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14/09/2012

Le sac, un petit monde d'amour...en poche

Quoi de plus intime qu'un sac (de fille ) ? Et pourtant, cédant à l'appel du sociologue Jean-Claude Kaufmann, nombreuses sont celles qui ont accepté de lui détailler le contenu du leur. S'appuyant sur ces témoignages mais aussi sur des extraits de romans ou de blogs, l'auteur se penche avec beaucoup d'empathie sur ces inventaires que Vialatte,* en son temps avait si bien résumé :

La femme : « C’est par le sac à main qu’elle se distingue de l’homme. Il contient de tout, plus un bas de rechange, des ballerines pour conduire, un parapluie Tom Pouce, le noir, le rouge, le vert et la poudre compacte, une petite lampe pour fouiller dans le sac, des choses qui brillent parce qu’elles sont dorées, un capuchon en plastique transparent et la lettre qu’on cherchait partout depuis trois semaines. Il y a aussi, sous un mouchoir, une grosse paire de souliers de montagne. On ne s’expliquerait pas autrement la dimension des sacs à main. »jean-claude kaufmann

Suivant les âges de la vie, les sacs grossissent ou s'allègent et rares sont les femmes à ne pas céder à l'appel du sac ou à ne pas  sacrifier à la recherche du sac parfait, ni trop grand , ni trop petit... Ils constituent  des  mondes peut être pas aussi mystérieux que les hommes pourraient bien le croire.
Des redites parfois mais surtout beaucoup de sympathie et aussi d'émotion quand Jean-Claude Kaufmann évoque à la fin de son étude ces vieilles dames qui s'accrochent à leur sac à main ou la souffrance éprouvée par les femmes à qui on l' arrachait à leur arrivée à Auschwitz. Car le sac n'est en rien futile, il "est au coeur de l'être et [...] on le saisit surtout au moment d'affronter le néant.

* Non cité ! Un oubli sans doute !

22/03/2011

Le sac, un petit monde d'amour

Quoi de plus intime qu'un sac (de fille ) ? Et pourtant, cédant à l'appel du sociologue Jean-Claude Kaufmann, nombreuses sont celles qui ont accepté de lui détailler le contenu du leur. S'appuyant sur ces témoignages mais aussi sur des extraits de romans ou de blogs, l'auteur se penche avec beaucoup d'empathie sur ces inventaires que Vialatte,* en son temps avait si bien résumé :jean-claude kaufmann

La femme : « C’est par le sac à main qu’elle se distingue de l’homme. Il contient de tout, plus un bas de rechange, des ballerines pour conduire, un parapluie Tom Pouce, le noir, le rouge, le vert et la poudre compacte, une petite lampe pour fouiller dans le sac, des choses qui brillent parce qu’elles sont dorées, un capuchon en plastique transparent et la lettre qu’on cherchait partout depuis trois semaines. Il y a aussi, sous un mouchoir, une grosse paire de souliers de montagne. On ne s’expliquerait pas autrement la dimension des sacs à main. »

Suivant les âges de la vie, les sacs grossissent ou s'allègent et rares sont les femmes à ne pas céder à l'appel du sac ou à ne pas  sacrifier à la recherche du sac parfait, ni trop grand , ni trop petit... Ils constituent  des  mondes peut être pas aussi mystérieux que les hommes pourraient bien le croire.
Des redites parfois mais surtout beaucoup de sympathie et aussi d'émotion quand Jean-Claude Kaufmann évoque à la fin de son étude ces vieilles dames qui s'accrochent à leur sac à main ou la souffrance éprouvée par les femmes à qui on l' arrachait à leur arrivée à Auschwitz. Car le sac n'est en rien futile, il "est au coeur de l'être et [...] on le saisit surtout au moment d'affronter le néant.

* Non cité ! Un oubli sans doute !

Le sac, un petit monde d'amour, Jean-Claude Kaufmann, Jean-Claude Lattès 2011, 236 pages qui se dévorent d'une traite.