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13/07/2012

Dark shadows

Une salle bien remplie au ciné-club de ma petite ville est un événement ! En plus, la salle est aux trois quarts composée de jeunes (moyenne d'âge 11 ans), voici qui est encore plus étonnant ! La raison de cette affluence ? Le nouveau Tim Burton ! tim burton
Pas de bol, ce ne sera pas en VO ! Tant pis ! C'est parti pour l'histoire de ce vampire malgré lui , Barnabas ,(Johnny Depp) qui revient 196 ans plus tard -soit en 1972-chez lui venger sa famille qu'une très jolie sorcière portant le doux nom d'Angélique (interprétée par Eva Green) a décimée et réduite à la pauvreté ou presque. Tout ça parce qu'à la sulfureuse Angélique ce benêt de Barnabas a préféré l'éthérée Josette (sic !) qui revient elle aussi, sous les traits d'une gouvernante.
Le choc des époques, des cultures, tout ceci est traité paresseusement par un Tim Burton qui réussit même à rendre fadasse ma chouchoute Helena Bonham Carter dans un rôle de psychiatre  toujours entre deux gueules de bois des plus ratés. Johnny Depp a un visage poupin, son jeu est aussi emplâtré que son visage et il se contente de répéter à l'envi que la seule vraie richesse est la famille tout en laissant un orphelin de sa descendance se dépatouiller seul ou presque ! Il en oublierait presque de sauver sa bien -aimée !
J'ai vérifié la date de naissance de Michelle Pfeiffer (1958), qui incarne ici la mère d'une ado de 15 ans, tant son visage lisse la rend peu crédible dans ce rôle. à trop vouloir se rajeunir, on en obtient presque l'effet inverse. Quant à la scène de sexe entre Depp et Green, elle rappelle ,en moins réussi ,celle entre Mireille Darc et Jean Yanne dans Laisse aller,c'est une valse. Tout ceci sent le réchauffé et une seule scène a réussi à m'arracher un sourire: celle de cette très vielle dame, lisant ,imperturbable, à deux pas d'un concert d'Alice Cooper* !
Bref, tout au long du film je me suis demandée où Burton voulait en arriver et je n'ai toujours pas trouvé la réponse !

*qui fait très attention à ne pas se casser le col du fémur durant sa prestation sur un escalier casse-gueule.

06:00 Publié dans je l'ai vu ! | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : tim burton

09/07/2012

La minute vieille, j'adore ! Sur Arte à 19 h 40

Pour voir les premières c'est ici !

01/07/2012

Aujourd'hui , c'était musée...

...avec l'expo Babel, aux beaux Arts de Lille, expo dont avait parlé Brize. lille,beaux-arts,gare saint sauveur
Une pléthore d'oeuvres différentes qui réinterprètent ce mythe .Évidemment, les livres addicts seront particulièrement attirés par l'oeuvre participative de Jakob Gautel qui construit une tour héicoïdale de livres , sur quatre mètres de haut. Une oeuvre qui commence ici par l'Aleph De Borges (clic)...
Un coup de coeur aussi entre autres pour les photographies de Eric De Ville, artiste belge (clic).
Nous avons enchaîné avec une expo ludique et sportive : Sports Factory à l'ancienne gare Saint sauveur de Lille (clic), un lieu convivial (et gratuit) où toutes les générations de croisent , s'amusent et se cultivent , le tout avec un esprit bon enfant des plus agréables. Ici l'art n'est pas empesé mais interactif et l'on s'essaie avec bonne humeur à différents sports, sans toujours prendre le temps de lire les explications des installations mais bon, les artistes ne nous en voudront pas !lille,beaux-arts,gare saint sauveur

29/06/2012

D'habitude, je zappe les pubs mais là ...


Déniché sur le blog de Katherine Pancol

20/06/2012

Mine d'art en sentier

Dimanche après-midi, il a fait beau (étonnant, non ? ) et nous sommes partis nous promener à la croisée des communes de Vieux-Condé, Condé-sur-l'Ecaut, Fresnes sur Escaut et Hergnies (59). Nous n'avons fait land art,mine,parc naturelqu'une partie du circuit (8 km en tout) mais nous nous sommes régalés , tant les paysages étaient beaux .

Quant aux œuvres, au plaisir de la découverte (certaines sont juste repérées par un tas de palettes au bord du chemin), s'ajoute la variété des visions du patrimoine minier. Un aperçu ici (clic) et ici

Une promenade à faire en famille, à pied ou en vélo.

Le plan ici

03/06/2012

Champêtre, poétique et plein d'humour: les minuscules !


26/04/2012

London Boulevard, le film

Il sort de prison, où il a sans doute suivi un stage  de mannequina car il arbore un visage impassible (une expression et demi à son actif) et des costards taillés sur mesure.
Elle est censée être au crépuscule de sa vie et de sa carrière , elle est interprétée par la frêle, fraîche et diaphane Keira Knightley (je file acheter des bas de contention pour me pendre), dont les portraits s'affichent en 4 par 3 sur les murs de la ville.
Lissé, aseptisé, vidé de tout son charme et de son énergie le roman de Ken Bruen. Le réalisateur n'en a gardé que la violence crue . Insupportable. J'ai tenu dix minutes.

25/04/2012

Luther

Voilà bien longtemps que je ne suis devenue accro à une série, surtout policière ! Et pourtant c'est le cas avec Luther ! Dès le premier épisode, j'étais cuite !luther
Nos amis Grands-Bretons sont vraiment des as ! Alliant psychologie, violence, personnage principal en proie à ses démons et jouant au chat et à la souris avec une tueuse( surdouée et insensible ), le tout  dans une Ville théâtralisée, tour à tour crasseuse et hyper clean, cette série ne peut être qu'addictive !
Remarquons au passage que le héros est un Black absolument craquant, époux d'une femme blanche (et même pas blonde !, bye bye clichés!), ce qui montre bien que les anglais sont moins frileux quant aux minorités visibles, comme on dit si bien par chez nous.
Le silence c'est fait dans le salon alors qu'auparavant l'ambiance était plutôt agitée...La preuve, s'il en était besoin que cette série est véritablement captivante !


06:00 Publié dans je l'ai vu ! | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : luther

29/01/2012

Juliette Live : The No Parano Show

Juliette a changé. C'est elle qui l'affirme ! Elle a délaissé son piano noir , ses "candélabres décadents" et nous revient avec  de nouvelles chansons tour à tour nostalgiques, tendres, drôles ou cruelles. Mixant chansons du nouvel album et "classiques" (comme Mémère dans les orties), on la voit tour à tour dézinguant les princes charmants, revivant ses angoisses d'enfant de dix ans, revisitant Les dessous chics, ou parodiant les chanteuses made in téléréalité.
Entre deux chansons, elle sauve la vie d'un vigneron, participe à un groupe de paroles , nous fait rire*, nous informe aussi (j'ignorais  ainsi que Christine Boutin se baladait nue une fois chez elle ou ce qu'était une arme par destination), bref, elle n'arrête pas une minute , même assise sur sa méridienne à roulettes.
Elle a un vrai tempérament mais La Patronne, généreuse et bienveillante,  sait aussi mettre en valeur ses musiciens . ça n'arrête pas en scène ! il se passe toujours quelques chose : un (e) princesse charmante pianiste se pomponne tandis qu'un kleptomane entasse son butin hétéroclite à l'avant-scène (de la table à repasser au sac à main rose, en passant par un petit arbre !).
Un spectacle comme une boucle, parfaitement rôdé, une mise en scène inventive et généreuse, des ambiances musicales variées, bref un spectacle complet qui emporte l'adhésion !
Juliette et sa bande ont su réveiller les spectateurs paisibles de Saint-Amand-les eaux ! Et ça fait du bien !!!

* J'ai bien plus ri qu'au spectacle d'Audrey Lamy...

22/12/2011

C'est officiel, c'est l'hiver !

"December will be magiiiiic again" nous annonçait Kate Bush en...1980 !220px-December_Will_Be_Magic_Again.jpg
Elle le confirme avec son album 50 words for snow (qui m'accompagne depuis novembre ! (Un album qu'il faut prendre le temps d'apprivoiser et qui, ensuite, envoûte)) et, en particulier avec la chanson qui donne son titre à l'abum où Stephen Fry égrène cinquante appelations poétiques et imagées de la neige (19 phlegm de neige, 34 sorbetdeluge, 24 terrablizza, 29 creaky-creaky...), ce qui m'a donné l'envie de vous faire partager quelques souvenirs, pas vraiment récents, mais garantis coups de coeur sur le thème de la neige !

Ainsi, le fascinant Smilla et l'amour de la neige de Peter Hoeg (adapté au cinéma)41DR50R18RL._SL500_AA300_.jpg

 

 

 

 

 

ou le film âpre mais émouvant en diable de Sandrine Veysset Y-aura-t-il de la neige à Noël? avec la trop rare Dominique Reymond et dans un rôle de salaud pur jus, Daniel Duval .

Alors neige ou pas neige, régalez-vous !

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