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21/04/2010

White palace

"Il voulait se peletonner dans la chaleur de son aisselle et hiberner là tout l'hiver."

Max, vingt-sept ans , rédacteur publicitaire en devenir, veuf toujours éploré et abstinent, se retrouve il ne sait trop comment dans le lit de Nora, la quarantaine  débutante, serveuse au White palace, fast-food du pauvre.
Antithèse absolue de son épouse et de lui même, Nora se révèle quasiment impossible à définir par Max. Tout juste arrive-t-il à dire qu'elle est callipyge. Tout les oppose donc et surtout la honte de Max à l'idée de présenter cette femme pauvre, inculte et mal dégrossie à sa famille et ses amis. Et pourtant il lui est impossible d emettre un terme à cette love-story...
Histoire d'amour qui se joue des convenances White palace est un pur délice.Glenn Savan contourne avec adresse chaque écueil attendu (interprétatiuon psychanalytique sauvage, tentation de Pygmalion) et on en lâche plus ces deux héros qui se prennent le nez , en croisant les doigts pour que tout finisse bien.518oJFsNT+L._SL500_AA300_.jpg
L'auteur nous offre également un portrait décapant de la société de consommation américaine et du monde de la pub , particulièrement réjouissant. Une réussite à tous points de vue.

White Palace, Glenn Savan, traduit de l'américain par Isabelle Reinharez, Babel, 514 pages qui en paraissent moitié moins.

Merci Cuné , qui a su me forcer la main!