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24/11/2010

Les ombres silencieuses

"Elle était là, aux yeux de tous, mais personne ne l'avait vue."

Un photographe -devenu un quasi clochard -assassiné ; une adolescente, livrée à elle même dont nous suivons, impuissants la lente marche vers son prédateur, tels sont les principaux protagonistes de ce roman qui nous permet de retrouver le commissaire Knutas et le journaliste Johan Berg (Cf Celui qu'on ne voit pas. )51mmucFUcOL._SL500_AA300_.jpg (ici)
De novembre au lendemain de Noël, nous allons les suivre sur l'ïle de Gotland, dans un paysage saturé de brume et de neige, découvrant  un peu plus leurs vies privées et leurs sentiments.
Comme souvent dans les romans policiers, j'ai davantage apprécié l'atmosphère et les portraits des personnages que l'intrigue en elle même, qui joue plus comme un révélateur des turpitudes de ceux que nous cotoyons et qui pourraient être nous  que comme un exercice de style. Classique mais efficace et plus réussi à mon avis que le précédent car l'auteure semble avoir trouvé ses marques.

Les ombres silencieuses, Mari Jungstedt, traduit d du suédois par Maximilien Stadler et Lucile Clauss, Plon 2008, 295 pages de saison.

 

Merci Cuné !

12/07/2010

Celui qu'on ne voit pas. (dans sa PAL)

"Il ne voulait probablement pas se promener en ville une hache sous le bras."*

Une île suédoise séduisante, Gotland. Un tueur en série qui sévit à la veille des vacances et risque de compromettre la saison estivale. La pression est lourde sur le commissariat.
Certainement pas sur le lecteur qui lit sans déplaisir ce roman facile mais qui peine à instaurer un quelconque suspense.51IyjaUTZCL._SL500_AA300_.jpg
L'auteure semble nettement plus à l'aise  pour peindre en quelques lignes des portraits de femmes , (femmes avec lesquelles nous n'aurons guère le temps de faire plus ample connaissance, c'est la loi du genre ) et semble ne pas avoir su trancher entre le roman à l'eau de rose et son vocabulaire adéquat, "l'exquise collection de spiritueux et de shakers sur une étagère", "Une élégante chaîne hi-fi" et une intrigue parfois naïve (voir la citation donnée en titre).
On va paresseusement jusuq'au bout et on oublie aussitôt.

*Phrase qui m'a aussitôt fait penser à cet exemple de Jean-Louis Fournier dans l'un de ses manuels impertinents: "Pardonnez-moi, je suis pressé, je vais assassiner ma mère."