Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

15/04/2009

"Son image s'est pyrogravée en moi."

Un roman sur l'enfance, quoi de plus banal? Et pourtant Dominique Resch, avec Les poules, réussit le tour de force de nous embarquer dans le récit de ses vertes années avec une fraîcheur et une drôlerie revigorantes.413UFIXSWdL._SL500_AA240_.jpg
On commence le roman et  immédiatement  on est embarqué dans cette description drôle et poétique  du monde  familial SANS les lunettes de l'enfant et nous voilà accrochés à l'hameçon de Dominique Resch!  On se laisse balader  avec bonheur dans ces années soixante où la télé commence juste à faire  irruption dans les  foyers : Alors, le soir, ma mère hésitait à se déshabiller devant l'écran et quand ma grand-mère venait chez nous, elle s'habillait en dimanche pour se présenter devant Catherine Langeais et l'armée  française. C'était comme ça. Il fallait le  temps de s'habituer à ces  choses  nouvelles :  les  vedettes de  la  chanson, les speakerines et les chars d'assaut dans le salon." Vous l'aurez compris, il y a un ton Dominique Resch et parfois en le lisant ce premier roman, j'ai pensé aux premiers textes de Jaenada (les parenthèses en moins !), la tendresse en plus car c'est bien aussi de cela qu'il s'agit, la tendresse envers ses deux grands-mères si différentes et la tendresse  pour le petit garçon qu'il était ... Un vrai bon moment et une bonne nouvelle: ce roman n'était plus donné comme disponible mais l'est de nouveau et c'est ici !

Les poules,  Dominqiue Resch, éditions Anota.

Et plein de surpises en rapport avec le livre  : ICI