !

Quand souffle le vent du Nord, Daniel Glattauer, , traduit de l'allemand par Anne-Sophie Anglaret,Grasset 2010, 348 pages.